18.

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ANTHONY RODRIGUEZ

J'ouvris les yeux et serrais les dents tant j'avais envie de pisser. Je détestais avoir à me lever en pleine nuit juste pour aller pisser, ça m'emmerdait plus qu'au chose. Je baissais les yeux sur Barbie qui dormait profondément et souris. Il y avait quelques heures à peine, je lui avais ouvert mon cœur, elle l'avait fait aussi et je n'avais jamais été aussi heureux de ma vie. On avait fait l'amour dans ma caisse puis on avait récupéré ses affaires dans le pub avant de prétexter qu'elle avait mal à la tête et par finir par rentrer chez elle ou on avait encore une fois fait l'amour. J'étais réellement fou d'elle et autant m'en rendre compte avec une autre fille aurait pu m'effrayer, autant avec elle, tout paraissait naturel.

Je me redressais sans la réveiller et sortis du lit avant de sortir de la pièce. J'avais pas mal de fois dormi chez Barbie déjà, seulement j'avais été aux toilettes uniquement au rez-de-chaussé.A poils, les yeux quasiment clos, je déambulais dans les couloirs avant de pousser une porte au hasard. Je tâtais le mur à l'aveugle pour allumer la lumière et je fronçais les sourcils en me rendant compte que je n'étais pas du tout dans la bonne pièce.

- Waouh... Je murmurais tout bas.

Je m'étais retrouvé dans l'entre, la pièce préférée de Barbara, comme elle l'aimait l'appeler. Il y avait un chevalet avec dessus une toile inachevée, des pinceaux dans un pot, des pots de peinture un peu partout. Il y avait une chaîne hi-fi et des toiles terminées éparpillées. Je n'arrivais pas à croire à quel point elle était talentueuse. Enfin... Si, je savais qu'elle l'était, seulement, je n'avais jamais eu la chance de voir l'un de ses travaux. La, j'étais servi : il y en avait partout. Plusieurs peintures séchaient sur des fils de linge qui traversait la pièce. Il y avait des couleurs partout et je clignais des yeux à plusieurs reprises lorsque mon regard s'arrêta sur une toile en particulier.

- C'est quoi ce...

Je m'approchais lentement et la décrochais avant d'écarquiller lentement les yeux. J'avais l'impression d'avoir un miroir entre les mains tellement c'était bien fait. C'était moi, peint sur une toile. Peint à la perfection, les détails étaient impressionnant. La plupart des toiles qui séchaient étaient des paysages, mais ce portrait là était juste... sublime. A tel point que que j'en eus le souffle coupé. Après un moment à regarder mon portrait, je finis quand même par raccrocher la toile à l'endroit exact ou je l'avais prise et continuais de regarder les autres. Merde ! Elle était vraiment talentueuse. Je ne m'y connaissais pas en peinture, mais je savais qu'elle n'avait pas besoin d'intégrer une nouvelle fois la fac pour percer grâce à sa passion. Je secouais la tête, encore un peu secoué et finit par faire marche arrière. Je cherchais les chiottes, pissais rapidement avant de retourner m'installer dans le lit. Barbara dormait toujours profondément et je déposais un baiser sur son front avant de me rendormir.

***

Installé sur mon canapé, pieds sur la table basse je venais de rentrer du boulot. La chaleur m'avait littéralement mit K.O. et en plus, je ne voyais pas Barbie ce soir, de ce fait j'allais passer ma soirée ainsi. Il y avait un combat de boxe inintéressant qui se déroulait sous mes yeux qui eux, devenaient de plus en plus lourd au moment ou mon téléphone portable se mit à sonner. Je soupirais, j'osais espérer que c'était Barbara car je n'avais pas trop envie de parler ce soir.

J'attrapais mon portable et je souris en voyant le prénom de ma grande sœur s'afficher.

- Comment va ma princesse ? Je demandais en décrochant.

- Elle va bien, mais tu lui manques. Et toi ? Ça fait un moment qu'on a pas eu de nouvelles, qu'est-ce que tu fais en ce moment ?

- Le boulot et toujours le boulot. Je soupirais. La chaleur m'épuise ces derniers temps, j'ai hâte d'être en vacances.

Passionate LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant