Chapitre 15 : J'espère, Arthur.

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Je referme la porte derrière moi, essayant de gagner du temps. Qu'est-ce qu'elle fait là ? Mon coeur ne cesse de tambouriner dans ma poitrine et j'ai du mal à respirer.

- Bonsoir, Stella.

Malgré sa prestance naturelle, elle semble diminuer. Elle est plus simple que dans mes souvenirs, elle fait moins hautaine.

Je pose mon sac sur l'îlot et avance prudemment vers elle, regardant autour de moi, à la recherche de son fils.

- Arthur est à l'étage, il.. me prépare la chambre d'amis.

Je ne réponds rien, me demandant si elle peut-être un mirage.

- Je suis..

Elle commence sa phrase mais ne l'a finit pas, se ruant vers moi pour me prendre dans ses bras. Ma belle-mère me serre contre elle, et je n'arrive vraiment plus à respirer. Je veux m'enfuir, je me sens vraiment mal-à-l'aise.

Elle se détache de moi, les yeux larmoyants.

- Je suis tellement désolée Ariana, pour la lettre, le jet.. tout.

Je me pince les lèvres, reculant d'un pas.

- Je n'imagine même pas se que tu as du vivre ces dernières années.

Je prend une profonde inspiration, me décidant à me mettre à parler.

- Je vais aller voir si Arthur à besoin de moi.

Ce mensonge à peine voilé me permet de la quitter, montant les escaliers jusqu'à la chambre d'amis. Il se tient dos à moi, finissant de mettre la couette en place sur le lit. Je me racle la gorge et il se tourne vers moi.

- Aria, je t'ai laissé une dizaine de messages.

Il avance jusqu'à moi, m'embrassant chastement sur les lèvres.

- Je n'avais plus de batterie.

- C'est ce que m'a dit Ella quand je l'ai appelé mais que tu étais déjà partie.

Je pénètre d'avantage dans la pièce, m'asseyant sur le bord du lit qu'il vient de faire.

- Ta mère est en bas, je souffle.

Il soupire en s'appuyant contre la commode, en face de moi.

- Elle est arrivé en taxi, je ne savais pas qu'elle venait, elle m'a prise par surprise.

Je me frotte vigoureusement le visage à l'aide de mes mains, je ne m'attendais vraiment pas à la trouver en rentrant.

- Elle va rester ici ?

Il se gratte nerveusement la barbe et je n'ai pas besoin qu'il ouvre la bouche pour avoir la réponse.

- Tu ne peux pas savoir comme je lui en veux Aria, mais elle reste ma mère et elle n'a nulle part où aller.

C'est la déception et la colère qui peuvent se lire sur mon visage. Je le savais.

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Mon Demi-Frère et Moi - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant