Tome 2 - Chapitre 05 - partie 2

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TRISTAN

≈ ≈ ≈ ≈

C'est quand...

L'heure des retrouvailles amoureuses est enfin venue.

≈ ≈ ≈ ≈

J'ouvre rapidement la porte-fenêtre de l'entrée sous le regard d'autres patients surpris par mon intrusion bruyante mais je n'en ai que faire. Je me dirige avec une excitation non dissimulée vers cette pièce de repos. Je prends précipitamment les clés et déverrouille la porte avant de la refermer rapidement derrière moi pour ne pas me faire griller. Je replace la clé dans la serrure vu que cette pièce ne possède pas de verrou.

En me tournant, je peux apercevoir un lit d'une personne en fer forgé, le matelas recouvert simplement de draps blancs et d'un coussin apparemment moelleux. Il ressemble en tout point au mien si ce n'est que mon lit est peint en blanc alors que celui-ci est brut.

Un lavabo, un bac de douche et un petit frigo en bout de vie qui bourdonne son mauvais fonctionnement. Une table basse et un fauteuil fatigué complètent la décoration sommaire de cette pièce.

Le store qui a dû être blanc dans une autre vie est descendu et je m'empresse de tourner la tige pour incliner au maximum les lames tordues afin de ne pas être vues de l'extérieur lorsque j'entends la porte s'ouvrir derrière moi.

Le bruit de la clé qui tourne dans la serrure afin de fermer la porte fait augmenter mon rythme cardiaque. Ça y est elle est là. Ma princesse m'attend.

À l'instant où je vais pour me tourner, Orphélia me stoppe d'une voix profonde :

- Ne bouge pas Tristan.

Je n'ose pas faire le moindre mouvement mais je ne comprends pas ce qui lui prend.

- Place tes mains au-dessus de ta tête à plat contre le mur.

Je fais ce qu'elle me dit en entendant ses talons cliqueter sur le carrelage. Putain, je ne sais pas à quoi elle joue mais je dois dire qu'elle m'excite vachement avec sa voix sensuelle, profonde, et autoritaire...

- Écarte les jambes ! m'indique-t-elle en plaçant son pied entre mes chevilles.

- Princesse ?

- Chut !

J'entends à nouveau le cliquetis des talons. Le bruit s'éloigne de moi. Une fermeture éclair qui coulisse puis le bruissement d'un tissu qui finit au sol. Mon cœur tape fort dans ma poitrine, ma respiration s'accélère et j'ai une envie folle de me retourner quand je sens ses mains se poser sur mon torse.

Je ne l'ai pas entendu revenir vers moi et j'espère que ce n'est pas parce qu'elle a retiré ses talons. Elle est tellement sexy quand elle les garde. Ses jambes ainsi allongées et galbées me font bander à chaque fois.

D'un simple regard vers le bas je suis rassuré quand j'aperçois le bout pointu de sa chaussure. J'arrête de respirer au moment où je perçois ses mains se déplacer le long des boutons de ma chemise, qu'elle s'applique minutieusement à détacher.

- Si tu savais à quel point tu me manques mon amour.

- Tu me manques énormément mon cœur, alors laisse-moi me retourner afin de te le prouver. Je veux pouvoir te toucher, t'embrasser. C'est un vrai supplice...

Je la sens hésiter ne sachant pas si elle doit continuer ce petit jeu ou pas. Si son envie de commander est plus forte que celle de me laisser reprendre les choses en mains. Alors je vais lui faciliter la décision en prononçant juste son prénom. Ma voix est serrée mais j'arrive tout de même à lui dire :

C'est Quand On S'aime | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant