chapitre 2

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PDV Toulaye

Cela fait une semaine que le fils de la patronne est rentré. Depuis que la patronne m'a traité de pute, j'évite son fils au maximum avec l'aide Fatou. Dès que monsieur le fils demande après moi je demande à Fatou de me remplacer. Cela marche temps bien que mal. Si je veux garder mon travail il faudra me tenir à l'écart de monsieur le fils. Ma mère me manque, je l'appelle tous les soirs avant de dormir. Elle me dit qu'elle va bien mais je sais que même si elle n'allait pas bien, elle n'allait rien dire pour ne pas m'inquiéter.

Je regarde l'heure sur l'horloge, il est 09h monsieur le fils doit être sorti de sa chambre pour prendre son petit déjeuner et moi je pourrais faire mon ménage tout tranquillement. Je prends le nécessaire et direction la chambre de monsieur. J'ouvre la porte sans toquer et je mets en marche ma playlist de musique. Je commence mon nettoyage en dépoussiérant les étagères comme d'habitude. Quand passe la chanson despacito de Luis Fonsi et Daddy Yankee(PS:j'adore cette chanson) je laisse tomber mon torchon pour me laisser entraîner par la musique. Je bouge tout doucement comme le dit la chanson et quand je me retourne je tombe sur monsieur le fils une serviette autour de la taille et de l'eau qui dégouline sur son torse et ses abdominaux. Mon Dieu quel chef d'œuvre ! je laisse mes yeux se baladaient sur son corps de rêve, damn je n'ai jamais vu en vrai un homme torse nu, il est premier et c'est comme dans les films ou dans les romans. Il s'approche de moi et je recule jusqu'à être prisonnière entre lui et le mur. Il s'abaisse jusqu'à ma hauteur et retire un des écouteurs pour se le mettre dans l'oreille. Je sens son shampoing et son après rasage. Je me mords la lèvre inférieure tellement il est beau.

Naby : tu es diablement sexy quand tu te mords la lèvre.

Je crois que je vais m'évanouir là, j'ai besoin d'air et vite. Je me décale pour ouvrir les fenêtres. Je sens toujours son regard sur moi.

Moi : désolé monsieur je ne savais pas que vous étiez toujours dans votre chambre.

Naby : j'ai vu ça

Il a dit ça avec un clin d'œil. Il veut ma mort.

Moi : excusez-moi. Quand vous aurez fini de vous habillez vous me le dites, je serais dehors.

Naby : ne bouge surtout pas. Nous devons parler tous les deux.

Moi : euh... non j'attends dehors.

Naby : tu n'as pas intérêt de bouger

Il entre dans la salle de bain pour en ressortir quelques minutes plus tard habiller et la serviette autour du cou.

Naby : alors Toulaye loutax(pourquoi) tu me fuis

Moi : euh... quoi mane(moi)vous fuir

Naby : oui cela fait une semaine que je tu m'évites et quand je te demande tu m'envoies Fatou.

Moi : j'étais occupée

Naby : j'ai entendu ta discussion entre ma mère et toi.

Ce n'était pas une discussion mais bien des menaces qu'elle me faisait la patronne. Et moi tapette la bougouma ame problème (je suis une tapette je ne veux pas de problème). Je préfère éviter de mettre la patronne en rogne.

Moi : euh... vous nous avez entendu

Naby : oui et je m'excuse pour les paroles blessantes de ma mère.

Moi : vous n'avez pas à vous excusez. Si vous le permettez je dois nettoyer votre chambre maintenant.

Naby : je veux que tu me tutoies et je veux aussi apprendre à te connaître.

Moi : me connaître, je ne préfère pas

Naby : vous n'avez pas le choix. Vous ne sortirez pas de la chambre temps que vous ne répondriez pas à mes questions.

RAMATOULAYE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant