Ils ont emmené Enzo dans une chambre, nous le rejoignions sans dire un mot. Je le vois avec des cathéters dans les bras, il a aussi une sonde urinaire.
J'ai la tête qui tourne, je veux sortir de cette chambre, je ne supporte pas le voir comme ça, je presse la poignée au moment où je m'évanouis.
J'entends la mère d'Enzo hurler pour qu'une infirmière arrive. Quand je me réveille je suis perdue, je suis dans un lit, autour de moi tout est blanc, je sens comme un bandeau autour de ma tête, je n'ai aucun souvenir de ce qu'il c'est passé.
Je tourne la tête et vois que je suis à côté d'Enzo. A côté de moi se trouve quelqu'un d'inconnu à ma connaissance. Elle me regarde avec des yeux de pitié. Enzo à ses yeux verts grand ouvert, et il me regarde. Je lui chuchote, qui est la personne qui se trouve a côté de moi à me regarder avec tant de pitié. Il me répond que c'est sa mère, une certaine Marianne.
Comment se fait-il que je ne me rappelle pas d'elle ? Je vois bien qu'Enzo est apeuré par ma confession. Il parle donc à sa mère, et j'essaye d'écouter, et je comprends qu'il est en train de lui dire ce que vient de lui avoue.
Je ne sais pas comment je dois le prendre, bien ou mal ?
Vous croyez qu'elle a perdu la mémoire ? Vous croyez qu'elle est amnésique ? Ce sont les deux seuls questions que Marianne a poser aux médecins.
Je ne peux pas être amnésique sinon je me souviendrai pas non plus d'Enzo, hors je me rappelle de tout ce qu'il c'est passé entre nous. Depuis tout le début.
Un homme, grand, musclé, fin, entre dans ma chambre je ne sais pas qui c'est non plus. Il me regarde avec le même regard que celui de Marianne, je suppose que ça doit être son mari. Il vient pour son fils.
Mais une question trotte dans ma tête est-ce que j'ai des parents ?
Je demande aussi discrètement que la première fois qui est cette personne. Il me répond qu'il s'agit de mon père, d'après lui il s'appelle Kristophe. Je regarde ce grand monsieur en souriant, et surtout en essayant au mieux de me rappeler si j'ai au moins quelque souvenir avec lui, mais rien, non vraiment rien ne me reviens, aucun souvenirs. Ça me rassure, maintenant je sais que j'ai au moins un parent sur deux. Je demande gentiment a Kristophe, donc qui est mon père, ou est ma mère ? Et si j'en ai une. Il me répond en rigolant qu'elle a était mise au courant et qu'elle ne va pas tarder a arriver. D'après lui elle habite en Guadeloupe mais elle devait, de toute façon, que j'ai perdu la mémoire ou non, venir en France pour un rendez-vous d'affaire. Je suis soulagé d'avoir mes deux parents en vie, ça veut dire que je ne suis pas orpheline. Je vous avouerez que j'ai eu un peu peur quand j'ai vu qu'il y avait la mère d'Enzo, mais pas mes parents.
Je commence à m'endormir.
J'entends des cries, beaucoup de cries, des cries de femmes, j'avance dans un couloir sombre, noir en faite, plus j'avance plus les cries deviennent aigus, j'avance encore, je rentre dans une salle aussi sombre que le couloir, avec pour seul source de lumière une bougie chauffe-plat. J'ai envie de partir cet endroit qui me fait peur. Les murs sont rouges, le sol est en velours rouge bordeaux. Je vois l'homme qui se dit être mon père fouetter une dame, cette dame crie, elle a l'air d'avoir très mal.
Salut toi !
😏
Petit chapitre, j'espère que vous allez aimer, n'hésitez pas à voter, commenter, et tout et tout
- Bibi -