Chapitre 13 : Non, c'est vrai.

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Nous nous laissons tomber à l'unisson sur le lit. Je ferme les yeux quelques secondes, sentant le bras de Arthur frôler le mien.

Cette journée a été plus qu'exténuante. Ça a été un ascenseur émotionnel du début à la fin, commençant par la découverte de Jane sur le sol et finissant par la rencontre tardive de Ellian et de sa fille.

Je ne suis pas sûre d'avoir déjà vu quelque chose d'aussi beau, d'aussi puissant. Je n'ai pas eu besoin de me forcer pour me mettre à pleurer, ça c'est même fait tout seul. Il n'a pas arrêté de nous remercier alors que se n'était pas de besoin. Nous ne sommes pas des héros, nous sommes simplement des gens normaux. Des personnes qui en ont aider une autre.

- Quelle journée, souffle Arthur.

- Tu l'as dit..

Ses doigts se mêlent au mien, et je me sens sombrer rapidement dans un sommeil profond.



Je me relève en sursaut, mon coeur battant la chamade. Fais chier, j'ai encore fait un cauchemar. Je soupire en plongeant mon visage dans mes mains.

Je me rends compte que nous avons laissé la lumière allumée et que nous nous sommes simplement écroulés sur le lit sans prendre la peine de retirer nos chaussures ou de nous déshabiller.

Je me relève complètement, sentant tous mes muscles engourdies. Je souris en observant le jeune homme dormir à poings fermés. Il est si beau. Je sais, je ne cesse de le répéter mais je crois que je n'arriverai jamais à m'y faire et que je ne m'en lasserai jamais.

Sur la point des pieds, je rejoins la salle de bain attenante. Je me déshabille, troquant tout cet amas de vêtements contre un tee-shirt ample de mon copain. Je me passe un rapide coup d'eau sur la figure et finis ma toilette rapidement, après mettre aperçue qu'il n'était que 3h du matin.

Je vais pour me remettre au lit quand le gargouillement que fait mon ventre me fait sursauter. Il est vrai que je n'ai rien avalé de la journée et que j'ai une faim de loup.

Je décide de suivre l'appel de mon estomac, descendant au rez-de-chaussée tout en priant qu'il reste quelque chose dans les placards. Oui parce-que c'est une chose d'avoir un appartement mais il en est une autre de faire les courses.

Par chance, je trouve de quoi me faire un rapide sandwich à base de pâte à tartinée. Je m'assois sur le plan de travail en poussant un soupir presque orgasmique. J'avais vraiment trop faim. Et il faut le dire, la nourriture c'est la vie.

- On ne m'appelle même pas pour manger ?

Je sursaute, n'ayant pas entendu le jeune homme descendre les escaliers. Il n'est plus vêtue que d'un tee-shirt et d'un caleçon.

- Je ne voulais pas te réveiller.

Il me rejoint, attrapant le second sandwich que je mettais préparée pour le porter à sa bouche.

- Non mais j'hallucine, je grogne.

- Quoi ? Il fait l'innocent.

- Il était à moi.

Je boude comme une enfant de 6 ans, et il recule pour s'appuyer contre l'îlot en face de moi.

- Aria Williams et la nourriture.

Je souris finalement, en haussant les épaules.

- C'est ma plus grande histoire d'amour si tu veux tout savoir.

Ma pique le fait hausser les sourcils.

- Ah bon ? Donc, tu m'aimes moins qu'un sandwich rempli d'huile de palme ?

Mon Demi-Frère et Moi - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant