DANSER

Maudits « non-dits »

Je suis enfin de retour.
Désolé pour le retard, on se retrouve sur un chapitre plein de joie et d'espoir. Bisous.
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Une fois devant l'obstacle, on ne sait plus quoi faire. On se vante auprès de tout le monde en disant qu'on peut facilement supporter la chose, on est même parfois trop pressé d'y arriver, mais une fois qu'on se trouve face à cette chose, on ne sait plus quoi faire, ni quoi dire. C'est comme si quelque chose bloquait notre cerveau pour ne plus pouvoir faire ce qu'on voulait. Peut importe combien on était préparé et prêt à ça ; le blocage se fait, et rien n'y fait face.

Souvent, lors d'une dispute, on ne sait pas quoi trop répliquer, on donne même de faux arguments, de fausses réponses que les gens n'attendaient pas, et lorsqu'on se retrouve devant notre miroir, les répliques nous viennent à l'esprit, comme si la scène se rejouait. Mais quand on trouve enfin les bons choses à dire, c'est déjà passé, et on regrette.

Et lorsqu'on se retrouve à devoir parler à quelqu'un, c'est encore pire. On ne sait plus quoi faire, plus quoi dire, on ne sait même plus pourquoi on est ici. Et on a honte, car on laisse la personne en face de nous croire ce qu'elle ne devrait pas croire, on la laisse parler dans le vide, parfois pleurer, culpabiliser ou nous disputer si fort qu'on ne s'entend plus penser. Parce que lorsqu'on a rien à dire, cela irrite les personnes, ça les blesses, car elles veulent des réponses.

Nous voulons tous des réponses, de tout et de rien, nous avons besoin de réponses ; mais au final, nous n'avons souvent que la moitié. Et lorsqu'on ne dit rien, qu'on ne fait rien pour soulager la douleur et la colère, les personnes pensent qu'on ne sait pas, ou qu'on ne veut pas. Mais c'est involontairement que nous donnons cet aspect là : c'est juste que lorsqu'on a besoin de parler, c'est à ce moment-là que tout se bloque. C'est à ce moment précis que les paroles que l'autre veut entendre restent cachées dans notre esprit, que les paroles que l'on veut prononcer se retrouvent perdues, et même si l'on est conscient de tout cela, personne ne peut le voir. C'est comme si notre inconscient nous jouait des tours et s'amusait de nous, en nous faisant perdre des moments importants.

Les non-dits, ces choses qu'on a jamais osé avouer. Pourtant, la vérité est pour souvent, la meilleure option. Le mensonge sert juste à cacher pendant un certain temps cette vérité redoutée, alors qu'elle, elle est toujours présente, et elle ne change jamais. Mais nous ne faisons que mentir pour nous protéger, ou protéger quelqu'un. Alors malgré tout ce que l'on sait, la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment.
Au final, la vérité fait toujours mal. Personne ne veut l'entendre surtout lorsqu'on est concerné.
Parfois, nous disons la vérité parce qu'elle est tout ce que nous avons à offrir. Parfois, on dit la vérité parce qu'on ne peut pas s'en empêcher. Et parfois on dit la vérité aux autres parce qu'on le doit, on leur doit au moins ça.

Mais Hoseok, au contraire de Jimin, de supportait pas ces non-dits. Il ne supportait pas l'idée de se tromper, de rater des éléments importants, de faire un constat final trop rapide et faux ; il ne supportait pas l'idée de rater quelque chose qu'il voulait.
Mais Jimin, lui, s'entassait sous ces non-dits. Ceux pour ses amis, pour lui-même, pour Hoseok, et il ne voulait pas en sortir, c'était comme une sorte de protection pour lui, une protection en face de la dure et triste vérité dont tout le monde parle tout le temps.

« - J'voudrais déjà une réponse à ma question de tout à l'heure. Hoseok s'aventura enfin, sur un terrain plus que glissant pour son amant, et Jimin en paru plus que choqué.

- Une réponse à ton humiliation publique et volontaire tu veux dire ?

- C'est ça. Hoseok était un garçon honnête, et il savait que pour avoir toute la vérité, aucun des deux ne devrait plus mentir sur cette histoire.