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PVD Livai:

Je vois Armin, je me dirige vers lui. Quand il me remarque, nous nous dirigeons à l'arrière du lycée pour parler comme ce matin.

-M. Ackerman, je pense que vous ne pourrez pas voir Eren pendant au moins une bonne semaine.

Je le regarde surpris ne mis attendent pas du tout.

-Pourquoi donc ?

Il soupir.

-Il est en chaleur, et il s'est mis à tout nettoyer chez lui, il a récuré à la brosse à dent sa cuisine et sa salle à manger, ce matin. Alors cette aprèm je me demande ce qui va se passer.

Quoi ! Le gamin ces faire le ménage et pendant ces chaleur !

-Elles sont bizarre ces chaleurs. Il n'est pas censé être gêné par le bas et être couché ?

-Ne vous inquiétez pas pour ça, il ne les a que demain. Mais vu qu'il n'a pas de suppresseurs et que vous ne l'avez pas marqué, il verrouille sa maison, volets et portes inclus.

J'ouvre les yeux en grand, choque par ce qu'il me dit.

-Pourquoi ?

-Elles sont hyper puissantes ces chaleurs, même moi qui suis un oméga je ne peux supporter son odeur alors un alpha...

-Et tu ne peux pas lui en filer un? Histoire, qu'il souffre moins ?

-Je ne peux pas et aucun suppresseur ne marche sur lui, les médecins ont abandonné son cas.

Je grogne mécontent que ça arrive maintenant.

-J'irai le voir ce soir quand même. J'avais décidé de vivre avec lui, je suis en train de vendre mon appart. Ça tombe mal fait chier.

-Vous en êtes déjà là ?

-Je n'ai pas le choix si je veux qu'il arrête ses conneries et qu'il se remplume. En plus, je l'aime alors, je ne vais pas l'abandonner maintenant.

Je rougis violemment après avoir compris ce que je viens de dire. Je me plaque contre le mur du lycée et me replis sur moi-même question de me cacher.

-Eren, tu as entendu ?

Je relève brusquement la tête et lance un regard noir au blondinet qui me regarde avec un grand sourire. Je vais me venger. Je chope mon tel et appelle Erwin. Je le laisse en normal pour éviter qu'Armin entende.

-T'es sérieux la, tu m'as tendu un piège?

Il appuie sur un bouton, et j'entends Eren pleurer.

-Désolé, j'ai forcé Eren à tout entendre.

-Je suis très heureux Livai, mais on en parlera ce soir. J'ai encore ta chambre à nettoyer. Affirma le brun.

-Mm, à ce soir. Et sinon petit blondinet, avec Erwin tu vas bien lui dire aussi maintenant, non ? Sinon, je le crie dans tout le lycée.

Il avait raccroché son téléphone et je le vois devenir écarlate. Je souris content de le piège aussi.

-Non, pitié ! Je l'aime mais je ne veux pas lui causer de soucis, s'il vous plaît, ne fait pas ça...

-C'est marrant ma carrière tu t'en fous, mais quand c'est celle d'Erwin, tu t'inquiètes.

-Je sais qu'Eren se sent beaucoup mieux depuis qu'il vous a, il pleure toujours mais il ne pense plus à sa mère au moins.

J'appuie sur le bouton raccroché de mon tel avant qu'Erwin soit au courant de tout.

-Je sais, mais par ma faute hier, il s'est encore mutilé et j'ai un gros manque de tact. Du coup j'ai peur qu'il prenne mal un truc si je le lui dis.

-Vous savez, si vous lui parlez de vous, il vous renverra l'ascenseur. Il a toujours été comme ça et si vous lui faites confiance. Que vous faites un peu tomber le masque, il comprendra ce que vous voulez lui faire comprendre.

-Merci Arlert. Et ce soir, attend Erwin à la salle des profs, je pense qu'il voudra te parler.

- Non, vous n'avez pas fait ça !?

-Moi aussi, je renvoie les ascenseurs !

Et je pars pour mes deux derniers cours. Il faut que je passe voir le directeur avant tout pour le prévenir et voir comment ça va se passer.

PVD Eren:

Putain, Armin tu ne pouvais pas nous laisser tranquilles... Mais je suis si heureux de savoir qu'il m'aime aussi. Je pars donc faire les courses avec l'argent que je cache dans le parquet de ma chambre. C'est pour ne pas, me le faire vole ou que je le dépense à tout va. Je vais lui faire un des meilleurs ramens qu'il n'ait jamais mangé! Quand, je rentre à la maison, il me reste environ 1h30 avant qu'il n'arrive. J'ai fait le ménage dans toute la maison : pas un seul recoin n'y a échappé. Je me mets donc au fourneau. Cela, fait un moment que je cuisine et je suis tiré de mon bonheur par la sonnette de la maison. Je pars donc ouvrir.

-Désolé, je suis en retard.

Je regarde l'horloge, je vois alors que cela fait 2h que je cuisine.

-Pas tant que ça, je me doutais que tu ne serais pas là très tôt avec ce qui s'est passé ce matin.

Je lui fais un petit sourire triste qu'il balaie avec un doux baiser rempli d'amour.

-Heu, c'est n'est pas que l'on veut vous déranger, mais j'ai faim.

Je sursaute reconnaissant cette voix est souris.

-Allons Armin, un peu de retenue !

Je dirige mon regard entre Erwin et Armin et fais un grand sourire à Armin. Il comprend tout de suite.

-Je t'arrête dès maintenant, c'est uniquement de la faute à Livai.

-Depuis quand tu l'appelles Livai ? *Dis-je avec un regard noir.*

Livai me voit devenir jaloux et souris content de ma réaction. Il me prend par la main et entre dans la maison, suivi des deux autres.

-Ah ouais, il ne m'avait pas menti quand il m'a dit que tu avais tout récuré à la brosse à dents...

Je soupir doucement.

-Je ne savais pas quoi faire et je me suis rendu compte après ce que tu m'as dit hier, qu'elle était vraiment dégueulasse.

-Mm.

On part s'asseoir à table dans cuisine où je vois Erwin lancer des regards doux à Armin. Ils sont vraiment choux tous les deux. Je continue de cuisiner les ramens, il faut quand même surveiller la cuisson de la viande. Après ça, on fait tous les quatre, ample connaissance tout en mangeant ce que j'avais préparé.

-Eren, ils sont délicieux. C'est le meilleur ramens que je n'ai jamais mangé.

-Je suis d'accord avec toi. Alors en plus d'être excellent en dessin, tu es un vrai cordon bleu !

- Je te l'avais dit Livai, qu'il cuisinait comme un dieu.

Je regarde Armin extrêmement gêne.

-Peut-être pas quand même, Armin.

On finit de manger puis Armin et Erwin partent pour rentrer chez eux.

-Eren, est-ce que je peux te marquer ?

Je regarde surpris Livai ne mis attendent pas du tout.

-Livai tu sais, ce que ça engendre si tu me marques ?

-Oui, et je ne veux que toi.

-Je suis jaloux, possessif et extrêmement violent avec les gens comme la Putra qui t'approche tout le temps.

-WOAH ! T'es pas commode mais je ne suis pas mieux. Je suis un vrai pots-de-colle et je suis extrêmement jaloux.

-Je sens que ça va pas mal partir en couilles entre nous deux, niveau jalousie.

-Ouais, mais la jalousie s'atténue avec la confiance !

-Je suis bien d'accord. Alors marque-moi, mais je te préviens, tu mets une capote.

-Mais oui, ne t'inquiète pas. Je ferais attention.

On part donc dans la chambre pour qu'il me marque et on y passera une nuit des plus torrides.

Seul t'es sûr? Tome1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant