Chapitre 7

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Souley

Ah Rama, ma Rama, je l'aime tellement que j'ai peur que cet amour ne soit destructrice pour moi. Rama est une femme très belle, elle ne se rend pas compte de sa beauté. J'avoue que le jour où je lui ai avoué mes sentiments et qu'elle est restée muette, j'en ai pris un coup. Tout le monde sait que ce n'est pas facile pour un homme d'avouer ses sentiments et d'autant plus si c'est dans mon cas la plupart des femmes sont avec moi que pour l'argent et le statut social auquel elles auront droit. Mais Rama est différente, elle m'a avoué avoir perdu ses parents et qu'elle a perdu son travail injustement par la faute de Mme Ndiaye. Seul dieu sait que je ne la porte pas dans mon cœur, son fils également. Nous avons eu un petit différent quand nous étions étudiant et depuis lors c'est Israël-Palestine entre nous. J'avoue que je lui ai piqué sa copine mais elle ne l'aimait pas.

J'ai bien vu les regards beaucoup trop appuyés qu'il lançait à Rama au diner et après les révélations de ma chérie je comprends un peu mieux la situation. Je ferai tout pour ne pas perdre Rama car je sais qu'elle ne ressent pas de l'amour pour moi mais je ferai tout pour changer la donne. Notre relation évolue petit à petit mais surement, elle est le genre de personne à se méfier de tout le monde et pense toujours qu'elle sera malheureuse tout le temps.

Aujourd'hui j'ai une réunion importante au cabinet Ndiaye-archi et déco, j'avoue que je ne suis pas chaud pour cette réunion mais je n'ai pas d'autre choix que d'amener Rama avec moi. J'ai besoin d'elle pour prendre note car moi seul je ne pourrais pas assurer la présentation et la prise de note. Je sors de mon bureau pour la prévenir, je la trouve tête baissée sur son PC et lunettes au visage, une vrai intello et sexy en plus. Je souris comme un idiot.

Moi : Rama, veux-tu bien m'accompagner ma réunion dis-je

Elle : oui, la réunion est pour quand

Moi : dans pas longtemps, prend un calepin et on y va dis-je en lui emboitant le pas

Elle : mounoko télla wakh (tu ne pouvais pas me le dire plus tôt) fait-elle remarquer. Je lui fais non de la tête et elle relève ses beaux yeux au plafond comme elle sait si bien le faire.

Moi : fais vite waye avant que les portes de l'ascenseur ne se referment dis-je. Elle presse le pas et s'engouffre dans l'engin, je ris doucement parce qu'elle n'arrête pas de me jeter des regards noirs.

Elle : tu ferais mieux de rigoler une bonne fois pour toute avant que je m'énerve davantage dit-elle

Moi : tu sais que tu es sublime quand tu t'énerves ma biche dis-je en m'approchant d'elle. Je la tiens par la taille et me penche vers ses lèvres que j'effleure avant de me repositionner correctement. Elle a l'air d'être frustrer et c'est bien pour moi, quand je dis qu'elle ne tardera pas à tomber sous mon charme, opération séduction lancée, tous les coups sont permis pour la faire mienne.

Nous arrivons devant le cabinet des Ndiaye, je dois avouer que leur cabinet est réputé dans leur domaine mais ce qui le dirige sont de vrais connards. Une fois à l'intérieur, la réceptionniste nous fait entrer dans une salle de réunion en attendant que les autres actionnaires daignent se présenter. Je remarque enfin que ma chérie boude depuis l'épisode de l'ascenseur.

Moi : Rama l'appelais-je, rien, encore un autre coup de vent. Je ris doucement, je décide d'aller à sa hauteur ; je fléchie un genou. Je prends sa main dans la mienne et elle me regarde enfin.

Moi : chérie qu'est qui se passe dis-je d'une voix calme

Elle : rien dit-elle, je ne suis pas convaincu. La porte s'ouvre sur les Ndiaye et je me relève pour reprendre ma place. Après les bonjours, la réunion débute dans une atmosphère assez pesante. Je vais vraiment casser la gueule à Naby s'il n'arrête pas de lorgner ma copine sans gêne. Heureusement que je mets fin à cette présentation après une heure, comme toujours j'ai été excellent. Je finis de faire le point et je demande à Rama de me suivre, il est l'heure pour nous de rentrer. Une fois dans ma voiture, je décide de me faire pardonner parce que je sais qu'elle a mal pris le coup de l'ascenseur.

RAMATOULAYE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant