Rien ne va dans la vie de Barbara Spencer. L'art, c'est sa passion et pourtant, elle ne peut se permettre de vivre de cela. Elle a dû emménager dans un trou paumé, Sherwood, afin de passer du temps avec sa grand-mère, mourante. Son plan était clair...
Il était dix-huit heures lorsque je rentrais enfin chez moi. C'était très certainement l'été le plus chaud de Sherwood et putain, chaque jours j'avais l'impression que l'uniforme me collait à la peau tant je transpirais. J'adorais mon boulot, mais des fois, j'avais envie de raccrocher et d'aller voyager et faire des trucs de dingue. Être policier, c'était des fois très chiant. Quand il n'y avait pas d'affaires à régler, bah on restait au poste devant un PC à se tourner les pouces. Pas très intéressant effectivement.
Je garais ma voiture en bas de mon bâtiment, attrapais mon sac de course et marchais jusqu'à chez moi. J'habitais dans un appartement à la sortie Est de la ville, là ou il n'y avait quasiment personne pour me les casser. C'était une petite résidence tranquille ou il n'y avait pas grand monde. Quand je sortais du boulot, j'aimais bien m'enfermer dans ma bulle et ne plus voir personne. A part mes potes évidemment.
Je déposais mon sac de course sur le comptoir de ma cuisine et le vidais avant de commencer à me faire à manger. J'adorais cuisiner, je tenais ça de ma Mama. Je descendais d'une famille d'origine mexicaine et chez nous, la cuisine c'était sacré. Ce soir j'avais envie de quesadillas et il fallait toujours répondre à ses envies alors c'est bien ce que je me préparais.
J'allais allumer la télé quand je sentis mon téléphone portable vibrer dans la poche arrière de mon jean. Je l'attrapais et soupirais en voyant le numéro de téléphone affiché : c'était Beverly, une nana que j'avais sauté dans les toilettes de Chez Lola et qui n'arrêtait pas d'essayer de me contacter. Sauf que j'avais une règle : ne JAMAIS repasser sur la même fille. JAMAIS. La seule pour laquelle je pouvais faire une exception était Barbara Spencer. Elle était également la nana qui ne cessait de me rejeter et ce, à chaque fois que je tentais une approche.
Barbara était sublime. Sans exagération. Elle avait des cheveux bruns soyeux, de grands yeux vert, des lèvres pulpeuse et une poitrine si grosse que je pouvais plonger ma tête entre et m'endormir. C'était la plus belle paire de nénés qui m'avait été donné de voir et rien qu'en y repensant, je sentais ma bite durcir dans mon froc. Putain c'était dingue.
Je retournais aux fourneaux et terminais de cuisiner avant de commencer à manger. Je mis une chaîne sportive et tombais sur un combat de boxe, tout ce que j'aimais. J'avais pratiqué ce sport jusqu'à mes vingt-et-un ans et j'avais même atteint un niveau national. Ensuite, j'avais décidé de tout arrêter, pour des raisons personnelles et j'avais finis par entrer dans la police.
Mon téléphone portable vibra une nouvelle fois et je reconnus le nom de Connor, l'un de mes collègues et meilleur pote, sur l'écran.
Connor : Dis, c'est pas ta nana ça ?
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J'ouvrais grand les yeux en reconnaissant Barbara sur la photo, qui discutait avec un type. Je me redressais directement. C'était qui ce mec et qu'est-ce qu'elle foutait avec lui ? Et puis merde !
