[ Des bisous à mon chou qui est malade, elle se reconnaîtra.
Et des bisous à ma Renarde follement Licornesque qui a compté les secondes qui la séparaient de ce chapitre...]Précédemment dans 015&016 :
" Je m'arrêtai devant la porte d'entrée de l'immeuble et sortit mes clés. Tandis que je m'apprêtais à ouvrir la porte, Vanessa m'interpella une nouvelle fois :
"-Monica ?
- Oui ?
- J'ai une dernière question pour toi. Je me retournai.
- Je t'écoutes.
- Ce baiser que nous avons échangé, en valait-il la peine ? Je lâchai mes clés de stupeur et me dépêchai de les ramasser en bafouillant :
-Ce... ce baiser... euh... J'étais complètement déstabilisée.
- Oui.
- Vanessa... Commençais-je.
-Sois honnête Monica.
- Tu sais... Si notre relation avait été autre qu'amicale...
- Donc ça veut dire non. Je pus sentir au ton de sa voix qu'elle était frustrée. Je baissais alors la tête et me contentais de fixer mes pieds. Je veux l'entre de ta bouche.
- Vanessa...
- Dis-le. Je soupirais et dit presque en un murmure :
- Non. Un long silence régna.
- Pour moi, il en valait la peine. Quand je relevai la tête, Vanessa avait disparue."Pdv Vanessa :
28 octobre.
Je tapai le numéro sur le clavier de mon téléphone et activai le haut-parleur :
" Vous avez un nouveau message "
Je tapaisur la touche deux."Salut. Comme tu répondais pas à mes messages, j'ai essayé de t'appeler mais comme je m'en doutais, je vais devoir parler à ton répondeur... Je sais que tu veux plus me parler, même si je comprends pas vraiment pourquoi... Donc je tenais juste à te dire qu'on organise une soirée pour Halloween sur la plage avec un peu tous ceux qui veulent du Lycée et... J'espère que tu viendras. Un blanc s'installa. Je supposais alors que le message était fini, mais au moment où je m'apprêtais à raccrocher, sa voix reprit. En fait, je comprends pourquoi tu ne veux plus me parler. Je t'ai déçu, une fois de plus. Elle soupira. Je sais pas quoi faire pour qu'on puisse retrouver ce qu'on avait avant... Juste, viens pour Halloween. S'il te plaît." Le son désagréable d'un téléphone que l'on raccroche résonna, me laissant la proie du silence. Frustrée, je lançai mon téléphone sur mon lit et attrapai ma guitare. Je m'assis sur le tapis qui se trouvait au pied de mon lit, pris ma guitare en main et commençai à grater quelques accords au hasard. Un quart d'heure plus tard, je fredonnais un air qui m'était complètement inconnu. La musique me permettait de m'évader et m'occupait l'esprit. Je me sentais alors transportée, libre et tous mes soucis s'envolaient. Comme si mon esprit quittait mon corps, ma chambre d'adolescente et s'élevait vers un ailleurs. Un ailleurs neutre, où tout n'est que simplicité et paix.
Au bout d'une petite heure, la voix chaleureuse de ma mère me sortit de ma bulle :"- Chérie ? Je relevai la tête et fit un doux sourire.
- Oui ?
- Marco propose une balade en campagne, ça te fait envie ?
- Oui, volontiers ! Je fais un sac rapide et c'est bon pour moi.
- Parfait. Je le préviens." J'hochais la tête et ma mère s'en retourna. Je me relevai, reposai ma guitare sur un pouf et attrapai un sac. Je le fixais et me ravisai. Je pris mon appareil photo, laissai mon téléphone dans ma chambre et descendis enfiler une paire de chaussures montantes. Une fois mon coupe-vent enfilé, une écharpe et mon appareil autour du coup, j'attendis ma mère. La sonnette retentit et ma mère apparut au bout du couloir :
"Ouvre, c'est sûrement Marco."
J'acquiescer et ouvrit. Hélas mon sourire disparu en voyant ma personne en face de moi. Il ne s'agissait pas de Marco, loin de là. Il s'agissait d'un tout autre genre de personne :
"- Bonjour mademoiselle.
- Bonjour.
- Est-ce que Karina Khmer vit bien ici ?
- Oui, je suis sa fille Vanessa.
- Enchanté mademoiselle, je suis l'agent Rogers. J'aimerais parler à ta mère. Mes muscles se tendirent.
- À quel sujet ? L'agent de police hésita un instant.
- Au sujet de Jean-Paul Khmer, ton père. J'ouvrais la porte et dit :
- Dans ce cas, suivez moi monsieur l'agent. Ma mère est dans la cuisine.
- Merci." L'agent entra dans le couloir et attendit que je ferme la porte avant de me suivre dans la cuisine.
" Maman, elle se retourna et je vis à son expression qu'elle ne s'attendait pas à voir un agent de police dans notre maison. Je te présente l'agent Rogers. Il aimerait nous parler au sujet de papa." L'agent se retourna vers moi et ouvra la bouche pour objecter mais je le coupais :
"- J'en ai pour un instant, le temps de prévenir un ami.
- Merci chérie." Je ne répondis rien et montais chercher mon téléphone. J'en profitai pour retirer mon écharpe et reposer mon appareil puis composai le numéro de Marco. Il décrocha au bout de la troisième sonnerie :
"- Je suis désolé Vanessa, je suis en retard. J'étais coincé à cause d'un accident. Une voiture qui a foncé dans une vitrine afin d'éviter un passant. La voie était complètement bloquée et...
- Marco, je le coupais. On ne va pas pouvoir sortir.
- Comment ça ? Ta mère a un problème ? Dans ce cas, je viens au plus vite !
- Non Marco, ce n'est absolument pas ça.
- Alors dis-moi ce que c'est !
- Un agent de police est à la maison Marco.
- Un... quoi ?!
- Il est venu parler de mon
père. Il vaudrait mieux que tu viennes une fois l'agent parti, je ne veux pas que tu ai des ennuis.
- Bon... Si tu le dis... Il ne semblait pas très convaincu.
- Je t'envoie un message dès qu'il est parti, d'accord ? Il marmonna quelque chose et répondit :
- Mouais, ça marche...
- À tout à l'heure Marco." Et je raccrochai. Je redescendis cette fois avec mon téléphone et entrais dans le salon où l'agent Et ma mère s'étaient installés pour parler. Ma mère me fit signe de m'assoir avec elle dans le canapé.
"- Maintenant que vous êtes là toutes les deux, je vais vous expliquer ma venue. Ma mère ne disait mais je voyais à son expression qu'elle était inquiète. Je pris sa main et la serrai.
- Nous vous écoutons monsieur l'agent. Il me fit ce que je pris pour un sourire et continua :
- Comme vous le savez, monsieur Khmer, il me regarda, votre père, a été arrêté et incarcéré pour blanchissement d'argent. La main de ma mère serra la mienne un peu plus fort. Nous avons récemment découvert que votre père avait une raison plus que valable aux yeux de l'homme mais pas aux yeux de la loi. Ma mère ouvrit la bouche d'étonnement et se ravisa, la refermant. Mais, l'agent leva sa main, il y a bien eu un blanchissement d'argent. De plus, il marqua une pause, nous avons trouvé où allait l'argent. Cette fois-ci, c'était moi qui me crispait. Voyez-vous madame, l'argent que votre mari...
- Ex-mari, le coupa ma mère. Nous sommes divorcés.
- Bien sûr. Donc, l'argent que ex-mari a volé ainsi qu'une somme envoyée tous les mois que nous n'arrivons pas à tracer est versée sur un compte en banque. Avant que je n'aille plus loin, il y a deux questions que j'aimerais vous poser et vous allez devoir y répondre le plus honnêtement possible. Ma mère hocha la tête.
Bien. Madame, mademoiselle, connaissez-vous un garçon du nom de Killian Jones ?
-Oui. Nous répondîmes en même temps. J'incitais ma mère à continuer :
- Vanessa et Killian étaient dans la même classe en quatrième et aujourd'hui, ils sont dans le même lycée. L'agent se tourna vers moi :
- Est-ce vrai mademoiselle ?
- Oui.
- Et fréquentez vous encore ce garçon ?
- Je ne l'ai jamais fréquenté monsieur. Il s'agissait quand nous étions encore au collège du petit-copain d'une amie. Je ne l'ai revu qu'une fois, le mois dernier.
- Était-ce le hasard mademoiselle ?
- Oui. Je sortais d'un restaurant quand je l'ai croisé.
- Et avez-vous parlé ? Je me remémorais des paroles glaçantes au sujet de mon père. Notre père.
- Non monsieur. J'ai esquivé la conversation et je suis rentrée chez moi.
- Bien. Maintenant madame, j'ai besoin de toute votre concentration.
- Je vous écoute monsieur.
- Saviez-vous qu'à l'époque où votre mari et vous étiez encore mariés, il avait un autre enfant vivant avec sa mère dans une autre ville ?
Ma mère cessa de bouger et serra aussi fort que possible ma main. Un larme coula au coin de son oeil droit et elle murmura :
- Non... Je l'ignorais...
- Je suis navré de vous l'apprendre. Il s'avère que cet enfant est...
- Qui ? Demanda ma mère.
- Killian lui-même madame. Un silence de mort régna un court moment avant que l'agent ne reprenne :
- Il s'avère que Killian est le fils de monsieur Khmer et d'une autre femme. L'argent que votre ex-mari a détourné lui était destiné sur un compte en banque. Nous avons aussi remarqué une somme de 450€ versée tous les mois sur ce même compte. Je suppose que vous n'étiez au courant pour aucune de ces transactions...
- Non, je ne l'étais pas.
- Bien. Il était de mon devoir de vous tenir au courant des avancées de son dossier.
- Comment ça des avancées ?
- Et bien, votre ex-mari devrait sortir de prison pour la fin de l'année... Ma mère porta la main à sa bouche. Ses yeux étaient remplis de larmes. Mais comme vous l'avez demandé, il n'aura aucun droit de visite ni sur vous, ni sur votre fille. So c'est toujours ce que vous voulez...
- Oui, le coupais-je. Il nous a déjà assez trahi comme ça. Ma mère et moi essayons de refaire notre vie sans lui. Hors de question qu'il réapparaisse comme une fleur.
- Bien sûr. Il regarda sa montre et se leva du fauteuil. Sur ce, je vais devoir y aller. Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions et encore désolé du dérangement. Je me levai à mon tour, laissant ma mère.
- Il n'y a pas de problème monsieur l'agent. Par ici je vous prie. Je joignais mes mots en désignant de la main le couloir.
- Merci." J'ouvris la porte de l'entrée et l'agent sorti.
"- Bonne fin de journée mademoiselle.
- Vous de même monsieur l'agent." Et il s'en alla comme il était venu.
Tandis que je m'apprêtais à fermer la porte, une voix masculine résonna :
"- Vanessa ! Je vis Marco approcher à grands pas.
- Marco, mais qu'est-ce tu fais là ? Je m'apprêtais à t'appeler...
- Je suis resté dans le quartier Et j'ai fini par me garer à côté. Tout va bien ? Je fixais les chaussures.
- Plus ou moins. Je le fis entrer. Viens, maman est dans le salon, je pense qu'elle va avoir besoin de toi. Laisse-lui juste le temps d'assimiler les nouvelles avant qu'elle ne parle.
- De quoi est-ce que tu parles ?
- Tu verras Marco, tu verras..." Je me déchaussais et dis simplement :
"- Je serais dans ma chambre si vous avez besoin de quoi que ce soit.
- D'accord." Je me dirigeai vers les escaliers quand Marco attrapa mon poignet. Il me retourna et me serra dans ses bras.
"- Merci Vanessa. Vraiment.
- Pas de quoi." Il défit notre étreinte et me laissa retourner dans ma chambre.
Assise sur mon lit, je fixais mon téléphone tour en repensant aux événements qui venaient d'avoir lieu.L'agent m'avait-il cru ? Et comment maman allait-elle gérer ça ?
Je me faisais beaucoup de souci pour ma mère. De plus, la sortie imminente de mon père ne me rassurai pas.Et moi, comment allait-je gérer tout ça ?
Je n'en savais encore rien.
Alors dans un élan de courage passager, je saisi mon téléphone, appuyai sur le contact de Monica et écrivait une brève réponse :Très bien, je viendrais pour Halloween.
D'ici là, ne disparais pas.
Et laisse moi du temps.Je contemplais un instant ce que j'avais écris et après un breve hésitation, j'appuyais sur la touche envoyer.
Il fallait bien que je fasse face à les problèmes un jour...
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Salut tout le monde !
Je vous ai pas trop manqué ?Me revoilà avec un nouveau chapitre et des révélations.
Certes, plus pour Karina que pour vous, mais bon...En parlant de ça, je vais lancer mes petites questions habituelles :
Déjà, ce chapitre bof ou top ?
Le petit message de Monica, ce "ce qu'on avait avant" qu'est-ce que ce peut être d'après vous ?
La musique est importante aux yeux de Vanessa, elle lui permet de s'évader loin de ses problèmes. Et vous ?
Qu'est-ce qui vous fait ressentir cette impression ?La balade, je suis sûre que vous vous y attendiez. Mais l'agent...
Toute cette petite histoire a bien remuée la mère de Karina...
Qui pensait qu'elle était au courant depuis le debut ?
Qui au contraire la pensait innocente ?Et enfin, notre Vanessa qui une fois de plus va chercher des réponses, est-ce de mauvaise augure ?
Le prochain chapitre sera du point de vue de Monica.
Qu'attendez-vous ?N'oubliez pas de voter !
G_🦄
VOUS LISEZ
015&016
Ficção Adolescente"Tu es et restera la seule personne à qui je pourrais laisser le sort de ma vie entre ses mains." Vanessa et Monica étaient meilleures amies. Jusqu'à cette nuit de Mai où Monica a subitement disparu sans laisser de traces. Deux ans plus tard, alors...