Les Carnets de Jeon Jungkook [TK] (RÉÉCRITURE)

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- Et donc tu lui as proposé de partager ton appart ? Demanda Jimin, les yeux ronds.

- Bah..ouais.

- C'était pas sensé être quelqu'un que tu détestais ? Poursuivit Hoseok.

- Bah, il est venu chez moi, comme je vous l'ai dit, on a discuté un petit peu et il a pas l'air si méchant que ça.

- Alors tu lui parles deux minutes et tu lui propose de partager ton appart, t'es comme ça toi ?

- Vous pensez que j'ai fais une erreur?

- Moi je pense que tu n'aurais pas pu faire mieux. S'exclama Jimin.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Tu vas le sortir d'une situation qui n'a pas l'air très très joyeuse, tu lui trouves un logement, et ça vous permets de vous parler et de vous rendre compte que vous ne vous détestez pas tant que ça. Moi je trouve ça bien. Expliqua-t-il.

- Je suis d'accord ! S'écria Hoseok.

- J'ai fais ça par pure pitié. Ne croyez pas non plus que je le porte dans mon coeur.

- Mais ouiii, on y croit tous !S'exclama Hoseok.

Je donnais un petit coup dans les côtes de l'énergumène aux cheveux roux.

- Dans tous les cas, ce qui est fait est fait. Au fait, vous voulez passer à la maison ce week-end?

- Why not ! Répondit Jimin.

- Ça ne gène pas ton C.O.L.O.C ?

- Je suis quand même chez moi, j'ai le droit d'inviter qui je veux.

- Pas faux.

La sonnerie retentit dans tout le bâtiment. Je partais en cours, et à ma grande surprise, Taehyung n'était pas là.

Point de vue Taehyung :

J'avais tout expliqué à Yoongi. Je crois qu'il se retenait de me frapper. Je sais bien qu'il aurait préféré que je lui en parle, mais comment aurais-je fait ?
Je me serais pointé comme une fleur : " Salut alors mon père me frappe et menace de me jeter dehors dans quelques semaines, sinon toi ça va" ?
En parlant de mon père, je suis actuellement en route, direction son vieil appart miteux pour récupérer mes affaires. Je sais bien que je vais prendre cher, mais une fois que tout sera fini, je serais libre.

  Après une dizaine de minutes, j'arrivais au seuil de la porte. Derrière celle-ci, l'enfer. C'était à moi, de décider à quel moment, j'allais déclencher cette avalanche. Je fermais mes phalanges sur la poignée et ouvrit l'obstacle. Même un radar n'aurait pas su déterminer la vitesse à laquelle mon coeur battait.

- C-c'est moi..

Aucune réponse.

C'était étrange, étant donné que mon soi-disant père ne sortait jamais. Mais cela m'arrangeais, comme on dit :  quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Je me dirigeais d'un pas rapide vers ma chambre. Sortis ma vieille valise de sous mon lit, ouvris mon armoire et balançais des affaires au hasard. Soudain, un bruit de verre se cassant retentit, une douleur  insupportable à l'arrière de mon crâne me fit me rendre compte que quelqu'un se trouvait derrière moi. Je tombais, à moitié sonné. Mon père me regardant de haut. Mes paupières se fermèrent peu à peu, est-ce que j'allais mourir, pour ça ?