Tome 1 - Chapitre 17

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C'est quand j'ouvre les yeux !

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Gildas

Que c'est bon de rentrer chez soi, le soir, après une bonne journée de travail. De retrouver sa famille, même si pour cela, je dois faire plus de route.

Depuis l'annonce de notre divorce, nous vivons tous les trois ici, avec Madie et Orphélia, pour mon plus grand bonheur.

J'ai laissé à Gaia, la possibilité de vivre dans la demeure de la ville en attendant que notre divorce soit prononcé. Cela prendra un certain temps, car la connaissant, elle va vouloir faire traîner les choses, chipoter sur des broutilles, rien que pour me pourrir la vie. Mais, heureusement dans ce genre de mariage, il y a toujours des contrats pour préserver les biens des uns et des autres. Donc avec la belle brochette d'avocats dont je dispose, ça ne devrait pas trop traîner, du moins je l'espère...

Après avoir rangé la voiture au garage, je rejoins Madie dans la cuisine. Comme tous les soirs, elle m'y attend pour qu'on puisse manger tous ensemble. Mais ce soir, nous ne serons que tous les deux parce que Orphélia allait dîner avec Charles, afin de lui annoncer qu'elle ne veut plus se marier avec lui. Je lui ai proposé de le faire ici, en notre présence pour pouvoir appuyer sa décision et lui apporter mon soutien. Mais elle a envie de gérer ça toute seule, c'est sa décision et elle tient à l'assumer jusqu'au bout.

J'admire sa nouvelle détermination. J'avais eu peur de la déstabiliser, de la traumatiser par l'annonce de notre divorce. Mais non, elle est soulagée que Gaia ne soit pas sa mère et surtout que Madie, la personne qu'elle aime le plus, le soit. Leur amour et leur complicité font plaisir à voir et me remplissent le cœur toujours un peu plus. Tout ceci, lui a donné une force et une assurance dont je suis très fier.

_ Bonsoir Madie.

_ Bonsoir Monsieur.

Elle rigole tout en s'approchant de moi.

_ Tu ne te lasses pas de me faire cette blague, ris-je en entourant sa taille de mes bras.

_ Allons Monsieur, on pourrait nous surprendre.

Son magnifique sourire illumine son visage.

_ Arrête tes gamineries et embrasse-moi, plutôt.

_ À vos ordres, Monsieur.

Et sans se faire plus prier, elle dépose un baiser comme je les aime, à la fois, doux, passionné et rempli de tout notre amour. Je la resserre contre moi afin d'intensifier notre étreinte. Elle passe sa main dans mes cheveux, ce qui accentue encore plus mon envie d'elle et tout en la faisant reculer vers notre chambre, je passe mes mains sous son chemisier. Elle a la peau si douce, son parfum embaume et me fait chavirer à chaque fois que je m'approche d'elle. Ne pouvant résister à l'envie de lui embrasser le cou, tout en remontant jusqu'à son oreille, je lui chuchote :

_ Je t'aime, je t'aime, je t'aime, en soufflant en même temps dans son oreille, ce qui lui déclenche à chaque fois, toute une série de petits frissons.

_ Si tu savais à quel point, je t'aime mon amour, me susurre-t-elle, en prenant mon visage entre ses mains.

Je déboutonne avec impatience son chemisier, elle entoure ma nuque de ses mains, pour finir dans mes cheveux, tout en plongeant son regard dans le mien, quand le téléphone sonne.

Je reconnais tout de suite la sonnerie, car depuis que Orphélia a découvert qu'elle pouvait personnaliser tous ses contacts, j'y ai eu droit moi aussi. Tout en lui souriant malicieusement, je réponds :

C'est Quand On S'aime | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant