La suite des aventures de Arthur et Aria.
Il est important d'avoir lu le Tome 1 avant de commencer celui-là, tout simplement pour une meilleure compréhension de l'histoire.
Mes yeux papillonnent doucement, ne voulant pas être agressés par la lumière de la pièce. Ma tête monte et descend en fonction de la respiration apaisée d'Arthur.
J'embrasse cette nouvelle chambre du regard que nous venons d'inaugurer trois fois. Je ne sais même pas quelle heure il est, ni combien de temps nous avons dormi.
Tous ce que je sais c'est que j'étouffe. Il fait une chaleur suffocante, dotant plus que mon corps nu et collé à celui de mon copain qui est littéralement brûlant.
Délicatement, je décolle sa main du creux de mes reins et recule jusqu'à mon côté du lit. Je m'assois rapidement sur le bord, retrouvant ma petite culotte. J'attrape le chandail noir d'Arthur et l'enfile à la volée.
Je me pivote vers lui quelques secondes, pour l'observer.
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Il a tout, le charisme, la beauté, et même la richesse. Il peut paraître froid, arrogant et con, d'ailleurs peut-être qu'il l'est. Mais dès qu'il aime, et croyez-moi j'en sais quelque chose, il donne tout.
Mais il a beau m'avoir tout donné : son temps, son amour et j'en passe, il y a une question qui ne cesse de me tourmenter ces derniers jours. Qu'est-ce qu'il a fait durant mon absence ? Et ne me dites pas qu'il a bossé d'arrache pied, sept jours sur sept.
La vérité, c'est que mon interrogation est voilée. Je me demande simplement, comme une fille jalouse qui se respecte si il m'a déjà trompé. Si oui, est-ce que je serais en mesure de la pardonner ? La réponse serait sûrement positive. Je n'imagine même pas les années qu'il a du endurer sans moi. Mais ça me hanterais jusqu'à la fin de mes jours, parce que je l'aime et que je ne supporterais pas l'idée qu'une autre ait pu le toucher.
Je sursaute quand il remue, de peur d'avoir été démasqué dans mon voyeurisme. Finalement, il ne fait que se mettre sur le ventre en poussant un long et profond soupir. Jugeant que j'aurai pu me faire prendre, je préfère me lever. Je contourne le lit pour sortir de la pièce.
Je descend les escaliers, presque aveuglée par la luminosité qui est tout simplement incroyable. Il fait moins chaud que ce que j'avais prévu. Il doit y avoir une sacré bonne climatisation.
Je n'arrive toujours pas à croire qu'il l'a acheté et que nous allons habiter ici. Je marche jusqu'aux immenses vitraux et donc jusqu'à la vue. Je m'assois sur le bord du canapé, me servant du revers de ma main comme d'une visière. Dans le contre-bas, la ville bat son plein. Et je souris comme une idiote en voyant l'italien qui me nargue, de l'autre côté de la rue. Je suis persuadée que ce restaurant à pesé lourd dans son achat.
- Tu as vu le petit italien en contre-bas ?
Après avoir sursauté je souris, j'ai parfois l'impression que nous sommes connectés.
- Ouais, il me fait de l'œil.
Je l'entends approcher, jusqu'à que ses mains s'enroule autour de ma taille pendant qu'il s'assoit derrière moi.
