Chapitre XVII : L'araignée tombe

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L'inquiétude est le seule chose que je ressentais en ce moment, pourtant dans le manoir tout ce passait pour le mieux. Mais l'absence de nouvelle de la part de Ciel et d'Alois, me rendait de plus en plus anxieuse chaque jour. Cela faisait la cinquième lettre que je leur envoyais, mais je n'en recevais aucune en retour. Je faisais les cent pas dans la grande salle à manger baignée par la lumière du matin tandis que mon majordome me regardais tout en me servant mon thé.

" Vous allez finir par vous rendre malade à vous faire autant de soucis, me dit-il en espérant que j'arrête de faire toute la longueur de la pièce d'un pas rapide.

- Ce n'est pas normal... Alois me donne tout le temps des nouvelles et lorsque je m'inquiète, Ciel m'écrit à contrecoeur une lettre pour me rassurer... Mais là rien du tout, lui expliquais-je en m'asseyant à la table.

Je pris ma tasse remplie d'un liquide jaunâtre que je mis à ma bouche tandis que la boisson chaude coulait dans ma gorge. C'est alors qu'en reposant ma tasse, un petit papillon noir se posa sur le bord de la porcelaine, plongeant son nez dans le thé. Mon regard ainsi que celui d'Alexandre se posèrent sur l'insecte et la même idée nous vînmes à l'esprit. Un papillon noir... signifie la mort d'une personne chère.

" Alexandre, je veux que tu ailles voir si Ciel et Alois ce portent bien

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" Alexandre, je veux que tu ailles voir si Ciel et Alois ce portent bien... C'est un ordre ! m'exclamais-je tandis que le signe de mon pacte s'illumina.

- Yes my Lady."

PDV Alexandre :

Je partis de la maison sous l'ordre de ma maîtresse. J'essayais de ressentir la présence des deux autres majordomes, ils se trouvaient tous les deux dans le manoir des Trancy. Je me mit à survoler avec une rapidité inhumaine toutes les forêts qui peuplait les alentours des trois manoirs. C'est alors que je ressentis la présence de quelqu'un, je descendis entre les arbres et me retourna. C'est alors que je vis, cachée, une jeune fille qui essaya de s'enfuir. Je la rattrapais difficilement et la plaquais contre un arbre. Elle devait avoir environ huit ans et ses yeux étaient d'un couleur vert pomme.

" Qui est-tu ? lui demandais-je mon couteau sous sa gorge.

- Les démons sont-ils tous aussi cruels ? dit-elle d'une voix enfantine."

"

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Black Butler, la fille aux papillons (Début réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant