Chapitre 1

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Sur le chemin vers l'aéroport, dans la voiture de la famille Way, la mère pleurait à chaudes larmes, prévenant ses fils de tout ce qui pouvait leur arriver. Ils savaient bien ce qui allait survenir, la guerre n'est pas une partie de plaisir.
Ils avaient été choisis pour combattre l'ennemie,aux côté des alliés. Ils avaient reçu une lettre les ordonnant à aller en France.
Leur voisin avait été épargné, Ray Toro, handicapé depuis son enfance.
Le père serrait le volant pour ne pas craquer, sa femme l'insupportait, il en avait marre d'entendre ses plaintes.
Gerard et Mikey avaient vêtu leur uniforme kaki de l'armée Américaine, avaient mis du gel dans leur cheveux et préparé leur baluchon.

Arrivés à l'aéroport il y eut un silence de mort dans la voiture. Un silence pour une mort prochaine ? Sans doute que oui.

  - Je prends vos sacs, dit le père les larmes aux yeux.

L'endroit était rempli de jeunes soldats, de familles et d'amis. Des panneaux indiquaient à partie du nom de famille, dans quel avion ils devaient se rendre.
B-170 pour les Way. Un avion militaire qui risquait de se faire bombarder par les Allemands durant le trajet.
Ce fut le moment des au revoir ou même des adieu.

  - Gerard, promets moi que tu reviendras avec ton frère, tous les deux.
  - Je te le promets.
  - Ton frère n'est pas comme toi... Que Dieu vous protège.

***

À chaque turbulances, Mikey attrapait la main de Gerard, puis quand les secousses s'arrêtaient, il le lâchait et remettait ses lunettes en place.
Gerard avait sympatisé avec un certain Bob Bryar, il vouait une énorme admiration pour sa mère. Les hommes sont souvent attachés à leur mère.

Après six heures de vol ils atterirent à Marseille.
Un des avions rempli de jeunes hommes qui n'avaient pas finit de profiter de la vie provenant des Etats Unis s'était craché.

Ils allaient passer la nuit dans un hangar, couchant à même le sol.
Les deux frères savaient oú ils allaient être placés sur le front. À l'avant. C'était du suicide. Gerard ne le dit pas à son petite frère, il avait peur pour lui.

Le sol du hangar était tellement dur que Gerard avait l'impression que des épines rentraient dans son dos. Il se tourna, se mit sur le côté, sur le ventre. Rien à faire, il n'allait pas réussir à dormir cette nuit. Faire une nuit blanche seul, c'est très long.
La lumière de la lune traversait les fenêtres situées en haut des murs, le jeune Américain observait les autres, se demandant qui sera en vie ou au paradis d'en moins d'une semaine.

* Hey !

Voici le premier chapitre, il est court, mais c'est pour situer un peu l'histoire, vous mettre dans le bain quoi.

La guerre c'est mal. Ça sert à rien.

Avez vous aimé ce début ??

-Galaxy*

Black Rain [frerard]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant