Seul t'es sûr? Tome1/2

chp9

Le lendemain matin, Livai ne me lâche plus, il me bichonne. C'est assez bizarre de sa part. La nuit il me colle, le jour aussi. Après il ne le sait que depuis hier, c'est peut-être normal.

-Dit Livai, tu vas me coller comme ça, tout le long de ma grossesse ?

-Pourquoi, ça te gène ?

-Ce n'est pas que ça me gêne, c'est juste bizarre de ta part.

-Ça me surprend aussi. Je stresse quand tu es loin de moi.

-Mais c'est bizarre, tu ne le sais que depuis hier et tu te comportes comme ça.

-Ouais, ça me paraît aussi bizarre, mais je pense que ça va empirer avec le temps.

J'ouvre les yeux en grands choqué de ces mots.

-J'avais compris que tu étais comme ça dès que je t'ai vu mais pas à ce point. Du coup si je te demande de me laisser sortir pour aller voir Armin, tu vas refuser ?

-Non, à condition que je vienne.

Je souffle du nez.

-Je ne pense pas que cela lui posera de soucis. Par contre, c'est un fan-girl.

-Ça me ne dérange pas, Hanji est pareil.

-Ok.

Je prends donc mon téléphone et compose le numéro d'Armin.

-Salut, alors avec Livai ?

-Salut, ça va et toi ? Oui, ça va super. Est-ce qu'on peut se voir?

-Oui, je serais avec Erwin. On a quelque chose à vous annoncer à toi et Livai.

-Ça tombe bien, nous aussi.

-Dac on se retrouve au café Shingeki.

-Ok, dac, à tout de suite.

-A tout à l'heure.

Je raccroche et regarde Livai qui comprend qu'on y va, vu qu'il part en direction de la porte. Je pars donc le rejoindre.

(Éclipse du trajet :])

On arrive devant le café et on voit Erwin et Armin l'un à côté de l'autre. On rentre et on se fait accueillir par Tête de cheval (Jean).

-Salut, vous êtes deux ?

-Une tête de cheval polie, comme c'est bizarre !

-Il est là pour bosser, Eren. Arrête.

-Monsieur Ackerman, je vous installe.

-Non merci, on est attendu.

-Bien je viendrais prendre votre commande quand vous serez installés.

-Merci Jean, je ne vais pas t'emmerder aujourd'hui. J'ai d'autres chats à fouetter et je vais devoir arrête les bagarres. T'en saura plus en temps voulu.

-Mm, c'est louche.

On part s'installer devant Erwin et Armin. Il nous regarde avec de l'appréhension dans les yeux... c'est louche. Moi, je les regarde avec toute la joie qu'il m'est possible, alors que Livai lance des regards noirs à tous les alphas du café. Je le regarde faire en rigolent, je pose ma main sur la sien le calment.

-Livai, arrête tu es le seul et tu le seras toujours.

Il me sourit.

*Dring !*

Je vois la Putra débarquer. Je commence à me tendre et je vous prie de croire que je vais me la faire si elle s'approche de nous. Auruo et avec elle, peut-être qu'elle ne viendra pas.

-Eren, Je sais ce que tu penses mais on n'est pas là pour ça.

-Oui.

Je rabats mon regard sur les deux amoureux devant moi qui ont l'air tout autant attirés par la Putra. Il la regarde avec une telle noirceur qu'elle doit en frissonner.

-Armin, tu voulais nous dire quelque chose?

Il sursaute et nous regarde à nouveau un peu panique.

-Ha, Oui. Je voulais vous dire que j'attends un bébé d'Erwin.

-C'est super, moi c'est de Livai et ce sont des jumeaux.

Je lui fais mon plus beau sourire, il est étonné et regarde Livai. Et merde... j'attrape la main de Livai, il me lance un regard interrogatif. Je n'ai même pas le temps de lui expliquer le pourquoi du comment qu'Armin commence sa crise.

-C'est super, comment vous l'avez fait !? C'était quand !? Où !?

-ARMIN, ça suffit.

Je lui hurle dessus, ce qui nous fait faire repérer par l'autre conne. Merde... elle vient par ici. J'agrippe Livai qui passe ces mains autour de celle-ci. Quand elle le voit elle me lance un regard noir. Livai hausse la voix quand il la voie faire.

-Qu'est-ce t'as à regarder mon oméga comme ça, toi ? GRRR

-Ton oméga ? Mais Livai, c'est un mioche et d'autant plus ton élève.

-Et alors, qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Erwin prend la parole.

-Ce n'est pas parce que ce sont nos élèves que l'on n'a pas le droit d'être heureux.

-Mais ce n'est pas normal.

Je sers fort la main de Livai et dit d'une voix tranchante.

-Tu dis ça uniquement parce que t'es amoureuse de lui, grognasse.

Je la regarde avec un regard noir et elle se met à rougir. Armin fait de même avec Erwin.

-On a enfin réussi à trouver nos liés, je ne vais pas te laisser tout détruire.

Tous regardons Armin, choqués par ce qu'il vient de dire. Je savais qu'il ne fallait pas le titiller là-dessus, mais pas à ce point.

-Mais enfin, ouvre les yeux, si ça se sait vous allez perdre vos jobs.

-Non, le directeur a fait une loi dans le lycée pour autoriser les liés à sortir ensembles.

-Hein, depuis quand ?

-Depuis la semaine dernière.

-Mais c'est de la folie !

-Et en quoi ?

Je lui pose la question tellement méchamment que Livai se lève et Armin, Erwin et moi-même partons. On sort du bar, Livai a laissé de quoi payer nos consommation. On part en direction de ma maison où il est venu habiter avec moi un peu après qu'il m'ait marqué.

-Désolé, on va finir de discuter à la maison.

-Livai, c'est quoi la loi que tu as dit tout à l'heure ?

-Erwin, tu ne connais pas la situation d'Eren ?

-Non, personne ne veut rien me dire...

-Livai, tu ne dis rien. Je ne veux pas que tout le monde le sache déjà vous deux c'est de trop.

-Eren, il va bien falloir qu'il soit au courant. On est tous les deux dans une putain de merde avec toi à nos côtés mais on reste parce qu'on t'aime est que l'on tient à toi.

-Erwin, es-tu capable de supporter un poids aussi lourd qu'une maison si ce n'est pas pire ?

-Vous me faites peur les gars.

-Chéri, es-tu prêt à te retrouver enfoncé dans une merde profonde ?

-Avec mon passé, les merdes profondes ça me connaît.

-Ok, on en parle à la maison. Par contre vos téléphones éteints et pas en veille, est-ce clair ?

Tous : Oui.

-Bien.

On se dirige donc vers la maison. Je vais leur dire tout ce que je sais. De toute façon, Armin en sait plus que moi, et certainement Livai aussi on verra bien.