Mση Véritαble Priηce • Sukσσk

16. Victoire

PDV Jungkook

Je n'en pouvais plus. Cela faisait environ un mois que Taehyung me retenait prisonnier chez lui, dans sa chambre, et s'amusait avec moi des plus horribles façons possibles. Je n'arrivait plus à le cerner, lui avec qui j'avais partagé de si beaux moments auparavant. Il semblait instable, complètement fou. D'un instant à l'autre, il pouvait te mettre une ferme volée et, celui d'après, il te serrait fortement dans ses bras avec affection. Plus le temps avançait, plus je commençais à croire que je ne parviendrais jamais à sortir de cet endroit.

Mes poignets constamment attachés me faisaient continuellement souffrir, mes jambes engourdies à force de rester assis me ralentissaient et, étant bien évidement le nouveau vide-couille permanent de Tae, mon arrière-train me brûlaient douloureusement. Enfermé ici, affaibli en raison du peu de nourriture qu'il me donnait, l'espoir que je portais en mon plan qui consistait de jouer un rôle me quittait dangereusement. Alors que je croyais qu'il me laisserais parfois sans surveillance, ce psychopathe avait placé une caméra de surveillance dans la pièce où je me trouvais. Les seuls moments que je passais en dehors de la salle étaient lorsque je me lavais ou quand j'allais aux toilettes pour vider ma vessie. À part ça, je demeurais toujours au même foutu endroit, avec comme seule occupation les livres de sa mince bibliothèque et le Rubik's Cube qui avait été posé sur l'une de ses plus basses étagères.

Chaque jour se déroulaient exactement comme le précédant; Taehyung et moi déjeunions ensemble, il me nourrissait comme un bébé, je n'avais même pas le droit d'utiliser mes ustensiles moi-même, il partait travailler, puis revenait seulement vers sept heure du soir. Après, on soupait ensemble, mais souvent il ne me donnait pas pas chose, puis il s'occupait de moi comme il le désirait jusqu'à l'heure de se coucher n'arrive. Une routine interminable digne de l'enfer.

Routine, qui, aujourd'hui, se fit interrompre par un évènement anormal.

Tae me proposa de faire une sortie magasinage avec lui. Confus, j'acceptai avec joie et c'est ainsi que l'on se retrouva ensemble, assis dans sa voiture luxueuse. Durant tout le trajet, je me contentai de regarder dehors. Cela faisait si longtemps que la lumière du soleil n'avait touchée ma peau et que mes yeux avait été confrontés à une telle luminosité. Même si mes pupilles me brûlaient légèrement, je profitai ce moment comme l'on profiterait de l'un des plus beaux moments de sa vie.

Dans le magasin, plusieurs vêtements me furent proposés par mon compagnon et je fus obligé de tous les essayer dans une cabine pour le satisfaire. Le laissant dans les rangées de différents t-shirt et pantalons, je me dirigeai vers l'arrière de la boutique, prêt à me changer.

J'allais m'installer dans ma cabine, lorsque, du coin de l'oeil je vis une porte qui semblait mener vers soit, une potentielle sortie, soit vers une arrière-boutique réservée au personnel. Mes yeux cherchèrent Taehyung et je finis par remarquer qu'il semblait totalement absorbé dans son choix de vêtements. Tellement absorbé, qu'il ne paraissait même plus garder un oeil sur moi.

Mes mains se mirent à trembler et devinrent moites. Le moment était parfait pour pouvoir m'enfuir. Il me suffisait simplement de traverser cette porte sans qu'il ne le remarque et le tour était joué.

Avec un stress inégalable, je m'en approchai sur la pointe des pieds, mais tout de même assez rapidement pour ne pas perdre de temps et faire baisser mes chances de m'en sortir. À un certain moment, j'eu peur que l'entrée soit verrouillée, or fort heureusement pour moi, elle ne l'était pas. Quand je fis tourner la poignée, je sentis mon esprit se délivrer.

Puis, rendu de l'autre côté, je couru. Couru à m'en briser les chevilles, mais cela en valait clairement la peine. Je respirais l'air frais de l'extérieur qui fouettait doucement mon visage et mon corps, quant à lui, s'activait de toutes ses forces pour déguerpir le plus loin possible. À aucun moment je ne me retournai pour regarder derrière moi, puisque je savais qu'il ne me suivait pas.