Ce matin, je me levais tranquillement tandis que mon majordome me servit mon petit déjeuner en silence. J'évitais de le regarder dans les yeux puisqu'il adorait m'embêter et me lancer des regards moqueurs. Pour éviter cela, je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, il faisait plutôt beau malgré quelques petits nuages gris souris. Elena m'habilla puis je descendis dans le salon, je vis quelque chose qui me surpris grandement. Alois et Ciel étaient en train de jouer aux échecs ensemble. Ils me regardèrent et me sourirent.
" Bonjour Emma ! dit Ciel avec un grand sourire.
- Euh... Bonjour vous deux, répondit-je perplexe."
C'était la premiere fois que je voyais Ciel sourire ainsi. Je savais qu'ils me cachaient quelque chose, lui et Alois. Je décidais de regarder leur partie, Ciel était nettement en train de gagner, après tout il était très fort aux jeux. Je jetais quelque fois de petits coups d'oeil aux garçons, ils étaient concentrés dans leur partie et ne se préoccupaient pas de ma présence. Je partis donc m'assoir à mon piano et je commençais à jouer un petit morceau. Alexandre qui était dans la pièce s'approcha et me demanda.
" Vous voulez peut-être que je vous donne des cours, Miss ?
- Non, j'en joue juste pour m'entraîner, et puis les vacances ne sont pas faits pour prendre des cours, lui expliquais-je.
- Après tout vous n'en avez pas besoin puisque vous jouez de mieux en mieux et puis... si c'est pour attirer l'attention de vos amis..."
Je m'arrêtais de jouer et lui lança un regards noir tandis que lui me souriait.
" N'importe quoi ! dis-je pour me défendre en reprenant mon morceau."
Alexandre décida de ne plus m'embêter pour éviter que je me vexe et il partit en direction des cuisines. J'essayai de me concentrer sur mon morceau mais je sentais le regard persistant des garçons. La matinée se passa dans la tension tandis que les deux garçons restaient toujours ensemble.
C'était le milieu de l'après-midi et nous étions dans le jardin baigné par la lumière brulante du soleil. J'étais assise sur un banc avec Ciel tandis qu'Alois se tenais à coté d'un fraisier entouré de quelques papillons. Il en attrapa un par une aile puis me dit :
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Black Butler, la fille aux papillons (Début réécriture)
Fanfic"Ce n'est jamais la fin, lorsque le papillon se bloque dans les fils de son ennemi. En battant des ailes, il chasse l'obscurité et se délivre de sa prison puis il fait tombé l'araignée, l'écrasant parterre." Tel est la prophétie de la comtesse de Wh...