Toulaye
Un mois que j'ai trouvé du travail dans un restaurant de la place. Je travaille comme serveuse, je ne me plains pas car la patronne est une femme gentille et adorable avec tout son personnel. Travailler pour elle est un réel plaisir, j'ai même sympathisé avec une collègue Maty et nous habitons ensemble maintenant.je n'ai plus de nouvelles de Souleymane, l'homme que j'ai détruit sans le vouloir, ma vie est tranquille sans problème, les seules fois où il y a un remaniement c'est quand Naby Ndiaye vient me faire la cour encore, encore et toujours. Cet homme est tenace, têtu, borné, la semaine dernière il est venu me voir avec plusieurs dizaines de bouquets de roses et des chocolats. Il m'a dit qu'il n'abandonnera pas tant que je n'accepterai d'être avec lui. Il a même sympathisé avec Maty qui l'appelle partenaire. A cause de Naby je n'ai plus la paix quand je descends car si ce n'est pas Aicha qui m'appelle pour me parler de Naby ; c'est Maty qui s'en charge. D'après elles je devrais lui donner sa chance et me laisser aimer par lui car je mérite un semblant de bonheur. Maty se jette sur moi comme à son habitude, une vrai folle cette fille.
Moi : grandit un peu dis-je en me détachant d'elle.
Elle : non j'aime être insouciant, par contre toi tu es toujours dans la lune, tu penses trop jeune fille dit-elle.
Moi : oui dis plutôt que tu aimes me prendre dans tes bras.
Elle : ce n'est pas tout mais ton don juan est là dit-elle.
Moi : sheu Naby soff na, amoul ben diome dis-je.
Elle : il est juste amoureux et quand on est amoureux; on met sa fierté de côté. Tu devrais lui donner sa chance, pourquoi tu fais la difficile.
Moi : où est-ce qu'il est demandais-je pour couper court la discussion et je sais qu'il ne partira pas avant que j'ai parlé avec lui. Je sors des vestiaires et le trouve en pleine conversation avec Mme Sow ma patronne. Elle a l'air de tenir une discussion agréable avec lui car le connaissant il doit lui faire son éternel numéro de charme.
Moi : bonjour dis-je pour me faire remarquer.
Mme Sow : oh ma petite, ce jeune homme dit être ton fiancé, tu as beaucoup de chance dit-elle. Je n'y crois pas, Naby je vais te tuer.
Moi : ah bon, je ne savais pas que j'étais fiancée moi dis-je à l'attention de Naby qui hausse les épaules.
Mme Sow : je vous laisse les enfants dit-elle en partant. Je fusille Naby du regard.
Lui : mon amour tu m'as manqué.
Moi : qu'est-ce que tu veux demandais-je sèchement.
Lui : quelle question, voyons Toulaye bayil sa khel bii ngay foyé.
Moi : Naby stp arrête de venir me voir, tu me stresse.
Lui : tu sais j'aime quand tu fais ta difficile, c'est excitant dit-il en prenant une voix sensuelle qui me fis frémir. Je tente de réprimer les accélérations de mon organe vital qui doit être défaillant, quel traite mon cœur.
Moi : Naby tu es un emmerdeur de premier classe, pire qu'un obsédé sexuel ou même un psychopathe, tu n'en as pas marre de faire rembarrer à chaque fois. Je veux savoir tu n'as pas un semblant de dignité pour revenir à chaque fois.
Lui : je mets ma fierté de côté parce que je t'aime. Tu es l'unique femme que je veux dans mes bras.
Moi : cela ne risque pas d'arriver même pas dans une autre vie dis-je.
Lui : tu en est sûre dit-il en se rapprochant de moi et instinctivement je me recule.
Moi : reste loin de moi Naby, la prochaine fois tu recevras une injonction d'éloignement pour harcèlement wallaye j'ai juré.
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RAMATOULAYE [TERMINÉ]
General FictionCruelle a été la vie avec elle en lui arrachant son père et sa mère qui tombe malade peu de temps après ça. Elle est obligée de travailler comme bonne pour payer le traitement de sa mère. Sa vie tournera au cauchemar le jour où il a posé les yeux s...