L'Épreuve : Le labyrinthe (Fanfiction) - TERMINÉ (En Reécriture)

Ch. 7 La promesse

Ils s'arrêtèrent devant moi et reprirent leur souffle. Minho mit ses mains sur ses hanches et dit :

   - Nous avons du travail, tu lui parleras plus tard.

   - Alby m'a dit quelque chose tout à l'heure...

Minho m'interrompu d'un geste de la main.

   - Alby? Il s'est réveillé? demanda-t-il d'un air curieux.

   - Hum... il n'est pas guéri si c'est ce que tu veux dire. Et puisqu'on en parle, comment est-il devenu ainsi?

   - Une piqure de griffeur, grommela Minho avec dégout. Si ça ne te dérange pas, nous allons discuter en marchant.

Le maton des coureurs passa devant moi suivit de Thomas. Je les rattrapa au pas de course.

   - Thomas, il a dit qu'il nous avait vus. Teresa, toi et moi.

Le garçon s'arrêta net. Il jeta un coup d'œil à Minho qui nous dévisageait tour à tour.

   - C'est tout?

   - Il m'a demandé pourquoi nous avions fait ça et pourquoi ils nous avaient envoyés. De quoi parlait-il?

Les deux garçons ce regardèrent, hésitants.

   - Ben a dit la même chose, murmura Thomas à Minho.

Je leur fis des regards insistants pour qu'ils m'expliquent. Thomas se lança.

   - Quand je suis arrivé au Bloc, un garçon prénommé Ben c'était fait piquer. Il s'est enfui de l'infirmerie et je suis malheureusement tombé nez-à-nez avec lui dans la forêt. Il m'a attaqué. Il disait que c'était de ma faute, qu'il m'avait vu.

   - Ça résume pas mal ce qui m'ai arrivé il y a quelques heures...

   - Alby t'a attaqué? me questionna Minho.

J'acquiesçai tout en leur montrant les marques dans mon cou. Thomas grimaça.

   - Que veulent-ils dire? Qu'avons nous fait?

Thomas sembla chercher dans ses souvenirs. Il haussa des épaules en soupirant.

   - On s'en fou, déclara Minho. Il y a des choses plus importants que ça présentement.

Je baissai les yeux. Il avait raison.

*

Après ma discussion avec les gars, je rejoignis Chuck près de la forêt. Cela me remémora le moment où j'avais découvert le Terminus durant la matinée. Je frissonnai tout en m'assoyant aux côtés du gamin. Ce dernier sculptait un petit oiseau en bois.

Je souris en le regardant travailler avec précision et patience. Il me passa le volatile de bois et dit :

   - C'est pour ma mère.

Je voyait dans son regard de la tristesse qui me fendit le cœur.

   - Tu te souviens d'elle? demandai-je.

   - Non. Elle doit s'ennuyer de moi, mais le malaise est que ce sentiment n'est pas réciproque puisque je ne me rappelle plus d'elle...

Je baissai les yeux. Nos parents savaient-ils où nous étions? Ce que nous subissions?

   - Je suis sure qu'une fois toute cette histoire terminée, nous la retrouverons.

Je tendis l'oiseau à Chuck, mais il le repoussa.