Précédemment dans 015&016 :"La journée s'était écoulée doucement, tranquillement et sans accro.
C'était bien trop tranquille, je le savais.
Mais ma rédaction de français m'occupait trop pour que je ne comprenne pourquoi.Une heure plus tard je m'étirai, lassée et ne rêvant que de dormir.
"Rahh..." ma rédaction était finie mais je n'avais pas mangé. Et je détestais cuisiner avant de me coucher. Allumer le gaz avant de me coucher m'agaçais, car à cette heure je pouvais l'oublier ou le brûler par inattention ou bien encore. Le repas du soir n'était pas mon préféré.
"Bon, je me levais. Quand fait s'y coller, faut s'y coller."
J'entrai dans la cuisine et mis en fond les infos. Je m'affairai à couper les légumes mais mon esprit n'y était pas. Je pensais à autre chose. Je pensais à pourquoi tout était si calme, je ne saisissais pas. Je versai mes légumes dans un bol et en fit cuire d'autres.
Je rajoutais ceux-ci dans mon bol et assaisonnait. Je saisis la poêle et m'apprêtais à la mettre dans le lavabo quand le vibreur de mon téléphone me fit sursauter et qu'un peu d'huile tomba sur mon avant-bras.
"Merde !" Je passais immédiatement mon bras sous l'eau froide et attrapai un torchon dans lequel j'enroulai mon bras. Une fois dans la salle de bain, j'attrapais les bandages et la pommade cicatrisante. J'appliquai celle-ci délicatement sur mon bras, et déroulai le bandage. Un coup de sparadrap et le tour était joué. Je retournais dans le salon et saisi mon bol de légumes. J'éteignis au passage le gaz et regardai qui était la cause de ma brûlure. Le seul souci était qu'il ny' avait aucune notification. Je regardais si mon téléphone ne s'était pas mis en mode vibreur. Non plus. J'ouvrais mon téléphone et tombais sur la page de conversation avec Killian.
Étrange... J'étais sure de l'avoir effacé dimanche.
Et là je saisis. Je compris que la peur m'étais inutile et que je devais me montrer plus maligne.
Je tapais un mot, deux lettres et éteignis mon téléphone."Ok"
Mardi matin :
Jamais je n'aurais cru que le son d'un réveil aurait pu à la fois me réveiller mais aussi réveiller la brûlure de mon avant-bras.
Certes une douleur supportable mais assez lancinante pour m'en préoccuper.
Je me levai donc, saisi mon téléphone et appuyai sur le bouton salvateur, qui stoppa net la sonnerie. Je lâchais un soupir de soulagement et parti dans la salle de bain avec un ensemble de sous-vêtements. Je me glissais sous la douche et retirais précautionneusement mon bandage. La trace laissée par la brûlure était rouge violacée.
Tant que je n'ai pas de cloques...
Je fis couler de l'eau froide sur ma main et la passai doucement sur mon bras, m'arrachant une grimace de douleur.Je sortis 5 minutes plus tard de la douche et me drapais d'une serviette.
Une sonnerie retentit dans la pièce. Encore une des mes stupides alarmes, prouvant encore une fois que j'étais en retard. Je pestai et me mis à cherche mon téléphone. En vain.
Je haussais les épaules et enfilai mes sous-vêtements suivis d'un boyfriend et d'un t-shirt à l'effigie de mon groupe préféré de rock.
L'alarme toujours activée, faisait office de bruit de fond. Je regardai autour de moi et le vis enfin, dans ma panière à sous-vêtements.
Comme d'habitude en fait.Étant vraiment en retard je ne pris pas le temps d'un petit-déjeuner et partie sacoche et clés en main.
Dehors j'enfilai mes écouteurs et parti vers la boulangerie.
Je jetai un coup d'œil nerveux à la montre et lançais une playlist.
Je pris mon petit-déjeuner sur le chemin ayant évidemment, ratée le bus d'une minute.
En tournant à l'angle du lycée, j'aperçus Rose, tapant d'un pied, l'air agacée et jetant des regards furieux à tout ceux qui la regardait.
Quand elle m'aperçus, je sentis déjà le savon qu'elle allait me passer. Mais avant qu'un mot ne sorte de sa bouche, la sonnerie de 8 heures retentit.
Finalement toutes les sonneries ne sont pas si agaçantes.
Je tentais un sourire désolée et nous nous rendions en cours de mathématiques.
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015&016
Teen Fiction"Tu es et restera la seule personne à qui je pourrais laisser le sort de ma vie entre ses mains." Vanessa et Monica étaient meilleures amies. Jusqu'à cette nuit de Mai où Monica a subitement disparu sans laisser de traces. Deux ans plus tard, alors...