La suite des aventures de Arthur et Aria.
Il est important d'avoir lu le Tome 1 avant de commencer celui-là, tout simplement pour une meilleure compréhension de l'histoire.
Je gratifie l'hôtesse d'un sourire en descendant de l'avion, pendant qu'elle m'affuble d'un collier à fleurs complètement hors contexte. Est-ce que je viens d'arriver à Hawaï ? Non. Mais je crois que j'aurais préféré vu nos antécédents familiaux avec Maman et moi dans ce pays. Je sais que ça n'a rien d'anodin, et qu'il faudra que j'ai une discussion avec Ella mais nous verrons plus tard. Pour le moment, je la laisse dans son bonheur égocentrique qui consiste à s'extasier sur exactement tout, en sautillant sur place.
Je fais craquer ma nuque, toute endolorie. Je crois que je suis épuisée. Non, je ne crois pas, j'en suis sûre. Le médicament que j'ai pris contre mon anxiété m'a carrément déglingué.
Il fait une chaleur étouffante ici, pourtant, d'après ma mère, il ne fait pas plus de 25°C aujourd'hui. Je baille à m'en décrocher la mâchoire, il faut dire qu'avec nos cinq heures de décalage, il est 19h ici et 1h du matin en France.
Arthur me prend par les épaules en m'embrassant le sommet du crâne.
- Tu es bien silencieuse..
Je hausse les épaules, je suis simplement fatiguée et hyper-émotive. Il n'insiste pas, se contentant de rester près de moi, gardant son bras autour de moi.
Après avoir récupérés la totalité de nos bagages et avoir attendu un taxi, que Martin et Maman pensait tous les deux que l'autre avait réservé, Arthur a eu la riche idée de nous commander un Uber. Et c'est 30 minutes plus tard que finalement, nous arrivons devant la villa qu'ils ont loué pour l'occasion.
- Et beh putain.
- Noé ! Intervient Martin.
Je dois dire que même si nous ne l'avons pas dit, nous l'avons tous pensé. Je descend du véhicule, oubliant complètement les bagages et tout ce qui va avec pour me planter devant. C'est tellement beau. Je devrais être habituée, entre notre maison et tout les projets sur lesquels Maman a travaillé, mais là, ça dépasse tout.
D'une oreille distraite, j'écoute Martin se vanter d'avoir participé à l'élaboration de cette demeure et je comprend mieux comment nous avons atterri ici. Je veux bien qu'ils aient les moyens, mais pas à ce point.
D'ici, je vois l'arrière de la maison. Malgré le soleil qui se couche, je peux facilement deviner qu'en pleine journée, c'est un puit de lumière. Je regarde la piscine avec envie, m'imaginant prendre un bain de minuit avec Arthur. Je fais quelques pas en avant pour en apprendre encore un peu plus sur notre maison de quelques jours.
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Finalement, c'est sa simplicité dans ses matériaux qui en fait son luxe. Tout ce bois, cette toiture particulière et toutes ces ouvertures.
Comme première impression, j'aimerai resterai ici pour le restant de mes jours.