Un amour de prince

Chapitre 13

Pdv de Dylan

Fran : De quoi tu parles ?

Il faisait comme s'il ne comprenait pas. Je profitais de l'occasion qui se présentait pour mettre le plan que Shane, Kate et moi avions décidé de faire.

Moi : Ne fait pas celui qui ne comprends pas. Qu'est ce que tu fais avec Ariana ? Qu'est ce qui se passe entre vous ?

Il me regardait pendant un instant, et détournait le regard vers la vue splendide que nous offrait le jardin.

Fran : Il ne se passe rien Dylan, arrêtez de vous faire des illusions, c'est juste...
Moi : Juste...?
Fran : Une amie.

Je lâchais un rire quand je l'entendais dire ça, il ne veux vraiment pas l'avouer en fait, c'est un peu blessant d'ailleurs venant de votre meilleur ami, mais je connaissais Fran, pour lui, sa vie privée ne concernait que lui et rien ne l'énervait plus que quand une personne se permettait de s'y introduire et d'en parler tranquille, c'est pour cela qu'il a toujours fait attention quand il sortait, il déteste plus que tout les paparazzis qui s'étaient déjà permis de faire des commentaires sur sa vie.

Moi : Pourquoi tu es têtu comme ça, c'est incroyable.
Fran : Je ne suis pas têtu, je dis la vérité.
Moi : La vérité ? arrête Francisco, tout le monde te voit. A chaque fois qu'elle rentre dans la pièce tu ne regarde qu'elle, t'as les yeux constamment sur elle lorsqu'elle est là, vous êtes bizarrement proche, vous êtes toujours à deux doigts de vous embrassez, t'as toujours les yeux qui brillent lorsque tu lui parles ça en devient gnangnan, elle t'a à peine dit qu'elle voulait aller en Grèce que deux jours après tu as l'opportunité tu l'y envois, et votre proximité lors du la soirée film j'en parle même pas, entre nous, je sais que si t'es rentré de ton voyage aussi tôt c'est parce que tu pensais trop à elle et je-
Fran : Comment tu sais pour le dernier truc ?

Je posais mon regard sur lui voyant qu'il me regardait déjà. À vrai dire, j'avais dis ça au hasard, je pensais pas qu'il aurait vraiment fait ça. Il était partit en Grèce avec Jacob pour le site de ce dernier, il devait durer trois mois environ et Francisco était censé nous rejoindre au chalet dans deux semaines. Mais qu'il me l'avoue aussi facilement, je m'y attendais pas.

Moi : Je suis pas débile, t'es mon frère je te connais, tu étais en voyage pour réaliser un de tes rêves et tu reviens deux mois après en nous disant que le voyage a été écourté et tu penses que j'allais y croire ?

Bah oui j'allais pas lui dire que je l'avais dit comme ça, sinon il l'aurait jamais avoué et aurait trouvé une excuse pour dire le contraire. Il souffla et se retournait vers le paysage.

Fran : Écoute Dylan, ça ne te concerne vraiment pas et je n'ai pas envie de parler de ça, mais tu es aussi mon meilleur pote et te connaissant tu ne vas jamais lâcher l'affaire.

Il marquait une pause. Je sentais qu'il allait se confier un peu, et ça me touchait car ce n'était pas quelqu'un de très mystérieux, mais il déteste vraiment parler de sa vie privé.

Fran : C'est vrai, je l'aime bien. Je l'aime vraiment bien, mais...pour l'instant c'est...comment dire ça ? Bizarre.
Moi : bizarre ?
Fran : Oui, bizarre, on se connaît depuis qu'on est petit et, cette proximité qu'on a soudainement, ce rapprochement qu'on a, je ne sais pas si c'est parce que ce n'est pas réciproque ou parce qu'elle trouve ça trop bizarre mais, ça rend justement les choses bizarre.

Je sais que c'est un énorme pas pour lui de me dire ça. Si ce qu'il me dit n'était pas la vérité, il ne me l'aurait jamais dit. Je sais qu'il est plus que sincère et que je suis sur qu'il pense plus que ça mais qu'il n'ose pas le dire.

Moi : Très bien, je suis vraiment content que tu te confis à moi vieux, et si je peux me permettre, je pense qu'elle t'aime bien aussi, je ne comprends pas pourquoi c'est comme ça entre vous ça pourrait être plus simple mais ça ne concerne que vous alors je respecte ça.
Fran : Merci Dylan !

On se fit une accolade, il se tournait vers le paysage, je mettais ma main sur son épaule signe de compassion.

Moi : Je vais te laisser, je vais rejoindre les autres, dis-je en me retournant.

Je m'en allais et le laisser la, seul avec ses pensées.

Pdv d'Ariana

J'en avais vraiment marre de la tournure que prenait cette discussion, alors je m'excusais et allait dans ma chambre en courant. Je fermais la porte à clé et me couchait sur mon canapé. Je sais pas pourquoi, mais entendre le fait qu'il serait temps que Francisco se trouve une fiancé, m'avait attristée ou vexée je ne sais même pas en vrai, en réalité, je pense que j'ai peur qu'il prenne ses paroles en considération et qu'il se trouve une femme, je suis tellement débile, comment je peux penser que Fran s'intéresserait à une fille comme moi, on se connaît depuis que je suis petite, il ne me voit pas autrement que comme la meilleure amie de sa soeur, je n'ai rien de plus que toutes les femmes qu'il peut avoir, ou qu'il a déjà eu...
J'étais plongée dans mes pensées tristes et anxieuses quand on toqua à ma porte.

Shane : Ariana...ouvre, c'est nous !
Moi : Je n'ai pas envie de discuter, allez-vous en.
Khaterina : Tu sais qu'on partira pas tant que tu nous laisseras pas rentrer.

Évidemment que je le savais. Shane et Kate sont très proche et se ressemblent énormément, quand ils veulent quelque chose, ils vont tout faire pour l'avoir, alors je décidais de me lever et d'ouvrir cette porte. Une fois qu'ils sont rentrés, je prenais soin de fermé à clé derrière eux. Je retournais me coucher sur mon canapé au pied du lit et me mettais dos à eux qui étaient assis derrière moi.

Kate : Qu'est ce qui va pas Ariana ? Dit-elle attendrit.
Moi : Tout va bien.

J'ai toujours eu du mal à exprimer mes sentiments. Je pourrais bien parler de ce qui ne va pas, mais je ne savais pas exprimer ce que je ressentais, comment leur dire que j'avais des sentiments qui se déployait pour Fran de jour en jour et qu'il ne s'intéressera jamais à moi, ils se moqueraient de moi.

Shane : Chérie, dit-il en mettant une main sur mon épaule, on sait que ça va pas, on est là pour toi, comme toujours, alors explique nous le problème Ariana...

Je ne savais pas moi même qu'elle était le fond du problème. J'avais les larmes aux yeux et je commençais à renifler.

Kate : Tu pleures ?

Je ne répondais pas. Je sais qu'ils étaient mal pour moi, et ça me faisait mal aussi, mais si je répondais, j'allais me mettre à pleurer, et je ne voulais pas que ça arrive.

Shane : Je crois qu'on devrait la laisser un peu seule, dit-il en s'adressant à Kate, elle n'a pas très envie de parler. Aria, si tu as besoin de quelques choses, appelle nous, on sera juste à côté.

J'hochais la tête, signe que j'avais compris et ils sortirent de ma chambre. Je me levais et refermais la porte à clé et cette fois ci me couchais sur mon lit. Je tournais la tête vers la fenêtre de mon balcon, et vis ma valise par terre, me rappelant que dans moins de cinq heures on devrait être à l'aéroport. Oh non ! J'avais complément zappé le voyage.