✔️ Expérience Audacieuse

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Tandis que ses amis avaient quitté le château, Hermione, elle, dessinait des Runes sur un long parchemin. Ils étaient huit dans sa classe et elle était la seule Gryffondor.

Concentrée, elle traça la Rune de la Patience et soudain, elle se redressa, surprise.

— Quelque chose ne va pas, miss ? demanda le professeur.

Hermione secoua vivement la tête puis regarda son parchemin et se concentra sur son examen. Quand elle eut terminé, pour ne pas dire expédié, elle donna le parchemin à son professeur puis quitta la pièce.

Ravie que le cours soit terminé, elle se dépêcha de remonter à Gryffondor pour aller déposer des affaires avant d'aller à la bibliothèque, mais lorsqu'elle entra dans la Salle Commune, une chouette hulula en la regardant. Intriguée, la jeune femme s'approcha et l'oiseau lui tendit sa patte.

— Pour moi ? demanda Hermione.
— Ouh !

Hermione pinça les lèvres et prit la lettre. L'oiseau s'envola alors par une fenêtre ouverte, et la jeune femme s'assit sur une chaise. Elle ne recevait pas de courrier, en général, sauf le journal, tous les matins... Elle décacheta donc l'enveloppe et en tira une lettre qu'elle parcourut rapidement.

— Mais qu'est-ce que... ?

La jeune femme relut la lettre plusieurs fois dans sa tête avant de décider de la lire à voix haute, tellement elle avait du mal à y croire.

— Miss Granger, lut-elle. J'imagine que vous avez reconnu mon écriture, mais je me présente quand même, je suis Lucius Malefoy, le père de Drago. Je vous contacte parce que vous devez m'aider. J'ai beaucoup de peine à l'admettre, mais je crois que vous êtes la seule à pouvoir me sortir de prison... J'utilise mes dernières forces pour vous écrire, j'ai été maltraité, je ne suis pas tout à fait en état d'écrire, mais je dois le faire, c'est pourquoi je vais être bref. Je sais que vous êtes quelqu'un d'intègre malgré vos origines, je l'ai appris à mes dépends, et je vous demande humblement de me faire sortir de cet enfer. Peu m'importe que je doive par la suite être ruiné ou vous être redevable toute ma vie, tout ce que je veux c'est ne pas crever en prison et reprendre une vie normale avec mon fils. Ma femme a été tuée, sous mes yeux, et mon fils est désormais seul. Si je viens à mourir ici, loin de lui, il risque de ne pas pouvoir s'en remettre...Je vous en prie, aidez-moi, Miss Granger.

Hermione se tut alors et souffla. Elle se mordit la lèvre puis décida qu'elle ne pourrait rien faire toute seule. Elle gagna donc aussitôt le bureau de Dumbledore.

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— Miss Granger ? fit le vieux sorcier, surpris. Mais que faites-vous ici ?
— Monsieur, je souhaiterais avoir l'autorisation de gagner le Ministère de la Magie, le plus rapidement possible...
— Pourquoi donc ? demanda Rogue avec sa froidure habituelle. vous n'avez rien à y faire, à votre âge.

La jeune femme remarqua alors son professeur de Potion, ainsi que McGonagall, tous deux assis en face du bureau de Dumbledore, une tasse de thé dans les mains. Elle rougit violemment et Dumbledore fit apparaître une chaise. Hermione s'y assit, le dos raide, puis expliqua la raison de cette intervention surprise...

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— C'est insensé ! s'exclama McGonagall, choquée. Mais enfin miss Granger, comment pourriez-vous... Lucius a été jugé et emprisonné à vie ! Personne ne le laissera sortir aussi facilement !
— Je me suis posé la même question, Madame, répondit Hermione. J'ignore pourquoi il m'a contactée moi, il me déteste... Il aurait pu contacter l'un d'entre vous ou je ne sais quel autre ami Mangemort qu'il encore quelque part...
— En effet, dit Rogue, les lèvres pincées. Que comptez-vous faire, Monsieur le Directeur ?