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/!\ Attention, ce chapitre mériterait sans doute une réécriture. Lorsqu'il a été écrit, je n'avais aucune idée que Rogue avait été ami avec Lily et qu'il en avait été profondément amoureux. Il est donc parfaitement inutile de me faire des réflexions sur la discussion entre Harry et Voldemort puisque ce texte date de bien avant la publication des derniers livres HP.  Merci. /!\

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Harry ne reprit conscience qu'à la tombée de la nuit. Étrangement, il ne paniqua pas quand, lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne vit rien. Il savait pourtant qu'il ne faisait pas nuit, il le « sentait » sur sa peau exposée à la lumière d'une fenêtre.

— Madame Pomfresh ? appela-t-il d'une voix rauque.

L'Infirmière se précipita sur le Gryffondor en disant :

— Monsieur Potter, enfin vous vous réveillez...
— Je ne vois rien, Pompom... dit alors le Gryffondor tandis que la femme l'aidait à s'asseoir contre ses oreillers. Que m'est-il arrivé ? Depuis combien de temps suis-je inconscient ?
— Du calme, monsieur Potter, restez tranquille, dit Pomfresh. Tenez, buvez ça.

Elle lui mit une fiole dans les mains et le Gryffondor la porta à ses lèvres. Il fit une atroce grimace de dégoût et manqua recracher la gorgée qu'il avait prit, mais il finit par l'avaler puis il dit :

— C'est atroce, qu'est-ce que c'est, du sang de Dragon ?
— Non, monsieur Potter, c'est un fortifiant, dit Pomfresh en roulant des yeux. Il va vous aider à recouvrer vos forces. Cependant, pour vos yeux, je ne peux rien faire.
— Il n'y a rien à faire ? demanda Harry. Je vais rester aveugle ?
— Non, monsieur Potter, dit alors une voix qu'il reconnut sans problèmes.
— Professeur Dumbledore, dit le Gryffondor avec un sourire, le regard fixé droit devant lui. J'avais eut peur que vous n'ayez été blessé dans le combat.
— Je l'ai été, dit Dumbledore en prenant place au bord du matelas. Mais Pompom m'a soigné cela en un clin d'œil et mon bras est désormais comme neuf.

Il fit un clin d'œil à l'Infirmière qui rougit en se détournant, puis il reprit en posant une main sur le bras de Harry :

— Comment te sens-tu, Harry ? Tu as besoin de quelque chose ? Tu as faim peut-être ?

Le Gryffondor secoua la tête puis il demanda :

— Je voudrais savoir comment va Drago, professeur.

Le vieux sorcier leva les yeux sur le lit adjacent puis il regard Pomfresh qui hocha la tête. Dumbledore reprit alors :

— Il va bien, Harry. La blessure est profonde mais le poison est sortit grâce à une potion et il va se remettre très rapidement. Le seul souci est qu'il ne pourra plus se déplacer qu'avec une canne, désormais. Le poison a endommagé de nombreux muscles et nerfs, Pompom a réparé tout cela du mieux qu'elle pouvait mais certaines choses restent hors de sa portée et de celle du professeur Rogue.

Harry baissa les yeux puis il releva la tête.

— Je suis certain qu'il va aller bien mieux maintenant. Et mes yeux aussi.

Dumbledore eut un sourire puis il tapota amicalement le bras du jeune sorcier et se leva. Harry demanda alors :

— Professeur...
— Oui, Harry ?
— Où est le corps de Voldemort ?

Dumbledore se figea et regarda Pomfresh. Il regarda ensuite Rogue, toujours alité, silencieux, puis il dit :

— Hé bien... il est dans la Salle sur Demande, Harry...
— Vous ne l'avez pas enterré ? demanda le Gryffondor en haussant les sourcils.
— À vrai dire, intervint Rogue. Nous pensions l'incinérer...
— Professeur Rogue ? questionna Harry. Vous êtes là aussi ? Qu'avez-vous ?
— Quelques contusions sans gravité, répondit Rogue en ignorant le regard de Pomfresh. Pourquoi demandez-vous où se trouve le corps de Voldemort, Potter ?

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