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Malgré tout, ma petite amie restait très curieuse sur mes expériences passées, même si elle les vivait un peu par transparence, en direct, je ne lui donnait à l'époque qu'un minimum de détails coquins. Je lui donnais tous les détails sur mes ex petites amies, seuls Élisa et Fanny semblaient la passionner. Élisa fut ma première relation, Fanny la plus folle et la plus courte. Je venais de rencontrer cette dernière au Zoo, un bar a thème de Lens, durant les vacances de ma première année de fac. Brune, un peu ronde, percée et tatouée, elle allait plaire à ma mère celle la, me dis-je en la voyant m'offrir un verre. Elle ne me plut pas de suite mais en lui parlant je découvris qu'elle n'était pas si stupide que la plus part de ces filles qui se la jouent lesbienne à fond, et de discutions en discutions, je finis la nuit chez elle. Elle avait un tout petit appartement, juste une chambre et une salle avec un coin cuisine, mais elle avait une salle de bain immense et une baignoire énorme. Après avoir bu un dernier verre, inutile car j'étais déjà bien saoule, nous nous endormîmes comme des masses. J'eus du mal à me souvenir où j'étais en me réveillant, nue, dans une chambre inconnue. Je regardais ma tête de zombie dans le miroir de la salle de bains quand elle y fit irruption :

« On se fait un bain ? » me demanda-t-elle subitement, et l'idée me parut géniale. Elle tourna le robinet d'eau chaude et me dis devenir boire un café, puis elle sortit de la salle de bains, nue elle aussi. Je la suivis timidement jusqu'à la salle où je bus l'un des meilleurs cafés de ma vie, noir avec un petit arrière goût de noisette, et bien chaud.

« Aller, viens te laver, petite souillon. » me dit-elle souriante.

Elle venait de me raconter une partie de la soirée, dissoute à cause de l'alcool. Elle me saisit la main et me conduisit doucement au bout du petit couloir qui séparait la salle de bain de la chambre, et là, je me retrouvais devant une baignoire pleine au trois quart d'eau fumante. Je me raidit un peu lorsque je sentis les mains de fanny me caresser le dos et les fesses, le moment câlin était arrivé. Je fis volte-face, la regardais de la tête aux pieds, ses cheveux noirs épais, ses petits yeux noirs, ses quelques tâches de rousseur autour du nez, et des piercings...Aux arcades, au nez, à la lèvre,... Je caressais ses épaules douces, ses seins, percés eux  aussi, son tatouage, représentant un papillon près de son nombril , ses hanches épaisses, sa toison douce et frisée, ce fut à ce moment que je tombais sous le charme de cette fille... Particulière. Nous nous embrassâmes passionnément une première fois, je pouvais sentir ses mains le long de mon dos, sur mes fesses, mes hanches, partout. A la fin du second baiser tout aussi fougueux, elle me dit :

« L 'eau est bien trop chaude, viens, on reviendra après. »

Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle me tira dans la pièce de droite,faisant office de salle et de cuisine, face au coin repas il y avait une banquette clic clac, il ne lui fallut pas bien longtemps pour faire du petit canapé un lit, elle m'y poussa fermement. Pas le temps de reprendre mon souffle qu'elle s'allongea sur moi, je constatais qu'elle savait ce qu'elle faisait et savait aussi où elle voulait en venir. Elle m'embrassa rapidement puis se fut au tour de mes seins d'avoir droit à sa langue experte.

Je commençais à frissonner de plaisir lorsqu'elle s'introduit en moi, trois doigts épais fouillaient mon intimité sans ménagement, et ce fut loin de me déplaire. Je me mis à gémir plus fort, plus rapidement, c'est alors que Fanny posa sa bouche sur mon petit bouton et deux de ses doigts se retirèrent pour se glisser ailleurs, là où encore personne ne n'avait touché. Je me crispais, n'ayant pas envie de me faire tripoter l'anus mais elle insista, roucoulant que j'étais toujours vierge de cet endroit, elle pressa ses doigts contre mon orifice et les enfonça d'un coup sec. Une douleur sourde se répandit dans mon ventre, et mes fesses, le mal me donnait la sensation d'être en feu à partir du nombril. Elle se remit à faire jouer sa langue sur mon clitoris mais tout plaisir avait fuit et il fallut que je me concentre sur ses caresses buccales pour en reprendre un peu. Elle fit glisser sa seconde main entre nous et le frottement qu'elle produisit en moi me fit beaucoup plus d'effet. Les doigts se trouvant toujours dans mon derrière prirent le rythme de ses coups de langues, et je finis par jouir, timidement, comme à chaque début de relation. Elle pivota sur elle même et je me retrouvai avec son sexe, percé lui aussi, sous les yeux, je le goûtais immédiatement. Elle me guida un peu, selon ses désirs, elle était, à première vue, très anale. Je sentais le plaisir que je lui donnais en aspirant le liquide qui coulait d'elle, un liquide épais, tiède, qui devint brusquement chaud, au goût bien plus amer alors que Fanny prenait son pied. J'hésitais une seconde et me mis personnellement au défit de la faire jouir. J'accélérais donc le rythme de mes mains et de ma langue, une seconde vague de liquide chaud et âpre vint une nouvelle fois m'envahir la bouche. Elle se recolla face à moi et m'embrassa intensément, sa langue voulant fouiller chaque recoin de ma bouche.

Lesbienne et Heureuse: Estelle (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant