Chapitre 8

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Souley

J'ai décidé d'aller rendre visite à Rama, je sais que je fais trop fleur bleu mais quand on est amoureux, on est amoureux. Depuis maintenant une semaine, Rama est comme qui dirai distante et évite même mes baisers. J'ai besoin que l'on s'explique, je ne supporte plus cette situation, je l'aime tellement que rester loin d'elle m'aie devenu impossible. Une fois devant chez elle, je m'apprête à toquer à la porte quand la porte s'ouvre sur Rama en présence de Naby. Wait Naby, que fabrique ce connard chez ma copine et Rama qui m'a l'air effrayé ; oh elle a de quoi l'être parce que je suis grave énervé. Sans lui laisser le temps de s'expliquer j'entre et je fou une patate à cet imbécile, depuis le temps que je voulais me le faire, il me rend mon coup de poing et Rama vient se mettre en nous.

Moi : Naby que fiche-tu chez ma copine dis-je.

Lui : bonjour Souley dit-il en souriant je m'apprête à lui sauter dessus quand Rama demande à l'autre d'aller s'assoir sur le sofa, je me tourne vers elle en faisant les gros yeux.

Moi : que fais-tu chez ma Rama dis-je encore une fois.

Lui : j'étais venu pour discuter tout simplement avec elle dit-il en jetant un coup d'œil à Rama qui ne dit rien.

Moi : Rama que fais cet homme chez toi dis-je le plus calmement possible en me tournant vers elle.

Elle : bonjour Souley comment tu vas parce que moi je vais super bien dit-elle, elle se fou de moi.

Moi : Rama je t'ai posé une question, je n'ai pas besoin de savoir comment tu vas fais-je remarquer.

Elle : calme-toi Souley ou tu sors de chez moi dit-elle en ouvrant la porte et l'autre-là qui rigole juste pour me narguer.

Moi : vous vous foutez de ma gueule visiblement dis-je en sortant de cet appartement. Je suis en colère, Rama se fiche de moi ; elle sait que je l'aime comme un fou et elle se joue de moi. Elle pense peut-être que le fait de l'aimer lui permet de se jouer de moi et de mes sentiments. Je roule en dépassant la limitation de vitesse mais je m'en fou, voir ma Rama avec un autre homme me fait tellement de mal, j'ai besoin d'adrénaline pour oublier cette foutue journée.

Toulaye

Souley vient de quitter mon appartement en colère, je le comprends mais il n'avait pas le droit de se comporter comme il l'a fait. Je comprends qu'il veuille avoir une explication ; il aurait pu se calmer et me demander posément ce qu'il en était mais non il a en fait qu'à sa tête. S'il pense que je vais courir derrière lui c'est mal me connaître mane douma daw si guinaw ken lolou lou lerr waye (ça s'est claire). J'ai même oublié que l'autre était toujours là, il ferait mieux de déguerpir avant que je ne pète un plomb.

Moi : Naby dégage de chez moi maintenant dis-je en ouvrant la porte.

Lui : tu es devenue très féroce ma Toulaye, j'aime cette facette de ta personnalité et je me ferai un plaisir de te dompter ma petite louve dit-il en se levant. Je ne réponds pas, j'attends patiemment qu'il sort pour refermer la porte.

Lui : dit à ton mec que la guerre est déclarée et que bientôt tu seras mienne et pour toujours dit-il en sortant. Je claque la porte, putain de merde, ils m'énervent tous les deux, Souley avec sa jalousie et Naby qui prend de la confiance ; ils ont réussi à gâcher ma journée. On sonne encore et wallay si c'est l'un d'entre eux, il recevra ma gifle en pleine face, j'ouvre la porte et c'est Aicha, heureusement.

Moi : salue, entre dis-je en lui ouvrant la porte

Elle : salue, dit c'était qui le jeune homme que j'ai croisé dans les escaliers dit-elle en s'asseyant sur le canapé. Je crois savoir de qui elle veut parler.

RAMATOULAYE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant