chp11

3.2K 190 8
                                    

  Ça fait une semaine qu'Armin a demandé de nous trouver une maison au calme, dans un coin où personne à part la police sache où l'on est. Livai, lui, a tout expliqué par apport aux bébés et mon histoire. Quand le directeur l'a su, il nous a donné sa maison de campagne dans un coin complètement paumé. Il nous a dits qu'on pouvait y rester autant de temps que l'on veut donc j'ai mis la maison en vente et on a déménagé dans la « nouvelle ». Pour les revenus, on a tout sur place. Je sais chasser et Livai pêche et du coup, il y a un jardin. On fait tout sur place, ce sera un bon environnement pour les enfants. Hanji viendra souvent pour contrôler la santé des bébés. Livai est beaucoup moins collant, je pense qu'il sait que je suis en "sécurité", même si avec la mafia, on ne l'es pas vraiment.

-Eren ?

Je sursaute.

-Hein, quoi ?

-Ça fait dix minutes que je t'appelle, tu étais complètement dans la lune.

-Désolé, je repense à ce qui s'est passé cette semaine.

-Je disais qu'il va falloir aller pêcher, et je veux que tu viennes, pour prendre l'air.

-J'arrive, je vais me changer.

Je monte dans notre chambre, je me déshabille et me regarde dans le miroir. J'ai vraiment un gros ventre Livai ne doit pas me trouver très attirant comme ça...

-Bon, tu te dépêches ? Pourquoi tu pleures mon chat ?

-Je pense que tu devais plus me trouver attirant avec mon ventre...

-Tu es magnifique mon ange et je ne dis pas ça pour te remonter le morale.

-Merci chat, ça me rassure parce que tu me touches plus depuis un moment, même dans le lit...

-Désolé, je réfléchis beaucoup depuis une semaine où tout a changé et le soir, je suis crevé.

-Tu ne me mens pas, Livai ? Parce que j'ai vraiment, besoin de toi.

-Je ferais attention, ne t'inquiète pas mon ange. Et puis, pourquoi je te mentirai ?

-Avec tout ce que tu découvres de moi et le fait que je porte tes enfants, tu pourrais en avoir marre et partir.

-J'avoue que ce que j'ai appris de toi me fait peur, mais ne dis jamais que le fait qu'on ait involontairement fait nos deux enfants soit une raison pour que je te renie. Je t'aime et ce n'est pas ton enculé de père et ton passé qui va me faire changer d'avis. J'ai un passé pratiquement aussi obscure que le tien alors là-dessus, on est dans le même bateau tous les deux.

-D'ailleurs, tu ne m'as jamais raconté ton passé.

C'est vrai, il sait tout de moi et moi non, il serait temps qu'il me le dise.

-C'est vrai, je ne t'en ai pas parlé, parce que j'ai peur.

Hein Livai qui dit ce qu'il pense, c'est rare alors déjà le "je t'aime" et là ça ouais, il est malade ?

-Livai, c'est rare que tu te livres autant où c'est parce que tu me fais confiance ?

-Je te fais confiance et c'est bien ce qui me fait peur.

-Pourquoi ? Je ne te ferais pas de mal et tu le sais. J'ai trop souffert pour perdre la personne que j'aime le plus au monde.

-Je le sais, mais si je te le dis, tu me promets de ne pas partir ou de me quitter ?

-Je te le promets, Livai.

-Bien, je te le raconte sur le chemin pour le lac. Il faut que l'on se dépêche avant que la nuit tombe.

-Oui, tu as raison.

Nous prenons donc nos affaires et nous mettons en route vers le lac. Je le regarde tout en regardant là où je mets les pieds. Il est stressé, et je le vois.

-Tu sais, je ne vais pas te juger ou partir. Je te l'ai dit, je tiens trop à toi.

-Je sais, mais...

-Y a pas de, mais qui tienne, tu sais tout de moi donc c'est normal que je veuille en savoir autant.

-Je sais, je te le dirais. C'est juste que je risque de changer et c'est ce qui me fait peur.

-Comment ça changer ?

-Genre, je pourrais montrer plus ce que je ressens sur mon visage ou alors violent, je ne sais pas et je suis terrorisé à l'idée de te frapper.

-J'ai du répondant Livai et puis ne t'inquiète pas que si tu touches aux enfants, tu vas vite te retrouver pendu par les pieds pour refroidir tes ardeurs.

-Wharf, tu fais peur en fait. Ça va être quoi quand les gosses vont faire des bêtises...

-Je ne frapperais pas nos enfants, mais ils vont aller au coin et ça ne servira à rien de pleurer, je serais inflexible là-dessus. S'ils sont au coin, c'est qu'ils l'ont mérité.

-Je pense que je serais le plus sévère, mais en fait, je me suis planté. Tu n'es pas la maman pour rien.

-Pourquoi tu ferais quoi, toi ?

-Je les gronderai et leur expliquerai pourquoi ce n'est pas bien.

-Je leur expliquerai aussi, mais après leur punition.

-Ouais, va falloir que l'on s'organise parce qu'ils ne vont rien comprendre. Même si l'un d'entre eux me ressemble, il va être calme, mais va avoir un sacré répondant.

-T'as cru que celui qui me ressemblera sera un gamin pas sage au moins ?

-Ouais, un peu. Même si je pense qu'il sera très facile de lire ses pensées.

-T'imagines, ils se sont croisés. Genre un à mon caractère, mais ton physique avec ta tête de blaser, et l'autre, c'est l'inverse.

-Ce serait très drôle. Ils ne sont pas encore arrivés, on verra bien.

-Ouais, grave ! Sinon t'as cru que j'allais oublier le sujet principal ?

Je le vois se tendre, il a essayé, mais raté ! Je veux savoir.

-Oui, je vais te parler de mon passé mon ange. Ça m'a détendu de parler d'autre chose.

Mouai ou il a surtout essayer de faire diversion.

Seul t'es sûr? Tome1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant