26.

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Quand je me réveillais le lendemain, j'étais de bonne humeur et je savais que rien, ni personne ne pourrais changer cela. Je sautais hors de mon lit, enfilais un short ainsi qu'un débardeur et descendis à la cuisine me préparer du chocolat chaud avant de remonter dans ma pièce, de tirer mon tabouret et de me laisser tomber dessus. Je souris en regardant la gigantesque feuille blanche devant moi et attrapais un pinceau ainsi que de la couleur. Quand mon pinceau rencontra ma toile, je fus encore plus joyeuse qu'il y a quelques minutes au réveil. J'étais sereine et la paix que je ressentais au fond de moi me motiva à ne pas m'arrêter. L'odeur des roses dans la pièce me fit sourire et je peignis ainsi pendant plusieurs minutes. Mon téléphone portable dans ma chambre se mit à sonner à deux reprises, mais je ne répondis pas. Concentrée sur ma toile, je donnais toute l'inspiration que je venais de retrouver dessus.
Cela dura toute la matinée et c'est uniquement lorsque j'entendis mon ventre faire du bruit que je décidais d'aller Chez Lola prendre quelque chose à manger.
Je marchais tranquillement jusque dans la salle de bain et pris une longue douche méditative, prenant le temps d'également me laver les cheveux. Je retournais dans ma chambre pour m'habiller et attrapais finalement mon téléphone portable, voyant l'écran clignoter.
J'avais deux appels manqués d'un numéro inconnu ainsi qu'un message vocal. Je fronçais les sourcils et m'installais sur le bord de mon lit, resserrant ma poigne autour de ma serviette. J'appuyais sur la petite enveloppe pour accéder à ma messagerie vocale. La voix pré-enregistrée parla quelques secondes avant qu'une voix de femme ne parvienne jusqu'à mes oreilles. Je fronçais des sourcils.

« Bonjour mademoiselle Spencer, Anne Jenkins, gérante de la salle des expositions de la ville de Jefferson. Monsieur Rodriguez nous a fait parvenir plusieurs de vos toiles. Je me permettait de vous appeler pour savoir si vous aviez une idée quant à la date à laquelle vous préféreriez pour l'exposition de vos toiles. Rappelez-moi à ce numéro. Nous pourrons convenir d'un rendez-vous pour discuter de cela ainsi que de votre rémunération. À très vite. »

Je restais un moment stoïque, incapable de bouger. Quoi ? J'appuyais une nouvelle fois sur l'icône de la messagerie et le même message me parvint aux oreilles. Je n'arrivais pas à y croire. Anthony avait fait quoi ?
Je laissais tomber mon téléphone au sol et courus jusqu'à mon placard avant d'enfiler les premières choses qui me tombait sous la main. C'était un short en coton ainsi qu'un débardeur. Je mis des claquettes, puis descendis avant d'attraper mes clés de voiture et de sortir. Je ne conduisais que rarement, je n'aimais pas trop ça à vrai dire. Mais là, j'étais pressée.
Je démarrais, enclenchais la première avant de me mettre à rouler. Je traversais la ville pour finalement arriver devant la résidence d'Anthony. Je ne savais ps si j'étais en rogne ou pas. Pourquoi avait-il fait ça ?
Je n'avais même pas été vérifier quelles toiles avaient disparues de ma pièce. À quel moment avait-il fait ça ? Au même moment que lorsqu'il était venu déposer le chevalet ?
Je continuais de me poser des milliers de questions alors que je frappais à la porte d'entrée de son appartement. Pendant que j'attendais patiemment qu'il vienne m'ouvrir, je tournais dans tout les sens la raison pour laquelle il avait pu faire une chose pareille. C'était insensé.
La porte s'ouvrit finalement sur un Anthony à moitié vêtu. Il portait un bas de jogging lui tombant outrageusement sur les hanches. Son torse était puissant et ses abdos si tracés qu'ils attirèrent immédiatement mon regard. Quand je relevais les yeux vers son visage, il avait l'air surprit de me trouver là et en même temps ravit. Son petit sourire en coin le confirma.

- Barbie ? Qu'est-ce tu fais là ? (Il me détailla du regard avant de froncer des sourcils) Putain et c'est quoi cette tenue ?! Rentres !

Il me prit par le bras et me tira à l'intérieur de son appart. Je n'y étais pas revenu depuis un moment, avant notre départ chez ses parents et l'odeur de sa cuisine me fit sourire. J'avais faim. C'était la raison pour laquelle j'avais pris ma douche. À la base. Tout un tas de souvenirs remonta à la surface et je me sentis toute bizarre.
Après avoir fermé la porte derrière lui, Anthony revint vers moi et me regarda dans les yeux.

Passionate LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant