Les Carnets de Jeon Jungkook [TK] (RÉÉCRITURE)

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La fin de la semaine s'était écoulée, j'avais tiré la gueule pendant les quatre derniers jours.
Jimin et Hoseok essayaient de me faire rire, mais à chaque fois, je me souvenais que c'était aujourd'hui  que ma mère partait loin de moi.

- Bon Jungkook, tu n'oublies pas de faire le ménage et de te nourrir correctement. Couvre-toi bien, l'hiver sera là plus vite qu'on ne le pense !

- Oui.. et toi n'oublies pas de m'appeler.

- Comment est-ce que je pourrais oublier  alors que j'y penserais toute la journée!

- On sait jamais.

- Oh ! Si je ne veux pas râter le train, je dois y aller maintenant..

Je sentis mon coeur se serrer et mes yeux commençaient à piquer sévère. Je savais que je ne serais pas préparé à lui dire au revoir.
Un gémissement parvint à mon oreille, je levais la tête vers son origine, ma mère sanglottait.
S'en était trop pour mon pauvre petit coeur, je la pris dans mes bras, une dernière fois.
Je n'aurai pas l'occasion de le faire avant une durée indéterminée, alors autant en profiter.

- Surtout Jungkook, essaies de ne pas tout casser..

- Je veux pas que tu partes..

- Je ne veux pas partir, mais il le faut, alors ne pleures pas mon coeur.

- T'es plutôt mal placée pour me dire de ne pas pleurer là..

- Fais pas ton rabat-joie enfant ingrat ! S'exclama-t-elle en riant.

L'entendre rire fut comme un baume pour mon coeur.
C'est comme si une blessure venait de se refermer, malheureusement, il en restait beaucoup d'ouvertes, et d'autres risquaient bien de se rajouter.
Soudain, au bout de la rue, je crus voir une lumière,  comme un petit flash,  mais celle-ci disparut à la seconde ou je l'avais remarquée. Sûrement mon imagination.
Ma mère me lâchait, signe qu'il était temps pour elle d'y aller.
Elle m'embrassa sur la joue et pénétra dans la voiture, je lui fis au revoir d'un signe de main, puis le véhicule démarra et commença à partir.
Je le suivais du regard, jusqu'à ne plus l'apercevoir.
Et complètement dépité, je remontais jusqu'à mon appartement.
Je me précipitais dans la cuisine, pris le sachet d'oursons guimauves, mis mes écouteurs et choisissais les musiques les plus tristes de mon répertoire, avant de me jeter comme un vulgaire déchet sur le canapé. 
Les larmes coulaient à présent toutes seules et abondamment, je fermais les yeux histoire de me calmer quelques minutes, mais je m'endormis bien vite après la nuit terrible que j'avais passé à redouter cette bien longue journée.