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  PVD Eren:

Ce matin je me réveille dans les bras de Livai, j'ai mal partout. Putain, pourquoi je lui ai tout déballé hier !? Je le regarde dormir, il a l'air si paisible. Il m'a dit qu'il connaissait le monde des Yakuzas, je me demande ce qu'il voulait dire par là. Je pense qu'il a eu un passé, triste lui aussi. Tout à l'heure, on va voir le directeur.

Mon réveil sonne, celui-ci coupe le fil de mes pensées. Livai ouvre tout doucement les yeux légèrement aveuglé par la lumière du soleil. Ils sont vraiment magnifique, gris avec une touche de bleu qui se voit à peine. Bordel, qu'il est beau. Attends, je me couche à côté de lui, je me colle à lui, je glisse ma tête dans son cou et respire son odeur. Je me rends alors compte d'une chose au quelle je n'avais pas fait attention.

Merde, c'est un alpha fait chier... Je me mets à rougir et respirer fortement. Je le réveille complètement en même temps. Quand il me voit, il se redresse d'un seul coup. Je me lève et cours jusqu'à la salle de bain. Il me suit, mais je verrouille la porte à temps pour ne pas qu'il entre.

-Eren, qu'est-ce qu'il y a ?

-Je ne peux pas, je ne peux pas.

-De quoi tu ne peux pas ?

Je l'agresse en étant en colère contre moi-même.

-T'ES MON LIÉ LIVAÏ.

-Tu n'es pas sérieux, comment tu sais ?

Je grogne encore plus en colère.

-Putain t'es un adulte Livai, tu es sensé le savoir ! Je ne peux pas ça va t'attirer des ennuis. Sinon, j'ai juste sentie ton odeur.

Je l'entends renifler et se barré en courant. Il est parti, il va m'abandonner ? Je me mets à pleurer, en plus mes chaleurs, ce son déclenché en s'entend son odeur. Il ne reviendra plus. Je me mets a soupirais lourdement. Je n'ai plus de suppresseur. Je vais encore louper les cours. Je sors de la salle de bain et vais dans la chambre prendre mon tel.

À Armin:
Désolé, je viens plus en cours pour une bonne semaine. Je suis en chaleur.

D'Armin:
AH ! Et le prof de Français, je t'ai vue avec hier

À Armin:
Il veut habiter avec moi mais...

D'Armin:
Quoi, arrête tes cachotteries !

À Armin:
C'est mon lié, et il s'est barré quand je lui ai dit...

D'Armin:
Tu veux que je te dise, j'ai aussi trouvé mon lié. Je ne peux pas non plus être avec lui.

À Armin:
Ah bon, c'est qui ?

D'Armin:
C'est notre prof d'histoire, Mr. Smith. Il est encore plus vieux que M. Ackerman.

À Armin:

Ce n'est pas la question de vieux. C'est qu'ils risquent de tout perdre à cause de nous. Il a dû le découvrir à ton odeur, et tu l'aimes ?

D'Armin:
Je pense, oui. Malheureusement oui et toi ?

À Armin:
Je ne sais pas, je me sens tellement bien avec lui, mon cœur s'accélère tout seul quand il est près de moi.

D'Armin:
Tu es complètement amoureux Eren. Je te laisse, je vais en cours, je passe à midi. On a M. Ackerman là, je te le dirais s'il est là.

À Armin:
Merci, Je t'adore. À tout à l'heure, bisou.

D'Armin:
À tout l'heure, bisou.

Après avoir fermé mon portable, je pars prendre une douche. Je vais dans ma chambre et l'odeur de Livai dans le lit m'attire. J'essaie de l'ignorer et je vais me changer. J'ouvre la fenêtre et descends. Je me rends compte à quel point la maison et crade. Vu que j'en ai pour une semaine, autant faire le ménage.

Je regarde l'horloge après avoir fini la salle à manger et la cuisine, il est déjà 12 h.

* Dring ! Dring ! *

Je pars ouvrir et je découvre Armin.

-Entre.

-Merci.

Il entre et se déchausse.

-Il était en cours, mais il ne nous a absolument pas fait cours. Il avait l'air préoccupé. Toi, ça va ?

-J'ai fait le ménage pour ne pas y penser, mais comme ça fait un an que je n'ai pas fait le ménage, c'est long. J'ai fait deux pièces.

-Ah, chaud ! Bref. Je viens manger, j'ai apporté de quoi faire à manger.

Me dit-il avec un grand sourire.

Il sait que je suis un vrai cordon bleu. Mais comme je faisais à manger avec maman, à sa mort, j'ai arrêté.

-Ah ! Tu veux que je cuisine, c'est ça ?

-Allez, ça va te changer les idées.

Je soupir et fini par accepter. Après tous ces Armin Je lui dois bien ça.

-Ouais, viens.

Je prends son sac et je pars dans la cuisine qui est nettoyée. Il y a de quoi faire un poulet au curry. Je m'affaire donc à la tâche. En attendant, on discute de nos liés qui ne veulent pas de nous et qu'ils ne peuvent pas non plus.

-Dis Eren, tu penses qu'ils vont nous laisser souffrir, juste pour leur image et leur boulot ?

-Armin, je ne veux pas que Livai perde son boulot juste parce que je veux jouer l'égoïste. Et je pense que de ton côté, c'est pareil ?

-Oui, c'est pour ça que je n'ai jamais été le voir.

-Je pense qu'ils souffrent aussi de leur côté. Dis-toi que s'ils nous avaient marqués, ce serait dix fois pire.

-Ouais, mais en attendant, quand tu vois que Jean qui peut vivre avec son lié ou encore Reiner avec Bertolt.

-Ouais, j'avoue ça fout les boules, mais bon, on n'a pas le choix.

Je pose les assiettes devant Armin et m'assois. Je le vois commencer à goûter et là, il mange à une allure folle. C'est que je n'ai pas perdu la main. Je commence donc à manger.

-Ça fait plaisir de voir que tu n'as pas perdu la main et que tu manges sans que je te force Eren.

-J'avais oublié le bien-être de cuisiner pour quelqu'un.

-Je vais venir manger chez toi tous les midis comme ça, tu vas te réhabituer tout doucement à manger et à faire la cuisine. Je paie les courses, ça te va ?

-Ouais, merci Armin.

-De rien, mais pour Livai, tu veux que j'aille lui parler ?

-Non, il ne reviendra pas. En soi, ce n'est pas plus mal.

-Pourquoi ? À part le fait que ton père veuille ta mort, je ne vois pas ce qu'il y a de mal.

Je le regarde les yeux écarquillés.

-Comment tu sais ça toi ?

-Tu crois quoi, mon grand-père a beaucoup de connaissance dans la police et je lui ai demandé de me sortir ton dossier, tu ne me disais rien !

-Armin, si je le faisais, c'est pour que tu ne sois pas en danger.

-Eren, je sais que tu l'as dit à Livai, il m'a posé la question ce matin.

-Sérieux, tu lui as dit quoi ?

-Je lui ai demandé ce qu'il savait et il m'a tout dit. Je lui ai expliqué le dossier.

-Alors là, c'est sûr qu'il ne voudra plus jamais me parler... Merci.

-Figure toi que non, mais je pense qu'il a besoin de temps pour digérer la pilule.

-Ouais, on verra.

Je tourne ma tête en direction de la pendule.

-Tu devrais déjà être en cours Armin en plus, tu as Erwin, il me semble.

-Oups, je n'ai pas vu l'heure. Je repasse ce soir.

-Ok à ce soir.

-À ce soir.

Et il est parti, une vraie tornade celui-là. Bon, on recommence le ménage, mais avant je fais la vaisselle. Comme il y a des restes, je le mets dans le frigo qui est tout propre et branché. Je fais le ménage jusqu'au soir.

Seul t'es sûr? Tome1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant