Chapitre IX : Souvenirs (Partie 2)

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Je me réveillais une nouvelle fois dans ma prison de départ. Que m'était-il arrivée ? Ce que je venais de voir était différent d'un rêve, c'était comme si tout ce que je venais de subir était la pure vérité. Mes larmes commencèrent à couler sur mes joues, mes parents, mon frère et ma soeur... Non, il fallait se rendre à l'évidence ! Ils avaient quitté ce monde depuis maintenant plusieurs semaines mais je refusais de les oublier. Soudain, j'entendis une petite respiration saccadée qui venait de derrière cet étrange rideau violet. Je m'approchais du tissu et le soulevais à travers les barreaux malgré le peu de force qui me restait. C'est alors que je vis un jeune garçon qui devait avoir mon âge, il avait des yeux bleus magnifique et des cheveux bleus-gris. Il était vêtu d'une vielle chemise abîmé et je pus distinguer qu'il était lui aussi enfermé. Lorsque son regard blessé se posa sur moi, il fus surpris et recula, se cognant contre le métal de la cage.

" N'ai pas peur, je ne veux pas te faire de mal, dis-je pour le rassurer.

- Qui... Qui es tu ? me demanda-t-il en s'approchant de moi.

- Je m'appelle Emma.

- Moi c'est Ciel, Ciel Phantomhive.

- Enchanté, Ciel."

Je lui tendis ma main pour essayer de le rassurer. Il se mit devant moi et répondit à mon salut. Il me demanda alors :

" Est ce qu'il te font la même chose que moi ?

- Je ne crois pas... Mais ils me font du mal aussi... "

Nous continuâmes de discuter malgré la situation dans laquelle on se trouvait. Je pus distinguer dans les yeux de Ciel de la souffrance. Je ne voulais pas lui demander ce qu'on lui faisait pour éviter qu'il souffre encore plus. Il était silencieux et ne souriait pas mais je savais que mes paroles le réconfortaient. Je n'arrêtais pas de lui répéter que l'on sortirait de cet enfer et que l'on retrouverais une vie normale. Il me souris tristement, il appréciait mon innocence ainsi que mon côté ambitieux.

Les heures et les jours passaient, nous devînmes rapidement amis et à chaque fois que l'on se voyait, c'était pour parler de notre évasion ainsi que de notre futur. Un de nous passait sa main à travers le rideau, signe qui voulait dire que nous avions besoins de discuter. Les minutes s'écoulaient et on arrivait à survivre rien qu'en se parlant malgré la douleur que je subissais avec les sortes de rêves qui revenait me hanter.

Un jour, je décidais alors d'appeler Ciel mais personne ne me répondit et je commençais à avoir peur, je regardais alors à travers les barreaux et je ne le vis pas. Ces ravisseurs lui avaient sûrement fait du mal, je me mis alors à la recherche d'un objet qui m'aiderai à crocheter la serrure pour sortir. Je pensais alors à ma broche qui se trouvait parterre. Je la ramassais malgré le peu de force qui me restait et lui donna la bonne forme pour ensuite l'introduire dans la serrure. J'eus beaucoup de mal à ouvrir la porte puisque je ne voyais rien mais je ne voulais pas abandonner mon meilleur ami. Au bout de quelques minutes la porte grinça et s'ouvrit, je pus facilement regardais autour de moi, la pièce où je me trouvais été dans l'obscurité et il y avait d'autres personnes endormis. Je me dirigeais vers la porte qui était au bout de la pièce et je me mis à chercher la poignée à tâtons à cause du noir qui hantait l'endroit. J'arrivais alors dans un couloir éclairé par un grand lustre, il y avait plusieurs portes qui se dressait devant moi. J'essayais d'ouvrir les portes mais elles étaient verrouillés sauf celle du fond. A l'intérieur, je vis une sorte d'autel sur un signe satanique bleu, il y avait aussi des estrades blanches pour s'assoir comme s'il s'agissait d'un spectacle. A coté de l'autel, il y avait trois cages rouillés dont deux étaient vides. Dans la troisième je reconnu mon ami faible, assis parterre. Je couru le voir pour le faire sortir.

Black Butler, la fille aux papillons (Début réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant