"Ce n'est jamais la fin, lorsque le papillon se bloque dans les fils de son ennemi. En battant des ailes, il chasse l'obscurité et se délivre de sa prison puis il fait tombé l'araignée, l'écrasant parterre."
Tel est la prophétie de la comtesse de Wh...
J'étais tranquillement assise dans le salon du manoir. Depuis une heure, j'étais plongé dans de vieux journaux datant d'il y a quelques mois environ. Je faisais des recherches sur les attaques de contrebandiers pour essayer de trouver le coupable dans l'affaire concernant mon entreprise qui avait été arrêté pour un court lapse de temps, enfin je l'espérais. J'étais tellement plongée dans ma lecture que je ne fis pas attention à la sonnette qui tinta. De toute façon, Alexandre allait s'en occuper, après tout c'était son rôle. Je me demandais tout de même qui était l'individu et ne pouvant regarder par la fenêtre - puisque la baie vitrée du salon donnait sur le jardin - je me contentais d'attendre son arrivée. Lorsque la porte s'ouvrit en grand, je détournais le regard de ma lecture pour voir l'arrivant.
" Olé ! Emma ! dit le jeune garçon blond."
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Alois s'approcha de moi pour me saluer avec son grand sourire. Derrière mon fiancé se trouvait son majordome, Claude tandis qu'Alexandre lui lançais de grand regard noir et meurtrier, comme à leur habitude. Je le salua d'un petit "bonjour" et il m'embrassa sur la joue avant de me demander tristement :
- Tu n'es pas heureuse de me voir ?
Je ne supportais son regard triste penchait sur le mien, Alois arrivait à changer d'émotions en une fraction de secondes.
- Bien sûre que non, le rassurais-je, je suis juste débordée de travail depuis hier.
- Ah oui, j'ai appris ce qui s'est passé avec tes affaires, dit-il en reprenant un visage neutre. Mais est ce que c'est vrai ?
- Non absolument pas ! Je ne ferai jamais cela ! J'essaye d'ailleurs de trouver la personne coupable.
- Je vais t'aider alors, je n'aime pas te voir trop sérieuse, tu ne souris pas dans ces moments là.
- Merci beaucoup Alois.
Je retrouvais rapidement ma bonne humeur habituelle et encore grâce au jeune garçon. Je demandais donc à Alexandre de nous servir une tasse de thé dans la salle à manger. Sur ce, il partit accompagné de Claude qu'il ne remarqua pas, peut-être voulait-il servir lui-même une tasse à son maître.
PDV Alexandre
Je pris la vielle porte en bois qui se trouvait dans la cuisine pour descendre dans la cave, chercher une nouvelle boîte de thé étant donné que l'autre était vide. J'allumais la bougie avant de m'introduire dans la salle en prenant les escaliers qui descendait dans une obscurité profonde. La cave poussiéreuse était hanté par les ténèbres, je dus donc m'avancer à tâtons pour trouver les étagères. Je m'avançais doucement mais je fus soudainement arrêté. Mes membres étaient retenus par quelques choses et je ne pouvais plus bouger malgré ma résistance. C'est alors qu'une voix familière sortit de l'obscurité.
" Le papillon s'est bloqué dans la toile d'araignée, à ce que je vois.
- Claude, dis-je en voyant apparaître le visage du démon avec la lueur de sa bougie. Qu'est ce que vous voulez ?
