Je n'entends plus un bruit. Je regarde Livai, il est à la fus du moindre son. Je n'ose pas parler pour ne pas être découvert. J'essaye de cacher au maximum mes hormones et mon odeur. J'ai le couteau dans la main. Je le tiens comme si j'étais prêt à sauter sur ce qui ouvrira la porte. On entend des sirènes. C'est Armin, je relâche ma poigne sur le couteau, mais je cache toujours mon odeur. Livai a fait de même, mais pour lui, c'est simple de ce que j'ai compris, par rapport à ce qu'il m'a dit tout à l'heure. Les bébés ont peur, ils s'agitent. Je résiste pour ne pas flancher, et vous allez me dire : « Mais comment ils font à 1 mois et 2 semaines ? Ils sont à peine formés ! ». Oui, je ne sais pas. C'est un des mystères de ce monde.
Normalement, seuls Armin et Erwin connaissent cette pièce, et seul eux connaissent le code pour que l'on ouvre la porte sans se méfier. Mais vu ce que m'a dit Livai sur lui, il se méfiera. Et c'est facile de traîner quelqu'un dans la boue pour qu'il vous dise quelque chose. Surtout, quand tu connais le vieux et ce qu'il est capable de faire.
Toc, Toc, Paf, Toc, Paf.
Livai me regarde. C'est bizarre, il y a encore des fusillades dehors. Je le regarde dans les yeux est lui demande silencieusement de ne pas bouger. On entend un bruit de chargeur se remplir.
- Bon, vous allez sortir, oui ? C'est Armin.
Je regarde Livai. Je lui fais non de la tête, je le connais trop mon vieux.
- Prouve-le-nous.
- Comment tu veux que je te le prouve ?
Je me rapproche de Livai et me penche à son oreille.
-Ce n'est pas Armin, il me connaît, il aurait su que j'allais douter et m'aurai sorti des conneries comme d'habitude.
-Tu proposes quoi, alors ? On fait quoi ?
-J'ai un plan.
Je me redresse et regarde la porte.
-Si c'est bien toi, qu'est-ce que je fais quand je suis en cours et qu'on est aux alentours de "ça" mort ?
- tu sors de cours pour aller sur le toit.
-Hmm, et je fais quoi sur le toit ?
-je te l'ai dit, tu pleures.
Je redescends ma tête à la hauteur de Livai.
-Ce n'est pas lui. Vu que toi et Armin sont au courant que je dessine.
-T'es sûr que personne d'autre n'est au courant ?
-Juste le dirlo'. Mais celui qui est derrière la porte ne le sait pas donc ce n'est pas Armin.
-Oui, j'avais bien compris.
Je me tiens toujours derrière Livai et je dis à celui derrière la porte.
-Qui es-tu ? Et ne mens pas.
- Bon Eren, assez joué, tu sors.
-Je ne bougerais pas temps que vous ne déclinerez pas votre identité.
- Tu m'énerves, sale gosse. J'aurais dû te tuer quand tu étais dans le berceau.
Mes mains sont posées sur les épaules de Livai. Je dois lui faire un mal de chien vu comment je sers les poings. Il vient glisser ses mains sur les miennes et je desserre tout de suite ma poigne. Il se retourne et plonge sa tête dans mon cou.
-Ne t'en fais pas Eren, la pièce est protégée contre les balles et les incendies. Je ne bouge pas est toi non plus, il finira par partir.
-Mais Livai, il a dû tuer Armin.
J'ai mon tel, je le prends, est, envoie un message à Armin.
À Armin : t'es où ?
D'Armin : il nous retient dans le salon. Ton père essaye de vous faire sortir ?
À Armin : oui. Et Erwin ?
D'Armin : il va bien, la CIA et le FBI arrive reste dans la pièce.
À Armin : bien.
Je montre le message à Livai et efface la conversation. Je le regarde dans les yeux. Je pars m'asseoir dans un coin est me relâche complètement. Je suis épuisé avec les petits. Livai me rejoint.
-Cache tes hormones, tu vas attirer tous les alphas.
-Je ne peux pas, je suis épuisé. Les petits ont peur, du coup, c'est encore pire.
-Chéri, calme-toi. Respire.
Il pose sa tête sur mon ventre et leur murmure des mots qui les rassurent, du coup je me sens mieux.
Je me reprends et me concentre pour ne plus libérer trop d'hormones. C'est vrai que comme on est tous seuls à la maison, je peux laisser libre court à mes hormones, à part quand les deux zigotos viennent ou quand c'est Hanji.
-Ça va mieux, merci, chou.
Il se place derrière moi est me prend dans ses bras. Je ferme les yeux pour me reposer un peu.
PVD Livai:
Il s'est endormi. Il doit être exténué à retenir ces hormones. J'aimerais bien me débarrasser moi-même de lui, mais j'ai dit à Eren que je ne bougerai pas. Mais il dort. Non, je risque de le mettre en danger. Je ne peux pas bouger de la pièce. Même si la CIA ou le FBI arrive, ils sont en danger. Mais Armin nous a dit de ne pas bouger.
J'ai fini par m'endormir et quand je me réveille, Eren n'est plus là. Je me mets à stresser. Je sors en courant de la pièce et je vois qu'ils sont tous mort. Armin arrive vers moi.
-Eren les a tous tués.
Je le regarde, ahuri.
-Pardon, Eren a fait quoi !?
-Il les a tous tués, en commençant par son père. Quand je l'ai vu arrivé, il nous a libérés et c'est effondré.
-Pourquoi vous nettes pas venue me voir ?
-La CIA est arrivée au même moment, et on a appelé une ambulance pour lui. Elle est en chemin. Si tu veux le voir, il est dans votre chambre.
-Comment il a fait ?
Je touche l'endroit où il était censé, je dis bien censé, avoir mon revolver. J'écarquille les yeux et comprends. Je me dépêche de regarder à ma cheville : pareil, plus là. Armin me regarde, bizarre.
-Il a attendu que je m'endorme pour me piquer mes armes et aller tuer son père.
- Attends, tu t'es endormi !?
-Oui, et je croyais que lui aussi.
-Bah, en l'occurrence, non.
Je fonce dans notre chambre pour voir comment il va. Quand j'arrive, il a les yeux ouverts et il regarde le plafond.
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Seul t'es sûr? Tome1/2
FanfictionEren un lycéen qui rentre en terminal et qui vit seul depuis l'année dernière. Il s'est renfermé sur le dessin, il quitte très tard le lycée sachant que plus personne ne l'attend. Son meilleur ami Armin essaye de lui remonter le moral, mais n'y parv...