BONUS

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Dix ans plus tard, Daniel est en prison.

Les autorités découvrent le trafic d'organes qu'il cachait si précieusement dans le sous-sol de son entreprise. Watson Co. a été fermée pour raisons de sécurité. Tous les employés font partie du procès.

Entraîné de force à la police, Daniel Watson clame encore qu'il n'a rien à voir avec cette fraude des plus choquantes. Mais avec ce que les policiers ont vu - enfants emprisonnés, organes dans des bocaux, dépouilles vides de pauvres victimes - aucune chance pour l'homme de se sortir de ce trépas qui risque de lui coûter la vie.

Les familles des employés de ce soi-disant monstre se battent pour la liberté de leurs enfants, femmes, maris. Car il semblerait bien que l'employeur ait omis de leur montrer cette autre facette de sa personnalité qui se trouve à être plus sombre qu'il ne le pensaient. Des protestations s'élèvent partout à Manhattan pour la libération des innocents.

Des articles choc font fureur à New York. Des articles visant principalement à arrêter toute tentative vaine pour le reste des Watson de se remettre sur pied.

Dévastée, sa mère s'est suicidée. On la retrouva quelques jours après l'arrestation de son fils pendue à un arbre de sa cour.

Honteux, son père s'est replié. Plus personne n'a entendu parler de lui après l'annonce publique de la culpabilité prouvée de Daniel.

Ellya a été dans l'obligation de fermer son magasin que tout le monde boycottait. Même en vente de faillite, les gens n'en avaient rien à cirer : personne n'irait acheter quoi que ce soit de cette famille de criminels. Bientôt, Ellya et ses filles se retrouvèrent dans la rue.

Personne ne voulut leur donner un appartement, personne ne voulut les héberger. La mère d'Ellya, morte trois ans plus tôt ne pouvait évidemment plus rien pour eux. À part prier, peut-être, peu importe où elle se trouvait désormais.

Malgré tout, avec le peu d'argent qu'il lui restait, Ellya put déménager avec ses filles au Canada. S'établissant au Québec, elles tentent de s'adapter au climat nordique ainsi que le français à désirer de ses habitants. La veuve peine à trouver un travail.

Tout ce qu'il lui reste comme option est la prostitution.

Et vous vous doutez bien, chers lecteurs, que ça part étrangement en cacahuètes cette affaire, alors sachez que ceci était un poisson d'avril.

En réalité, ils vécurent heureux et eurent un autre fils.

Ne me détestez pas, je vous aime. 🤣

À bientôt pour un bonus qui en sera un vrai mddrrr.

LOVE(LESS) - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant