015&016

Chapitre 17_ M&R

[ Coucou ! Juste une petite précision, le passage en gras et en italique est un rêve, enfin, vous verrez ça plus bas...]
Précédemment dans 015&16 :

" Ma bonne humeur fut hélas de courte durée.
Je repensais à tout ce que Killian m'avait dit.

Et si ma mère savait ?
Et si elle savait depuis le début ?

Je la regardais attentivement. Elle était si préoccupée par les étiquettes que son regard ne les quitta pas une seule fois et donc, ne croisa pas le mien.

Pas aujourd'hui Vanessa... Ne ruine pas tout.

Je me levai et sorti, sans un mot.
Assise sous le porche, je fixais le ciel rougeoyant de fin de soirée.

Je ne sais pas combien de temps je restai là, sans rien dire, à attendre mais je ne rentrai qu'une fois que des frissons me parcoururent.

Était-ce le froid ?
Ou cet étrange sentiment que tout allait basculer..."

Pdv Monica :

Vendredi 22 octobre :

Une minute.

Voilà ce qui me séparait de deux semaines de vacances bien méritées.

Assis, nous attendions impatients, la sonnerie.

30 secondes.

Même la professeure d'espagnol s'était arrêtée de parler, comme si elle aussi, attendait ce son aussi délivreur que strident.

10 secondes.

Nous étions tous prêts à bondir hors de la salle.

Je me tournai vers Rose et lui sourit. Elle saisit ma main sous la table et me sourit à son tour.

Au moment où la sonnerie retentit, tout l'air emmagasiné dans mes poumons sortit en un soupir de bonheur.

Main dans la main, nous nous précipitions dans hors de la classe, tentions de traverser cette masse d'élèves à la fois dense et pressée pour enfin passer le portail, sourire aux lèvres.

Une fois dans la rue, je me retournai vers Rose, qui encore heureux, ne m'avait pas lâché une seule seconde.

La seconde d'après, nous nous jetions dans les bras de l'une de l'autre en éclatant de rire.

"- Enfin ! s'exclama t-elle, les mains sur les hanches.

- Tu l'as dit ! M'exclamai-je à mon tour. Tu viens toujours dormir à l'appart ce soir ?

- Et comment que je viens ! Tu vas devoir me supporter toute la nuit ! Je levais les yeux au ciel et répliquais :

- Je te supporte déjà toute la journée. Une nuit de plus ne devrait pas être bien difficile... Elle me mit une tape sur le bras. Aïe ! Ça fait mal ça ! En plus tu sais que...

- Que tu marques très vite, je sais, je sais. Mais à qui la faute si tu m'as dans la peau ? Je souris. Elle avait bien raison, je l'avais complètement dans la peau. Elle était comme ma deuxième sœur.

- C'est vrai. Qui est l'abruti qui a eu cette idée ? Je ris et Rose rougit. C'est pas tout ça mais tu dois rentrer chez toi pour préparer ton sac de survie ! Ses yeux s'arrondirent.

- Un sac de survie ? C'est comme ça que tu le vois ?
Je haussais des épaules.

-Bah ouais. Elle rit et m'embrassa sur la joue.