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BARBARA SPENCER

Ce matin là, lorsque j'ouvris les yeux, je su que quelque chose n'allait pas. Les rayons du soleil filtraient entre les rideaux et me caressaient le visage. Hors, lorsque je dormais, en général, mes rideaux étaient toujours clos. Pas un seul rayon ne réussissait à passer. Je détestais me faire réveiller par la lumière du jour. Je savais que j'avais bu comme un trou, mais je ne buvais jamais au point d'oublier de fermer les rideaux. J'ouvris lentement les yeux et ce que je redoutais se confirma. Je. N'étais. Pas. Chez. Moi. Bordel ! Je me redressais d'un coup et ma tête se mit à taper tellement fort que je refermais les yeux. Mon Dieu. Qu'avais-je fait pour mériter ça, sérieux ? J'inspirais, expirais avant de les ouvrir à nouveau. Je constatais que je portais encore ma tenue de la veille, je n'étais pas à poils donc, je n'avais couché avec personne. Je soupirais, reconnaissante. Je regardais autour de moi, j'étais dans une vraie chambre de mec. Il y avait le lit, sur lequel j'étais encore posée, deux tables de chevet de part et d'autre du lit, dont une sur laquelle se trouvait un verre d'eau ainsi que deux cachets. Les rideaux étaient sombres et mal fermés et un repose-pieds se tenait en bout de lit. Il n'y avait pas grand chose d'autres hormis deux portes closes. 

Je me penchais vers la table de chevet et attrapais les cachets que j'avalais d'un coup, avec une gorgée d'eau

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Je me penchais vers la table de chevet et attrapais les cachets que j'avalais d'un coup, avec une gorgée d'eau. J'avais trop mal à la tête pour me dire que c'était peut-être de la drogue et que j'étais peut-être chez un psychopathe. Je ne savais pas il était quelle heure mais je ne bossais pas aujourd'hui et Dieu merci. J'essayais de me rappeler ce que j'avais fais la veille au soir et c'était loin d'être facile. J'avais été Chez Lola avec Brad, mon collègue, puis il y avait eu... Anthony. Et incroyable mais vrai, sa compagnie avait été plutôt... Agréable. Il avait été marrant et pour une fois, pas trop lourd. 

Je me redressais, me relevais du lit et me figeais. Je n'avais pas mes chaussures aux pieds et mon gilet était plié sur le repose-pieds. Putain mais chez qui étais-je au juste ? 

Je soufflais avant d'enfiler mon gilet et de prendre mes talons à la main. J'ouvris l'une des deux portes et tombais dans une salle de bain un peu trop masculine à mon goût. Je pris une grande inspiration, avant de prendre mon courage à deux mains devant la seconde porte. Je ne savais pas ce que j'allais trouver derrière, mais je ne pouvais pas rester cloîtrer dans cette chambre plus longtemps. Il fallait que je rentre, que je prenne une douche et putain, que je mange ! Après avoir trop bu, je crevais toujours la dalle. 

J'appuyais sur la poignet, la main tremblante et ouvris la porte. Quelqu'un était en train de préparer quelque chose qui sentait drôlement bon. J'entendis mon ventre gargouiller et je repoussais l'envie de courir jusque dans la cuisine pour demander au type chez qui j'étais de me nourrir. 

Pressée, je marchais jusque la porte d'entrée, prête à sortir. 

- T'essaies de t'échapper, encore une fois ? 

Je fermais les yeux en reconnaissant la voix d'Anthony. Donc c'était chez lui que j'étais ! 

Oui, j'étais déjà venue, mais lorsque j'étais arrivée, il faisait nuit et au moment de repartir, pareil. Je n'avais pas fais attention à l'endroit où j'avais mis les pieds, j'avais ramassé mes fringues, m'étais rhabillée et était partie aussi vite que j'étais arrivée. 

Passionate LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant