Tome 2 - Chapitre 16

1.5K 180 68
                                    

Tristan

C'est quand... Je balance tout au Doc.

_______


🔍| Flash-back |🔎

Quatre ans plus tôt

À ma deuxième visite, la trentenaire m'avait abordé au bar et payé à boire, avant de m'entraîner dans l'autre partie du club, vers le côté privé ; vers une chambre fermée à clés. Après m'avoir proposé de me servir en coke dans sa boîte, je l'avais baisé dans différentes positions et autant de fois qu'elle me l'avait ordonné.

Je n'avais pas pour habitude de me laisser commander, malgré mon jeune âge, mais son ton autoritaire, ses attentes, et ses désirs, à ce moment-là étaient la seule chose qui comptait. Je voulais être à la hauteur de ses attentes, et ne surtout pas la décevoir si je voulais pouvoir revenir.

Cette femme avait de l'expérience, et avait su imposer sa domination, afin de décupler son plaisir en même temps que le mien. En une soirée, j'avais appris tant de choses, que je me sentais tout puissant.

Le feu qui coulait dans mes veines était démentiel, et j'en voulais plus. Ma récompense avait été cette invitation à la soirée masquée, une soirée privée qui devait se dérouler en semaine.

Moi le petit jeunot, j'avais eu et su contenter, une femme avec autant de pouvoir, de savoir faire, et qui était prête à m'en enseigner beaucoup plus encore. J'étais fier de moi en regardant les lettres dorées et rouges qui ornaient ce carton élégant, mais je n'avais pas compris que le piège était en train de se refermer sur moi...

J'étais sorti de la chambre euphorique, jusqu'à ce que j'entende des gémissements provenant d'un petit couloir parallèle à la pièce privée.

C'était la stupeur.

Se tenaient là des hommes avec la braguette ouverte, des femmes pour la plupart dénudées et à genoux, et des couples en train de se procurer du plaisir tout en regardant par cette vitre. Je venais de comprendre, l'utilisation des miroirs qui étaient en fait des vitres sans tain. Je n'avais pas pu les voir alors qu'eux, se rinçaient l'œil sans vergognes. Ils venaient donc d'assister à notre partie de baise, et en plus ils s'étaient donné du plaisir grâce à ma performance.

Curieux, je m'étais avancé vers la vitre, afin de me rendre compte par moi-même, de ce que l'on pouvait y voir. Qu'elle n'avait pas été ma surprise, d'y retrouver ma partenaire du soir, toujours allongée sur les draps de satin noir, mais cette fois-ci, avec une jeune femme qui lui donnait du plaisir avec sa bouche, là où il y a encore cinq minutes, c'était ma queue qui y était encore enfoncée.

Cette vision m'avait contrarié autant qu'elle m'avait excité.

J'étais fasciné par le spectacle, duquel je n'avais pas pu décrocher le regard. L'observation de cette scène, ainsi que ce voyeurisme malsain que je trouvais dégradant, était en train de m'exciter.

Pourtant, j'avais le sentiment écœurant d'avoir servi d'élément de désir pour toutes ces personnes, qui nous avaient regardés, tout comme ces deux femmes l'étaient devenus pour moi.

J'étais perdu entre tous ces sentiments contradictoires.

Alors, quand j'avais senti une main empoigner ma queue bien dressée, par-dessus mon futal, je n'avais même pas réagi. Sous l'effet de la surprise, mais surtout de la drogue que j'avais sniffée plus que de raison, je n'avais rien fait pour stopper cette main qui avait effectué de lents va-et-vient.

C'est Quand On S'aime | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant