Toulaye
Deux mois que je suis avec Souleymane, jamais n'aurais pensé que je resterai aussi longtemps avec lui. Il m'a déjà avoué ses sentiments, j'aurais tant aimé lui rendre son je t'aime mais je n'ai pas pu. Il me dit qu'il comprend que ce n'est pas facile avec tout ce que j'ai vécu d'avouer mes sentiments. J'ai lui tout raconté, du décès de mon père à la maladie de ma mère en passant par mon renvoie et ma phase de déprime. Souley comme j'aime l'appeler est un ange tombé du ciel, malheureusement je n'arrive pas à ressentir de l'amour pour lui, je sens que je tiens à lui mais rien de plus.
Maintenant je travaille pour lui en tant que son assistante, il m'a convaincu d'accepter et finalement je l'ai fait. Dieu sait que le salaire qu'il me paye est largement au-dessus de mes espérances. En deux mois, j'ai économisé assez pour me trouver un petit studio aux parcelles assainies. Je sais que ce n'est pas un quartier huppé mais pour l'instant je me contente du minimum et je n'ai pas à me plaindre. En deux mois il s'en est passé des choses et ce qui m'a le plus marqué est le fait d'avoir revu mes anciennes amies ; anciennes parce que seule Aicha me considère comme une amie, les autres elles ne veulent plus rien à voir avec ma personne. J'ai pris sur moi le jour où elles m'ont humilié devant leurs chers maris et nouveaux amis. Je ne leur en veux pas parce que je sais que l'argent et le succès leur aient montés à la tête. Je me suis rendue compte que les gens peuvent changer en une fraction de seconde. Contrairement à Souley, il est riche certes mais reste humble.
Je devrai me replonger dans mon travail avant que mon boss ne me réprimande même si c'est mon copain, il faut pas que j'abuse. En parlant du loup, le voilà qui sort de son bureau toujours aussi souriant. Il s'approche de moi.
Moi : Souley tu as besoin de moi dis-je une fois qu'il est à ma hauteur.
Lui : oui, peux-tu venir dans mon bureau dit-il en souriant. Je roule des yeux parce qu'il pouvait m'appeler sur le fixe et ne pas se déplacer. Je le suis dans son bureau et une fois la porte refermée ; il me plaque contre celle-ci je hoquète de surprise, il commence par m'embrasser le cou en remontant vers ma mâchoire et enfin il capture mes lèvres. A bout de souffle, il se détache de moi.
Moi : c'est ça que tu appelles avoir besoin de moi dis-je en roulant des yeux.
Lui : j'avais une folle envie de t'embrasser, alors je t'ai fait venir dans mon bureau. Dit-il en me prenant dans ses bras.
Moi : hum... fais-je simplement.
Lui : ma famille organise samedi un diner chez nous et j'aimerai que tu sois présente dit-il en me serrant toujours contre lui.
Un diner avec sa famille, que vont-ils penser de moi ? Je ne suis pas du même milieu social qu'eux et sérieusement je n'ai pas envie de subir une autre humiliation.
Moi : un diner avec ta famille, je ne veux pas déranger dis-je toujours dans ses bras
Lui : tu ne vas pas déranger parce que j'ai déjà prévenu ma mère et toi aussi tu fais partie de ma famille, tu es ma copine alors accepte stp dit-il en m'embrassant le cou. Il s'est que c'est cette zone est mon talon d'Achille et il en profite. Je laisse sortir un gémissement et il éclate de rire, je lui tape le torse et me dégage de ses bras.
Moi : tu essaies de me convaincre avec tes bisous dis-je en fronçant des sourcils.
Lui : moi non jamais j'utiliserai mes bisous sur toi dit-il en élevant les mains en l'air.
Moi : oui c'est ça et tu crois que je vais accepter.
Lui : bien sûr que tu as accepté au vu du petit gémissement que tu as laissé sortir dit-il un sourire en coin.
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RAMATOULAYE [TERMINÉ]
General FictionCruelle a été la vie avec elle en lui arrachant son père et sa mère qui tombe malade peu de temps après ça. Elle est obligée de travailler comme bonne pour payer le traitement de sa mère. Sa vie tournera au cauchemar le jour où il a posé les yeux s...