LOVE(LESS) - TOME 2

SEVEN (1)

— Umph... Non, arrête...

Je repoussai d'un geste endormi sa main qui s'aventurait le long de mon dos et allait claquer rieusement ma fesse, cherchant à me réveiller.

Je cachai mon visage dans l'oreiller avant de râler lorsqu'il me claqua la fesse à nouveau.

— Allez, allez ! On bouge ce joli petit cul ! Je pourrais te le fesser pendant des heures... ajouta-il avant de le caresser doucement.

— Laisse mes fesses tranquilles, marmonnai-je, pas du tout convaincue de mon côté.

Moi aussi j'aimerais bien qu'il me fesse pendant des heures.

— Tout mou, tout rond... Waaaaaaaaw...

— Lâche mes fesses ! M'écriai-je finalement en me tournant sur le dos. Espèce d'obsédé !

— C'est toi qui a un cul de fou, grogna-t-il en se laissant retomber à mes côtés.

Je dissimulai ma rougeur sous le drap, complètement pivoine. Daniel qui jouait avec mon cul comme si nous étions officiellement ensemble me semblait totalement fou. Il rit doucement en se tournant sur son flanc en appuyant son menton dans sa main.

— Je peux te poser une question ?

Bordel, il va me sortir une autre connerie.

— Quoi ?

J'osai alors lever les yeux vers lui. Ses yeux bleus étaient rieurs alors que ses cheveux étaient complètement ébouriffés par nos ébats la veille. Je l'avait laissé gouter à mon corps. Encore et encore.

Et putain, notre désir était tout bonnement insatiable.

Il avait passé toute la nuit à me faire jouir dans toutes les positions existantes du Kâmasûtra sans s'épuiser deux secondes. Et lorsque je lui demandais comment il faisait ça, il ne faisait que me sourire et me répondre :

— La pratique.

Obsédé.

— Quelle était ta question ? Soupirai-je en me secouant pour chasser de mon esprit les images troublantes de ma nuit avec lui.

Lorsqu'il déglutit lentement, sa pomme d'Adam monta et descendit lentement, m'hypnotisa dans son mouvement.

— Alors, Ellya...

— Oui ?

— Connais-tu le cri du spermatozoïde ?

Je plissai les yeux en me redressant dans le lit.

— Tu vas te foutre de ma gueule, hein ?

— Paaaaaas du tout, sourit-il, le regard malicieux.

— Et bien non, je ne connais pas.

— Très bien, alors, la prochaine fois, à la place d'avaler, tu croques. Bonne nuit.

Il se glissa sous les couvertures, alors que, sidérée, je le regardais me tourner le dos, tout naturellement. Je lui écrasai un oreiller sur la tête alors qu'il émettait un rire entre l'amusement et l'indignation.

— Je te déteste, grommelai-je en tirant la couverture pour me recouvrir avec.

Mais il tira en contre-sens en m'offrant un sourire éblouissant par-dessus son épaule.

— Moi aussi, je t'aime. Mais tu veux bien me rendre un service ?

— Non.

Je me levai sans la couverture, finalement, et courus m'enfermer dans sa salle de bain alors qu'il matait mon cul sans vergogne.