- Je veux bien vous croire madame, mais il va me falloir un justificatif qui montre que vous habitiez bien dans le bâtiment et une pièce d'identité. Répondit l'officier après que ma vieille dame ait expliqué la situation.Je regardais Yoongi qui était aussi décomposé que moi face à la nouvelle.
La mamie fouilla dans son sac pendant de longues minutes.- Ah, voila ! Je l'ai trouvée !
Elle sortit enfin une fiche de son foutoir et une carte d'identité.
- J'ai toujours tous mes papiers sur moi, c'est dur d'être vieux vous savez, on nous demande tout et n'importe quoi ! S'exclama-t-elle en riant.
Cette mamie est un putain de génie.
- Bien, nous allons donc vous interroger, madame. Vous êtes Kim Taehyung ? Me demanda l'officier, complètement blazé.
- Euh.. oui c'est moi.
- Vous devez aussi être interrogé, avez vous une pièce d'identité ?
- Oui bien-sûr. Confirmais-je en sortant mon porte feuille pour sortir ma carte.
- Comme vous êtes la victime, vous devez aussi être interrogé. M'annonça-t-il en vérifiant mes papiers avant de me les rendre de manière nonchalante.
J'hochais de la tête, et regardais Yoongi d'un air un peu perdu, ce qui le fit sourire malgré lui.
- Madame, je vous prie de me suivre. Monsieur Kim, mon collègue va arriver, merci de patienter. Continua l'officier en partant dans un couloir suivi de notre mamie préférée.
Nous avions attendu une dizaine de minutes et un homme vint se présenter à nous, beaucoup plus souriant que l'autre.
- Monsieur Kim Taehyung ? Demanda-t-il.
- Oui, c'est moi ! M'exclamais-je en levant la main.
- Enchanté, je suis celui qui va vous interroger, je vous prie de me suivre, s'il vous plait. M'informa-t-il toujours aussi souriant.
Il partit dans un autre couloir, je le suivais de près et nous entrions dans une petite salle où seuls un bureau et deux chaises de part et d'autres de celui-ci se trouvaient à l'intérieur.
- Installe-toi, j'arrive. Dit-il en ressortant.
J'espère vraiment qu'il apporte à manger, parce que je n'ai rien bouffé depuis que je me suis réveillé a l'hôpital.
Il revint quelques minutes plus tard, juste avec un dossier. Déception.
- Tes amis ont déjà tous donné leur version, il ne manque plus que toi. Me dit-il en redevenant sérieux. Mais j'aimerais bien que tu me parles de ton enfance aussi, de ce que tu vis depuis que tu es enfant. Ça pourra sûrement nous aider.
Cet interrogatoire va être long, très long..
Point de vue Jungkook :
- Jeon Jungkook, c'es votre dix-huitième heure de garde à vue. Si personne ne vient vous chercher d'ici six heures, nous allons devoir appliquer la sentence " Violence sur personne âgée". Vous ne desirez toujours pas passer un coup de fil ?
Je gardais le silence, trop sur les nerfs et trop affamé pour daigner adresser la paroles à l'officier.
- Je vois, je repasserai.. soupira l'officier en repartant.
Six heures, c'est les heures qu'il me reste avant de perdre ma liberté.
- Qu'est-ce qu'ils foutent ?! M'énervais-je tout seul.
- Patience Jungkook ! Résonna une voix de la pièce d'à côté.
- Jimin !?
- Eh oui, salut ! Riait-il à travers le mur.
- Imbécile, comment peux-tu rire dans une situation pareille, dans six heures on risque de finir en taule ! Criais-je de plus belle.
- J'ai confiance en Yoongi, il nous sortira de là, don't worry babe.
- Depuis toute à l'heure t'es là et tu te manifeste que maintenant !? M'exclamais-je, frustré.
- En fait, j'entendais la voix du garde, si je peux appeler ça comme ça, mais j'comprenais rien, c'est que maintenant que j'ai compris qu'il s'adressait à toi. M'expliquait-il.
- Mais du coup, pourquoi n'appelles-tu pas ta mère ? Me demanda-t-il.
- Elle se ferait un sang d'encre et elle est bien trop loin pour venir nous chercher d'ici six heures.
Jimin ne répondit rien. Je soupirais, impatient de quitter cet endroit. Je ne vais pas tenir encore longtemps, grouillez-vous les gars.
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Les Carnets de Jeon Jungkook [TK] (RÉÉCRITURE)
Genç KurguToi qui lis ceci, t'es sacrément balèze et tu fais sûrement parti du FBI. Faut dire que craquer la cachette de mon journal n'est pas chose facile. Alors je te félicite d'avoir vidé entièrement mon armoire, enlevé le double-fond de celle-ci, d'avoi...