Just you, Only you

Tome 3 - Chapitre 18

Salut à tous!! Je tiens à m'excuser de ne pas avoir publié la semaine dernière. Je suis désolée mais je n'avais vraiment pas la tête à ça. Un des membres de ma famille était à deux doigts d'y passer et j'ai été plutôt secouée. Je vous rassure, tout va beaucoup mieux et j'ai repris l'écriture ce week-end. Le chapitre n'est pas super long mais je voulais à tout prix vous postez un chapitre aujourd'hui. Je me rattraperai la semaine prochaine avec un chapitre plus long. Promis.

Bonne lecture...

Jake

Lorsque je rentre du travail, je retrouve ma femme assise dans le canapé, le regard perdu dans le vide. Elle parait assez bouleversée. Ce qui est étrange c'est que je pensais qu'on avait tout mis à plat ce matin. Quand je suis parti, elle était même de très bonne humeur. Pourtant, son attitude semble avoir changé du tout au tout. On pourrait penser que ce sont encore ses hormones qui lui jouent des tours mais je ne pense pas que ce soit soi. Je la connais trop bien pour savoir qu'autre chose la perturbe.

- Salut.

Elle se tourne vers moi. Son regard est éteint.

- Qu'est-ce qui se passe?

Je peux à présent ressentir de la douleur dans sa voix.

- C'est compliqué.

Je n'aime pas sa réponse.

- Comment ça "compliqué"? C'est le bébé c'est ça?

Je m'assois à côté d'elle et prends ses mains dans les miennes, totalement paniqué.

- Non, rien à voir.

- C'est Lucy?

Mon dieu, dites-moi qu'il n'est arrivé rien de mal à ma fille. J'en mourrais.

- Non pas du tout. Nos enfants vont très bien.

D'un côté, je suis rassuré car mes enfants et ma femme sont ce qui comptent le plus pour moi. Mais d'un autre côté, j'ai vraiment peur de ce qu'elle va me dire. J'appréhende.

- Alors dis-moi.

Elle prend une grande inspiration.

- C'est ton père.

Mon cœur manque un battement.

- Je n'ai pas...

- De père. Oui je sais.

C'est mon géniteur. Rien de plus. Point à la ligne.

- Il est revenu cet après-midi.

Je secoue la tête. Comment j'ai pu croire deux secondes qu'il allait nous laisser en paix? Il est mauvais, nocif. Bien sûr qu'il allait continuer à nous ramener des emmerdes. 

Mais qu'il agisse dans mon dos c'est quelque chose que je ne peux tolérer. Il est tombé encore plus bas que ce que je croyais.

- Tu lui as claqué la porte au nez j'espère.

A son expression, non. Rien que son regard me renseigne. Comme d'habitude, elle a voulu en savoir plus. C'est une véritable fouine.

- Non mais tu plaisantes?

Je lâche ses mains aussitôt.

Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus dans cette histoire: qu'elle ait accepté de lui parler ou qu'il soit assez manipulateur pour attendre que je ne sois plus dans les parages pour venir prêcher sa paroisse.

- Je voulais pas mais... 

Elle cherche ses mots.

- Tu voulais que je fasse quoi? Je ne le connais pas. Il aurait pu être violent ou ce genre de choses. Il fallait que j'aille dans son sens.