L'Épreuve : Le labyrinthe (Fanfiction) - TERMINÉ (En Reécriture)

Ch. 5 L'inconnue

Mon corps semblait légé comme une plume. Je me souvint m'être endromi dans un hamac installé tout près de celui de Chuck. J'étais restée assise seule auprès du feu jusqu'à ce que les joueurs de tambour aillent terminé leur dernière chanson. J'avais apprécier ce petit moment seule avant d'aller au lit. La solitude m'aidait toujours à remettre mes idées en place.

Dans ce rêve pourtant, je n'étais pas seule. Une présence, comme si l'on m'observait de loin, me chatouillait la nuque. Il n'y avait pourtant personne derrière moi. ni nul par d'ailleur. Je flottait seul dans le néant. Tout était d'un gris uniforme, me rappelant le ciel du Bloc.

- Kelsey, résonna une voix dans ma tête.

La voix était douce, lointaine. Je ne pu dire si elle était plus féminine que masculine.

- Les portes ne vont pas rester fermées longtemps...

Mon ceur battait lentement. Si lentement que pendant un moment, j'eu l'impression qu'il allait s'arrêter complètement. Toutefois, le calme qui m'envahissait était plus fort que la peur de la mort elle-même. Je continai donc à flotter paisiblement, les yeux clos.

- Tu dois te souvenir... Va le voir, il t'aidera à comprendre.

''Mais de qui elle parle, celle voix?'' me demandai-je avec agacement. Son ton pressant ruinait ma tranquillité. 

- Il... demain... Tu...

La voix coupait. Je ne pouvais pas comprendre la moitié de ces mots à présent. Comme si la connection entre nous devenait trop faible pour que le message me parvient en entier.

Avant que la voix ne s'efface pour de bon, je m'entendis lui poser un question sans même y penser. Je me surpris en entendant ma propre voix. On aurait presque dit que mes paroles n'étaient pas les miennes. Elles sonnaient pleine de détermination et de résolution.

- Qui dois-je aller voir? Je ne me souviens pas.

- C'est... l..y...

La voix était si faible, si lointaine que je ne capta que deux lettres. L et Y. 

Je n'eus pas le temps de processer l'information que quelque chose cliqua en moi. Au même moment ou ce sentiment d'être observer se dissipa, j'ouvris brusquement les yeux, constatant avec horreur que je n'avais pas pris de respiration depuis un moment. Je tentai de reprendre mon souffle, mais le néant dans lequel je baignai était dépourvue d'air. Je suffocai. J'allais mourir et cette fois, le calme avait quitté mon corps. Cédant place a une terrible angoisse.

J'aggripai ma gorge, je donnai des coups sur ma poitrine. Je fit tout en espérant que l'air entrerait dans mes poumons. En vain. 

Malgré mes efforts, je me noyai et tout devint noir.

*

Mon réveil fut assez brutal, emportée par une forte toux comme si j'avais avalé de l'eau de travers. D'une main tremblante, je massai ma gorge qui me faisait un mal de chien. Mes paumes furent marqué par la traces de mes ongles. Du sang s'y écoulait faiblement tellement mes ongles s'étaient enfoncées profondément dans ma peau. Je jurai à voix basse. 

Il devait être encore tôt, car tous les garçons ayant dormi dehors étaient toujours comfortablement couchés dans leur hamac. Je sauta péniblement hors du mien.

M'éloignant de la ferme dans une direction hasardeuse, je repensai à mon rêve. 

Depuis mon arrivé, j'avais été trop distraite par toutes les nouvelles informations et les rencontres pour prendre le temps de remettre en question la raison de ma présence ici. Bien qu'il ait été étrange, mon instinct me disait que ce rêve n'étais pas une coincidence. Il était trop spécifique pour ne pas l'être.