"Ce n'est jamais la fin, lorsque le papillon se bloque dans les fils de son ennemi. En battant des ailes, il chasse l'obscurité et se délivre de sa prison puis il fait tombé l'araignée, l'écrasant parterre."
Tel est la prophétie de la comtesse de Wh...
Je me réveillais soudainement tandis que le soleil montrait ses premiers rayons de lumière. Ma respiration était forte et rapide et j'entendis une voix me dire calmement.
" Vous devriez vous rendormir, Miss, me conseilla Alexandre en me poussant délicatement contre mon oreiller.
- Alexandre... Que s'est-il passé ? demandais-je d'une voix faible.
- Vous avez été gravement blessée par le livre des shinigamis, je vous est retrouvé en sang sur le sol de votre chambre et William a du regarder vos souvenirs pour voir si rien n'a été modifié.
- Et Ciel et Alois ?
- Ne vous en faites pas pour eux, ils sont juste inquiets pour vous, je leur ai donné une chambre et un repas à eux et leurs majordomes.
- Très bien, Merci Alexandre."
Je me rendormis facilement, heureuse de savoir que mes amis allaient bien.
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PDV Alexandre
Je regardais alors ma maitresse se rendormir tandis que je lui changeais ses bandages. Soudain je remarquais que quelque chose en elle avait changé, son âme. Elle était devenue beaucoup plus puissante qu'avant, ce qui me satisfaisais encore plus, peut-être que c'était le fait qu'elle avait dû subir une seconde fois son douloureux passé. Je décidais alors de laisser ma chère âme se reposer tranquillement.
PDV Sebastian
Je me trouvais dans le salon du manoir Whitney en compagnie de Claude Faustus et de son maître qui attendaient des nouvelles de la comtesse et de son état. Mon maître, lui, regardait par la fenêtre de la demeure, son regard fixant les plaines lointaines tandis que son air était grave. Il avait été choqué par les souvenirs d'une vielle amie qui faisait aussi partie de la vie de mon maître. Je décidais donc d'aller à sa rencontre et je lui demandais :
" Est ce que ça va, jeune maître ?
- Oui mais je ne sais pas pourquoi je ne me souvenais plus d'Emma et de cet événement, dit-il, son regard toujours posait sur le paysage matinale.
- Il y a certains moments de notre vie que l'on a envie d'oublier...
- Peut- être mais ce qui me surprends est le fait que nos vies ne sont pas aussi différentes hormis deux choses.
- Lesquelles ?
- Tout d'abord, lorsque nous avons repris plus ou moins une vie normale, elle a recommencé à sourire. La seconde chose est quelle a toujours tenu ses promesses.
- Vous voulez dire comme lorsqu'elle vous a dit qu'elle vous reverrez ?
- Absolument..."
Soudain je vis Elena, la domestique de la comtesse, sortir de la maison. Je demandais à mon maître si je pouvais prendre congé puis je suivis le loup. Elle s'assit sur une des marches du porche, le regard inquiet tandis qu'elle remettait sa robe marron et son tablier blanc. Je me rapprochais doucement mais elle fut plus rapide et me dit sans tourner la tête :
