ELEVEN - D. (2)

6K 451 50
                                    

Incapable de soutenir son regard qui se faisait brulant sur moi, je fermai les yeux en me délectant de la douceur de sa peau. J'aurais pu la caresser pendant des heures, juste pour l'écouter soupirer de bonheur et me caresser en retour. Pour moi, ça aurait été le Graal. Ses longs doigts fins se crispèrent sur l'avant-bras de la main qui lui torturait le bas-ventre. Je ne faisait que caresser sa toison, mordillant sa clavicule au passage, mais je savais bien qu'elle allait défaillir.

Ses genoux fléchissaient alors qu'elle rejetait la tête en arrière lorsque je pinçai doucement son téton. J'adorais jouer avec ses seins.

Ses joues brulaient alors qu'elle tentait de m'aguicher en se frottant contre ma verge constamment prête à l'emploi pour elle. Je quittai son sein pour lui tirer légèrement les cheveux, l'obligeant à se cambrer et à cesser son petit jeu. Elle poussa un petit cri sexy en posant sa tête sur mon épaule.

Ma verge tressauta encore dans mon pantalon alors que je fermais les yeux brièvement pour garder le contrôle. 

Difficile avec ces yeux de biche.

Maitre du jeu, je posai un baiser lascif sur le coin de sa bouche et me retirai juste avant qu'elle ne capture mes lèvres. Elle m'excitait au-delà du possible. Toutefois, elle n'allait pas gagner aussi facilement.

Ses yeux bruns se posèrent sur moi en un reproche ainsi qu'une supplique silencieuse.

— Qu'est-ce que tu veux, Ellya ? 

Elle poussa un autre gémissement alors que je saisissais sa hanche pour la coller plus fermement contre moi. Je réprimai une plainte lorsque ma queue vint se loger à nouveau entre ses fesses. Un des meilleurs endroits au monde.

Je reportai mon regard sur le miroir en même temps qu'elle le faisait en lâchant un souffle tremblant. Elle était magnifique et c'était justement ce qui me tuait. Elle ne s'en rendait pas compte, bordel. Vêtue seulement de son string en dentelle et ses bottes beiges elle était à tomber. Et je ne savais même pas combien de temps j'allais tenir.

— Dis-moi.

Ses lèvres pulpeuses s'entrouvrirent sur un hoquet de plaisir lorsque mon index trouva son clito par-dessus le dernier rempart de tissu qui m'empêchait de la voir nue dans son intégralité. Elle trembla en passant un bras autour de mon cou.

— Je veux...

— Hum...

Elle tourna la tête vers le côté. J'en profitai pour finalement prendre sa bouche en otage. Je grognai contre sa bouche gourmande qui me rendit furieusement mon baiser. Mon doigt se fit plus rapide sur sa zone érogène la faisant gémir contre moi, se tortiller. Je bandais tellement que ça en faisait presque mal, étant plus dur que je ne l'avais jamais été. 

— Daniel, je veux... Murmura-t-elle difficilement contre ma bouche.

Je la retournais brusquement vers moi, incapable de me maitriser plus longtemps. Une main dans ses cheveux et l'autre empoignant fermement sa fesse, je plaquai mes lèvres contre les siennes alors qu'un gémissement de plaisir partagé résonnait dans la pièce. Je forçai le barrage de ses lèvres de ma langue, me perdant dans la fournaise de sa bouche alors qu'elle entrainait ma langue dans un ballet tumultueux. Ses ongles griffèrent légèrement son torse et ses doigts tirèrent sur mes cheveux alors que nos baisers se faisaient ardents. Je pétris son cul alors que ses seins se plaquaient agréablement contre ma chemise déboutonnée. 

Haletant, je me détachai de ses délicieuse lèvres avec difficulté, mon désir pour elle devenant urgent à être assouvi. Et je voyais clairement dans ses yeux qu'elle partageait mes plans à cent pourcent. A ma grande surprise, elle prit les initiatives en commençant à picorer ma mâchoire et mon cou de baisers sensuels, me filant des frissons partout dans le corps, ceux-ci se rejoignant tous à un point commun lorsqu'elle trouva mon point sensible juste sous ma mâchoire. 

LOVE(LESS) - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant