Chapitre 25_ M

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Précédemment dans 015&016 :

"Je ne pus m'empêcher de repenser à Vanessa.

J'avais beau me dire qu'elle me recontactera, je savais bien que c'était faux.
J'avais surtout peur qu'elle ait fait comme moi.
Qu'elle ait fui.
Parce que si elle l'avait fait, je ne reverrait plus.
Jamais.

Je secouai la tête, chassant mes idées noires et partis m'allonger sur mon lit.

Je m'endormis et peu à peu, sans m'en rendre compte, mon cerveau s'habitua à l'idée qu'une jolie blonde aux yeux bleus avait bel et bien quitté ma vie..."

Pdv Monica :

Jeudi 28 Décembre :

Un doigt sur la sonnette, j'hésitais.
Finalement, avec la dernière once de courage qu'il me restait, j'appuyais.
"Driiing !"
Je reculais d'un pas et tripotais nerveusement mes bracelets.
Alors que je m'apprêtais à faire demi-tour, la porte s'ouvrit et une voix chaleureuse que je ne connaissais que trop bien m'appela :
" - Monica, c'est bien toi ? Je me tournai et tentai bien que crispée, un sourire.
- Karina, c'est bien moi."
Elle s'approcha et me prit dans ses bras. Le geste était si spontané que j'eu du mal à réaliser ce qui arrivait ni comment réagir. Au bout de quelques secondes, je plaçai à mon tour mes mains dans son dos et la serrai. Elle se recula et me regarda :
"- Je suis tellement contente de te voir, cela faisait longtemps.
- Que veux-tu ? Je me voyais mal rester seule chez moi. Surtout en un jour comme aujourd'hui... Ses yeux se mirent à briller et elle hocha la tête.
- Bien sûr. Entre, je t'en prie." Elle se recula et me laissa entrer. Je la suivis dans le salon et déposai ma veste et mon sac sur une des chaises de la table centrale. Elle s'assit dans un fauteuil et m'invita à en faire de même. Face à face l'une à l'autre, nous restâmes ainsi sans rien dire. Aucune de nous deux n'osait aborder le sujet. Des pas retentirent et l'espace d'un instant, je me mis à espérer qu'une blonde débarque dans le salon.
Une fois de plus, je me trompais.
Une voix masculine retentit depuis le couloir :
"- Chérie, est-ce que tu veux toujours sortir ce soir ? Je comprendrais si tu ne veux plus sortir... Les pas ralentirent et sa phrase resta en suspension. Oh, bonjour. Je me retournai. Un homme brun aux même yeux verts que moi se trouvait en face de moi. Tu dois être Monica. J'hochais la tête. Enchanté, je suis Marco. Un éclair de vivacité traversa mon esprit et mes yeux s'agrandirent.
- Ra... Ravie, je suis Monica. Il sourit.
- Je sais, Vanessa parlait souvent de toi.
- Oh." Je lâchais un rire gêné. Il me sourit et se tourna vers Karina.

"- Alors ? Est-ce que tu veux toujours sortir ? Je peux toujours annuler... Elle répondit aussitôt en secouant sa tête.
- Non. On va aller manger au restaurant Grec comme prévu. Je ne veux pas passer la soirée à e rien faire...
- Bon, d'accord. Il nous regarda tour à tour. Je vais vous laisser, j'ai un coup de fil à passer.
- Vas-y, ne perds pas de temps." Il hocha la tête et s'en retourna.
"- Désolé, il ne sait pas trop comment gérer tout ça... Elle accompagna ses mots d'un mouvement de main.
- Il n'y a pas de souci, je comprends très bien." Un silence s'installa et aucune de nous deux ne tentait de le combler. Karina jeta un coup d'œil autour d'elle et se mordit la lèvre. Nous étions toutes les deux dans une situation gênante. Je pris une grande inspiration et me lançai :
"- Karina ? Cette dernière reporta son attention sur moi.
- Oui ?
- Comment va Vanessa ?
- Oh. Elle va bien. Mieux, je suppose. Je relâchais mon souffle.

- Tu as des nouvelles d'elle ? Elle ne répond pas à mes messages...
- Oui Monica. On essaie de se parler plusieurs fois par semaine.
- Je vois." Quelque part, j'étais un peu jalouse de Karina. Certes elle était sa mère, mais savoir qu'elle allait bien et qu'elle ne me donnait aucun signe de vie m'attristait au plus au point.
"- A ce propos... Une lueur d'espoir apparut.
- Oui ? Je voyais qu'elle hésitait.
- C'est assez délicat, comprends-le...
- Bien sûr. Mon ton était rapide et pressant, la poussant à me parler.
- Hum..." Si les quelques mots qu'avait prononcé Karina m'avait redonné espoir, les suivants me désamorcèrent :

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