I don't wanna miss a thing ...

Chapitre 15

Hey everybody !!! 

Juste pour vous dire à quel point ça fait du bien de pouvoir vous publier un nouveau chapitre :) Je suis hyper excitée là ^^ Bref ... Si vous vous ne vous souvenez plus trop de l'histoire, je vous conseille de relire les deux derniers chapitres pour vous remettre dans le bain si je puis dire ! 

Pour vous remettre dans le contexte, nous sommes du point de vue d'Aimée, juste après son réveil, c'est à dire 26 jours après son agression. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai galéré à écrire la suite. Pour "m'excuser" d'avoir été aussi lente, je vais vous publier la suite plus tôt que vous ne le penser. Et ce sera un chapitre très spécial. Je n'en dis pas plus. 

Je vous aime et j'ai hâte de lire vos commentaires !!! 

Peace <3

PS : La chanson a rien à voir avec le chapitre ... Je précise surtout à cause de la dénonciation en lien avec les paroles de pumped up kiks. Dîtes-moi si je ne suis pas la seule à être nostalgique parfois :)

Aimée :

Ma famille vient de partir pour me laisser me reposer et surtout pour me faire digérer la nouvelle. Je n'arrive pas à croire que cela fait un mois que j'ai été dans le coma. Et plus encore, que l'on m'ait agressé volontairement. Je vais finir par devenir paranoïaque avec tout ça.

Une dispute dans le couloir me fait lever la tête. La voix de l'infirmier qui s'occupe de moi se fait sans appel. Il demande à son interlocuteur de partir et de laisser la patiente se reposer. Je me demande de qui il s'agit. Surtout lorsque j'aperçois la personne avec qui il parle. Un agent de police. Sans aucun doute possible. Sa plaque brille de mille feux.

Le son de leur voix se rapproche inévitablement de ma seconde résidence ici présente.

- Avec tout le respect que je vous dois, elle a besoin de se reposer. Elle est encore très faible et on ne sait pas encore les conséquences exactes liées à cette agression. Laissez-lui du temps.

J'entends la poignée de la porte grincée et un agent s'introduire dans la pièce sous les protestations du médecin. D'une cinquantaine d'années, ça se voit à son visage émacié et à son air sérieux qu'il n'est pas là pour faire du tourisme. Mais qu'est-ce que je raconte ? Il faut vraiment que je dorme.

- Bonjour, mademoiselle Dutertre. Je suis l'inspecteur Stevens. Je suis désolé de vous importuner maintenant mais j'aurais besoin que vous répondiez à certaines de mes questions concernant votre agression présumée. Je peux commencer ?

Il a déjà un calepin entre ses mains. Et il n'arrête pas de faire des bruits insupportables avec son stylo et le mâchouillement incessant de son chewing-gum. Mais bien sûr que oui. Allez, venez me poser 36 mille questions alors que tout ce que j'ai envie de faire c'est dormir. L'empathie, il connaît ce mot ou c'est trop lui demander ?

Voyant que je ne lui réponds pas, il commence tout de même son interrogatoire.

- Pouvez-vous me dire la dernière chose dont vous vous souvenez de ce soir-là ?

Réticente au début, je le vois toujours penché sur moi dans l'attente d'une réponse.

Le regard dans les vagues, je tente de me replonger au plus récent de tous. C'est assez compliqué. J'ai l'impression que ma tête est en vrac, de ne plus rien savoir. Je ferme les yeux et concentre toute mon énergie pour me ramener à ce fameux soir de novembre.

J'ai froid, il fait sombre par ici. Je vérifie sur mon téléphone et remarque que je n'ai plus de réseau. Mes talons ainsi que mes béquilles claquent sur le carrelage à l'unisson, sans relâche. Mais qu'est-ce que je fais ici ? Je ne reconnais pas les lieux. Et pour cause. Avant aujourd'hui, je ne m'étais jamais aventurée par ici. Seul le sms d'Hannah m'indiquant de la rejoindre dans les sous-sols m'a fait venir dans cet endroit insalubre. Je l'ai reçu alors que j'étais en chemin vers cette réunion à laquelle elle m'avait supplié de venir en me rabâchant le fait que sa directrice artistique était obligée de venir. Alors quand j'ai eu son message, j'ai été un peu surprise. Mais bon, si c'est important, il n'y a aucune raison que je ne vienne pas la voir.