chapitre 20

163 6 0
                                    

pdv de Fran

Quand le chauffeur se gare à l'adresse que Dylan m'a donné, le stresse commence à monter petit à petit. Je sors alors de la voiture sous les torrents de pluie qu'il y a dehors et marche jusqu'à son porche. Je suis trempé en deux secondes mais c'est pas grave, j'arrive et frappe à la porte de sa maison cosy, plusieurs minutes passent et toujours rien. Il fait noir dans la maison et je n'entends rien, je commence à me dire qu'elle doit dormir vu l'heure qu'il est et je commence a perdre patience. Pourquoi je suis là ? Au final c'est elle qui est partie. C'est elle qui nous a laissé, qui m'a laissé, sans rien dire, elle a fuit, et a arrêté de m'adresser la parole, elle veut clairement qu'on la laisse seule, elle n'a pensé qu'à elle et plus les minutes passent et plus je commence à lui en vouloir. Je baisse les bras et décide de rentrer. En marchant pour partir, je vois un petit caillou et ait une idée bien cliché, j'en trouve alors quelques uns et décide de les lancer sur une fenêtre qui doit probablement être sa chambre. Après avoir balancé le dernier caillou sous cette foutu pluie, mes nerfs étaient à bout.

Moi : Merde ! lançais-je énervé.

Je décidais de retourner dans la voiture lorsque le bruit de plusieurs serrures atteignaient mes oreilles.

... : Qui est là ?

Ça me rassurait d'avoir entendu sa petite voix, mais je n'arrivais pas à faire abstraction de ma colère.

Moi : A ton avis Ariana ? dis-je en me retournant et balançant les bras.
Ariana : Fran ? dit-elle en sortant de la pénombre, qu'est-ce que tu fais là il est deux heures et demi du matin ?
Moi : Je sais, quel malade pourrait venir te voir et t'harceler à deux heures du matin parce que tu lui manques à part moi ?

Elle détourna le regard et le reposa sûr moi comme si elle cherchait quoi répondre, sous cette pluie ou je crevais de froid mais j'en avais rien à faire.

Ariana : Tu devrais rentrer un peu, il pleut et t'as l'air de gelé.
Moi : Non t'inquiète pas je me casse, je sais même pas ce que je fais ici, c'était une erreur, dis-je en me tournant pour aller me rendre à la voiture.
Ariana : Fran attends, rentre s'il te plaît, laisse moi au moins te donner quelque chose pour te réchauffer maintenant que tu es là... j'aimerai pas que tu tombes malade.
Moi : Mais tu comprends rien Ariana, j'en ai rien à faire de tomber malade ! T'es partie ! Tu t'es cassé et tu n'as rien dit.

Elle semblait perturbée, mais visiblement cela ne lui faisait rien, elle ne prenait même pas la peine de me répondre. Je voulais juste qu'elle dise un truc, n'importe quoi.

Moi : Tu sais quoi Ariana ? toi et ton petit égoïsme
rester ensemble je rentre chez moi.

Je me dirigeais pour de bon vers ma voiture décidé à me tirer de la, mais elle ne semblait pas du même avis.

Ariana : Pardon ?! Moi égoïste ?

Elle avait haussé le ton en me disant ça, elle était descendu de son porche en restant sur la dernière marche, maintenant face à moi presque à ma hauteur, où la légère pluie nous atteignait tout les deux.

Ari : Je t'interdis de dire ça, je suis pas égoï-
Moi : Et t'appelle ça comment toi partir sans prévenir personne autour de toi ? on s'inquiétait tous pour toi, JE m'inquiétais pour toi, tu nous as rien laisser pour au moins savoir que t'allais bien,
tu ne réponds pas quand on t'appelle, tu nous as pas laissé ton adresse Ariana, on était mort de trouille et toi tu as fuis, tu vivais ta petite vie tranquille avec ta petite maison sans penser à nous parce que t'en avais rien à faire.
Ariana : Tu crois que j'en avais rien à faire de toi ?

Sa question si soudaine me laissait perplexe, mais je n'allais pas mentir, c'était exactement cette impression que j'avais.

Moi : Clairement oui, c'est à cause de moi que tu es partie ? de ce qui s'est passé ? c'est encore plus égoïste que ce que j-
Ariana : Égoïste ?! arrête avec ce mot, tu m'as embrassé Fra-
Moi : Et tu t'es enfuis !
Ariana : Parce que j'avais peur !
Moi : Et tu penses que j'avais pas peur moi ?!
Ariana : Peur ? peur de quoi ? parce que moi j'ai vraiment la trouille des conséquences que ça peut engendrer sur nos relations, sur nos vies, de ce que vas penser ta famille, ou encore Kate, et toi t'as jamais eu peur de rien. C'est ça qui m'a fait peur, t'as jamais peur de tes actes et des conséquences que ça peut engendrer sur toi, sur les autres, sur moi, t'as jamais pensé à ça, t'es tellement spontané, tu vis sur des coup de têtes, moi je suis pas comme ça.
Moi : Tu crois que je t'ai embrassé sur un coup de tête ? Pour m'amuser ? ça fait des mois que j'ai envie de ça, tout le monde la vu et c'est ça qui me stresse, j'ai tout le temps envie de ça, j'ai tout le temps envie de toi j'ai jamais ressenti ça et ça ça fait peur parce que t'es tout le temps dans ma tête et quand je ne suis pas avec toi c'est horrible, et j'avais enfin réussi à dépassé cette peur parce que mon envie est tellement plus grande et toi t'as préféré faire quoi ? fuir ! Et moi j'étais totalement perdu..
Ariana : J'en savais rien, tu me l'as jamais dit ni fait comprendre.
Moi : Tu aurais du le voir, comme tout les autres, dis-je en la regardant dans les yeux, tu devrais retourner dans ton nouveau chez toi, t'as l'air bien maintenant et on est assez trempés comme ça et je rentre chez moi.

Cette fois-ci je me retourne pour m'en aller, s'en était trop pour moi. Je ne suis pas doué avec l'amour, et la seule fois où je le touche réellement j'avais l'impression qu'il me faisait plus de mal qu'autre chose.

Ariana : T'es complètement malade ?! tu peux pas partir comme ça.

Je me retournais vers elle pendant qu'elle venait vers moi, je pensais qu'on en avait fini.

Moi : Écoute je-
Ariana : Non tais toi Francisco !

Wow, elle est vraiment énervée, elle m'appelait rarement par mon prénom

Ariana : T'as pas le droit de partir comme ça, et certainement pas après ce que tu viens de me dire, T'es culotté quand même ! Tu viens chez Moi à 3h du matin sous la tempête tu me fais des reproches puis une déclaration et tu décides de t'en aller comme ça ? c'est hors de question ! Tout ça parce que j'ai pas vu tes sentiments ? est-ce que t'as vu les miens ? est-ce que t'as vu à quel point je suis amoureuse de toi ? Non je ne crois pas, et tu sais pas à quel point j'étais mal, je veux dire je ne comprends pas ce que tu ferais avec moi, tu peux faire ce que tu veux de ta vie et

Je crois que ça fait bien 5 minutes qu'elle parle et que j'ai arrêté de l'écouter à partir du moment où elle a dit qu'elle est amoureuse de moi. Et c'est à ce moment là que je me demande qu'est-ce que j'attends pour être avec elle, si elle m'aime et que moi aussi, tout ça n'est que du temps perdu, et j'avoue que je commence à gelé sous cette pluie. Alors j'attrape son visage et je colle mes lèvres aux siennes. Putain, ses lèvres m'avaient tellement manqués, elle me repousse légèrement en me regardant, puis repose ses lèvres sur les miennes, je la pousse vers l'entrée et on rentre à l'intérieur, elle se détache de moi pour fermer la porte à clé et je ne tarde pas à la plaquer contre celle-ci pour l'embrasser quand elle finit. Je mets mes mains sous ses fesses pour la porter et elle enroule ses magnifiques jambes autour de moi.

Moi : Elle est où ta chambre ? demandais-je en me détachant de ses lèvres.
Ari : A l'étage dernière porte à droite.

A peine finit sa phrase qu'elle se rejeta sur mes lèvres, je ne pourrais jamais me lasser du goût de ses lèvres sur les miennes...

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jul 19, 2021 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Un amour de princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant