Quelques jours plus tard.
Toulaye
Je n'arrive toujours pas à croire que dame belle-mère a voulu que je croupissent en prison. Elle me l'avait avoué la première fois mais là quand Naby m'a dit ce qu'il a découvert j'étais choquée de ouf et aucun son n'est sorti de ma bouche depuis lors.
Il existe vraiment des personnes capables à toutes sortes de méchancetés juste par plaisir et c'est le cas de dame belle-mère. Je ne comprendrai jamais cette haine à mon égard.
Aucunes excuses n'est valables pour justifier ses actes. Elle oublie que tout ce qu'on fait dans cette vie on le payera avant sa mort. Elle paye sa méchanceté en perdant son fils car connaissant Naby il ne va pas lui pardonner même si je le lui demandais.
Je crois que j'ai mérité de souffler un peu avec toutes les révélations de mon cher époux et surtout avec le bébé. Je n'ai pas envie de le perdre en me stressant pour ma belle-mère et je pense qu'elle ne le mérite pas.
Moi : Naby qu'est ce que tu comptes faire?
Lui : j'ai déjà déposé plainte et pour l'amour de Dieu Toulaye ne me demande pas de la retirer car je ne le ferai pas. Ma mère mérite d'être arrêter.
Moi: tu es sûre de toi bébé mine. Je ne veux pas que tu le regrettes.
Lui : oui je suis sûre de moi et je ne veux plus en discuter.
Moi : OK.
J'aurai aimé pouvoir faire quelque chose pour lui mais il a déjà pris sa décision et je me dois de la respecter.
Lui :Toulaye prépare toi nous allons au commissariat.
Moi :OK.
Je me relève du lit avant de m'engouffrer dans la salle de bain. L'eau chaude sur ma peau me fait un bien fou et m'aide à desstresser. Je reprends une respiration régulière en espérant que toute cette histoire sera bientôt terminée surtout avec mon bébé qui grandit de jour en jour dans mon petit ventre.
Je coupe l'arrivée d'eau et sors de la douche. Je me sèche rapidement avant d'enfiler des sous-vêtements propre et une robe ample multi-couleurs accompagné de spartiates .
Moi :je suis prête.
Lui :tu ne te maquilles pas.
Moi :non pas le temps.
Nous sortons de la chambre et arrivée sur les escaliers monsieur me porte comme à chaque fois pour descendre. Il a peur que je me casse la figure donc depuis qu'il appris pour ma grossesse il est devenu beaucoup plus surprotecteur.
Il a déjà préparé une chambre au rez de chaussée pour quand je serai au cinquième mois pour que je ne prenne plus les escaliers. J'ai bien essayé de l'en dissuader mais monsieur ne veut rien entendre.
(***)
Nous arrivons devant le commissariat le même que quand on m'a arrêté. Notre avocat est déjà sur place ainsi que le procureur général.
Nous sommes installés dans une grande salle où il y'a moi, Naby, Mme Ndiaye, mon avocat, le procureur, le commissaire Thiam ainsi que le juge Mbaye.Ce dernier me regarde avec insistance en se pensant sa langue sur ses lèvres. Je me pose ma main sur la cuisse de Naby pour le calmer sinon il risque de le massacrer.
Mon avocat prend la parole pour débuter l'entrevue.
Mr Diouf : messieurs et mesdames merci de vous être déplacer un dimanche matin mais ce qui nous amène ici est d'une importance capitale.
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RAMATOULAYE [TERMINÉ]
General FictionCruelle a été la vie avec elle en lui arrachant son père et sa mère qui tombe malade peu de temps après ça. Elle est obligée de travailler comme bonne pour payer le traitement de sa mère. Sa vie tournera au cauchemar le jour où il a posé les yeux s...